Les rencontres d’Influence: Les Stentors

 

Les 4 membres du groupe Les Stentors ont eu la gentillesse de se prêter à notre interview rien que pour vous sur Influence Le site. Déjà deux albums, des dates de concerts prévues jusqu’au 14 juin 2014, de merveilleuses premières parties (Michel Sardou, Imuvrini,…). Un groupe qui s’envole vers une gloire très prometteuse…

 

Le groupe se compose de

 

-Mathieu Sempere

-Sébastien Lemoine

-Vianney Guyonnet

 

-Mowgli Laps

 

Déjà un très joli palmarès, que pouvez vous nous en dire ?

S : Triple disques de platine pour le premier album et double disques de platine pour le second !

De merveilleuses premières parties comme Michel Sardou, I Muvrini…

S : Oui tout à fait et également des duos avec Natasha St Pierre, Céline Dion, Didier Barbelivien,…

 

Depuis 2010 les Stentors sont dans nos oreilles, mais comment ce projet a-t-il vu le jour ?

S : La réunion de 4 copains qui sont chanteurs d’opéra qui aiment la variété française. Ensemble nous avons voulu reprendre des standards de la chanson française en les modifiants et en les revisitants avec un peu des orchestrations lyriques et le passage d’une voix à 4 voix.

Pourquoi ce nom ? Pourquoi les Stentors ?

S : On a cherché longtemps, en fait c’est Vianney, un des barytons du groupe qui a trouvé. Avoir une voix de Stentor, cela veut dire que l’on a une voix puissante. Dans l’antiquité grecque, c’est les stentors qui relégaient les ordres pendant les combats. Il fallait une voix très puissante. Donc nous trouvions que ce nom nous allait bien par rapport au style musical que nous faisons.

 

Deux albums de reprises. A quand un album avec des chansons originales ?

S : Ce n’est pas prévu pour le moment car on s’est justement focalisé sur la redécouverte de chansons du patrimoine et quelque part on les modifie tellement que ce n’est pas simplement une reprise comme un chanteur seul pourrait le faire. Et vu que nous sommes 4 et que nous les chantons avec des voix lyriques on peut considérer que c’est vraiment une redécouverte complète de la chanson.

Vous avez déjà collaboré avec beaucoup d’artistes mais avec quels autres artistes aimeriez-vous partager un moment musical ?

Johnny Hallyday (Sébastien), Charles Aznavour (Mathieu), Zazie (Vianney), Stromae (Mowgli)

 

Dans la vie de tous les jours, quel est votre univers musical?

S : (Mowgli), je suis très fan de musique de films, beaucoup de classique et des variétés américaines.

(Sébastien) Mon univers va d’Elvis Presley à Aznavour, Sinatra, Johnny Hallyday, Jaques Brel et des gens plus modernes comme Muse, et Stromae aussi j’aime beaucoup !

Moi (Vianney), j’écoute Dalida ! Et Eminem !!

(Mathieu), Moi aussi très éclectique, avec de la variété et de la musique classique !

Comment se passe votre tournée ?

S : Super, vraiment très bien, c’est là où on est le plus à l’aise et où on prend le plus de plaisir. Comme on peut voir que le public prend également du plaisir, c’est des vrais moments de bonheur ! De plus toutes nos dates commencent à être complètes donc c’est vraiment chouette.

Comment décrieriez vous le contact que vous avez avec votre public ?

S : un contact assez naturel et très authentique. On a beaucoup aimé la période d’enregistrement des albums mais c’est vraiment sur la scène qu’on s’éclate le plus, qu’on se fait plaisir. On partage nos émotions avec le public, on peut les voir bien et heureux.

Pourquoi avoir choisi « le chant des partisans » comme chanson de promo pour votre album ?

S : Il nous fallait un hymne comme sur notre premier album, donc cette chanson là s’est imposée d’elle –même.

L’opéra et la Pop. Est-ce facile de concilier les deux en même temps ?

S : L’opéra ne nous manque pas car on continue à côté. Les Stentors c’est un petit plus pour nous tous. On a tous des projets en dehors du groupe (comme Mathieu avec son projet Luis Mariano), on continue nos récitals. Par contre ce qui nous à été un peu plus difficile c’est de passer avec une voix un peu pop car nous n’avions jamais fait ça avant mais cela reste très intéressant car c’est une nouvelle expérience. C’est ce qu’on aime aussi, c’est de mêler notre côté pop à notre côté lyrique qui est plus intime bref on adore ce qu’on fait dans chacun de nos domaines. C’est ce qu’on appelle « le pâté Stentor » (ndlr Rire de tous !!)

Auriez-vous envie de passer un message à vos fans ?

Venez nous voir sur scène, il y a énormément de surprises et d’autres choses à découvrir. Nous pensons que c’est vraiment une expérience inédite. C’est vraiment là que passe au mieux toute notre fibre artistique. A savoir que nous ne sommes accompagnés que d’un piano contrairement à nos albums qui sont rythmés par un énorme orchestre.

 

 

 

Les rencontres d’Influence: Lynda Lemay : « Sur l’album, chaque chanson à sa couleur! »

 

Le nouvel album de Lynda Lemay est enfin dans les bacs…. Feutres et pastels.

 

Lynda en pleine promo de ce dernier album nous a fait l’honneur de nous accorder une interview pleine de sourire et de générosité.

 

 

Pourquoi feutres et pastels comme titre du nouvel album ?

Cela vient de la chanson « Reste avec Elle », cela faisait partie de la poésie de la chanson.

Mais aussi car dans l’album, à nouveau, les deux pôles sont mis en évidence. Le coté qui fait rire pour le feutre et le coté pastel, coté plus léger, coté qui dédramatise. Chaque chanson à sa couleur.

 

Un morceau pour les enfants disparus… pourquoi ce thème ?

Le grand père d’un enfant disparu m’avait demandé d’écrire une chanson sur ce thème. Il a crée une association. C’est ma part de contribution car je n’ai malheureusement pas le temps de m’y investir plus (car moi aussi j’ai mes enfants, ma vie, ma carrière) mais voilà j’ai voulu tenter de me mettre à la place de ces parents qui ont « perdu » un enfant. C’est avec un maximum d’empathie que j’ai composé cette chanson.

 

 

Encore une fois le Québec est mis à l’honneur dans votre album…

Oui encore un grand cri de fierté, mon pays, mon Québec. Je suis vraiment quelqu’un d’enracinée. Même sur mon ordinateur mon fond d’écran c’est mon beau paysage du Québec. Je suis fière d’être québecoise. Et je m’y sens bien… je le crie haut et fort, vive mon pays. (Rire)

 

Si vous deviez citer le plus beau souvenir de toute votre carrière ?

Le premier qui me vient en tête là, c’est St Malo, un concours que j’avais gagné en 1989. Des allers/ retours en France. Atelier de chansons,… et un voyage à St Malo. Festival de la chanson québecoise. On ne me connaissait pas mais je me sentais chez moi. Les paysages, les crêperies, l’ambiance, j’étais presque chez moi (rire) J’ai vraiment eu un véritable succès le soir où je faisais la première partie d’un autre artiste … j’avais composé une chanson sur Johnny Hallyday ! Les gens étaient en feu !! Je pensais être la seule à connaitre Johnny dans tout le Québec et la à St Malo les gens tapaient des pieds et des mains, waoh c’était un souvenir magnifique !!! J’ai vraiment adoré ce moment !! (NDRL Lynda fredonne sa chanson dédiée à Johnny)

 

Pourquoi «  Je tourne, je tourne » comme chanson de promo ?

Cette chanson à la base ne devait pas figurer sur cet album, mais bel et bien lors de l’ouverture de mes spectacles. Mais malgré cela je trouvais qu’elle présentait aussi bien mon album. Le dernier soir d’enregistrement, j’ai retenu jusqu’a pas d’heure mes musiciens pour pouvoir la mettre sur l’album…. Ce fut le dernier titre enregistré. Merci a mes musiciens (rire). Et puis elle bouge, elle me ressemble, l’amour de la scène, de la vie,….

 

 

Plusieurs thèmes ont été soulevés, tel que la dépression, une explication plus précise ? (NDRL: la chanson Comment ça va ?)

J’appellerais ca un moment de vulnérabilité, un moment dans la vie qui peut arriver à n’importe qui. Quand on est parent on voudrait être parfait mais heureusement et malheureusement on est tous humain. J’ai connu ce moment de vulnérabilité mais il faut savoir que je n’écris jamais dans la douleur. Quand ce morceau fut écrit, j’étais sortie de ce moment de ma vie.

 

Le racisme, l’humour, la parentalité, la vie de couple, …un album qui touche tout le monde, à nouveau un coup de cœur !!

Oh je suis contente que ça plaise, ca me touche beaucoup…

Mais il y a encore plein de chansons qui vont venir s’ajouter a celles-ci lors de mes spectacles

 

Sur toute votre carrière, quelle chanson vous ressemble le plus d’un point de vue personnel ?

« Le plus fort c’est mon père ». Elle parle d’amour, d’espoir et de désespoir, elle parle vraiment de moi, de ce que j’aime,….

En plus on vient de fêter les 50 ans de mariage de mes parents donc elle dit tout cette chanson. Lors de rencontres avec des fans, beaucoup m’ont confié s’être identifié dans cette composition.

 

 

 

 

Merci à Lynda Lemay pour le temps qu’elle a pu consacrer à cette interview.

Merci à notre « nouvelle » recrue pour les interviews, Cindy.

Interview enregistrée le 16/09/2013

 

 

Les rencontres d’Influence: Pauline : » Sur ce disque, j’assume les coups et les blessures! ».

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Photo de: Arthur Delloye

 

Après le succès de son single, Allô le monde, Pauline a fait de nombreuses scènes et proposé un second opus moins soutenu. Elle a depuis quitté sa maison de disques pour aller chercher l’inspiration ailleurs et trouver une nouvelle équipe. Le nouvel album,  Le Meilleur de nous-mêmes, est enfin dans les bacs pour le plaisir de ses fans. Rencontre avec la jeune femme pour nos interviews sur Influence. Un chouette moment avec une artiste sincère, souriante et sympa.

 

Un moment comme on les aime sur le site.

 

 

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Photo de: Arthur Delloye

 

 

A l’âge de 5 ans, vous commencez l’apprentissage du piano, c’était un choix d’enfant ou vos parents vous ont poussé à choisir cet instrument ?

 

Ce sont mes parents qui m’ont inscrit pour apprendre le piano. Ils ne sont pas musiciens mais ils auraient aimé, ils n’ont pas eu cette chance. A l’époque ce n’était pas une priorité pour eux de faire de la musique. Ils ont donc fait un choix de ne pas en faire. J’ai donc pu apprendre à jouer du piano et c’est vite devenu une passion. Je ne regrette pas leur choix pour moi.

 

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Votre single, Allô le Monde, a été un grand succès. Comment l’avez-vous vécu ?

 

Je l’ai très bien vécu. Il m’a semblé que ce succès m’a rapproché des gens plutôt que de m’en éloigner. Ca m’a permis de me tourner plus vers les autres. J’ai pris les choses comme elles arrivaient, sans me poser des questions. Ce succès fut une belle surprise et je ne pouvais que bien le vivre.

 

Après un tel succès, la suite est-elle facile ?

 

On a surtout envie que ça continue, que ça ne s’arrête pas et on a envie de revivre tout ce qu’on a vécu avec le succès. En préparant ce troisième album, je me suis plus regarder travailler. Il y a évidemment plus de maturité. J’ai vraiment ressenti un plaisir immense à préparer cet album, je me suis vue comme lors de la préparation du premier. Il y a eu des moments forts. Une nouvelle équipe puisque j’ai quitté ma maison de disques pour une autre. Ces rencontres, ces échanges, cette nouvelle aventure m’a réellement fait du bien. Je me suis sentie revivre.

 

Vous semblez éviter de parler du second album, La Vie du bon Côté, savez-vous pourquoi il n’a pas aussi bien fonctionné ?

 

Tout simplement parce que j’ai quitté ma maison de disques et qu’il n’a donc pas eu de promo. Il fut moins médiatisé.

 

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Vous êtes auteur-compositeur-interprête, quels thèmes avez-vous abordé sur ce disque, Le Meilleur de nous-mêmes, sorti depuis quelques semaines?

 

Si j’ai tenu à composer toutes les musiques de ce disque, je n’ai pas voulu en écrire tous les textes. Ce n’était pas un manque d’inspiration de ma part mais je voulais aller à l’essentiel. Moins parler de mes émotions. J’ai perdu mon grand-père il y a deux ans et je n’avais pas envie de me laisser aller. J’avais envie de laisser d’autres personnes entrer dans mon univers. J’aborde sur cet album la perte, celle de l’amour, celle d’un proche…mais ce n’est pas triste pour autant, je tiens sincèrement à donner un message d’espoir aux gens car je crois que c’est important. Malgré des thèmes difficiles comme la perte de sou-i quand on se retrouve face à la dépression, j’ai connu des gens à qui s’est arrivé mais j’ai toujours ce côté positif. Je citerais Eric JeanJean qui m’a dit que dans mon histoire que je raconte sur ce disque, les coups et les blessures sont assumés. C’est tout à fait ça !

 

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Le premier extrait, Je parle Je parle, c’est un choix qui s’est d’office imposé ?

 

C’est une chanson comme je les aime, fraîche avec un texte un peu différent puisqu’il parle de pudeur. Le single représente bien mon état d’esprit actuel et l’esprit même de l’album. C’est un disque très Up-tempo. Les chansons ne se ressemblent pas car je déteste faire du copier-coller. C’est la bonne chanson pour faire découvrir ce disque .

 

 

Ce nouveau projet musical, que contient-il?

 

Il y a 13 chansons, j’ai composé toutes les musiques et j’ai écris 5 textes. Je me suis vraiment investie dans ce disque, je voulais être la plus proche de ce que j’avais envie de donner aux gens. J’avais envie de partager avec eux mes émotions, mes joies et quelque part aussi mes peines mais toujours avec un message d’espoir car il ne faut pas baisser les bras.

 

Vous écrivez vos textes, même si sur ce nouvel opus vous laissez d’autres écrire pour vous, est-ce qu’on peut imaginer, Pauline écrire pour les autres ?

 

Oui tout à fait et je travaille sur un projet. C’est différent d’écrire pour les autres mais c’est aussi une autre aventure.

 

Est-ce plus difficile d’écrire pour un autre artiste ?

 

Oui bien sur, moi je me connais je sais ce que j’ai envie de dire et comment le l’écrire. Pour les autres, il faut tenter de trouver les mots qui correspondent à leur personnalité. Ca doit leur ressembler, leur plaire. C’est donc un exercice plus difficile.

 

Qu’attendez-vous de ce troisième album ?

 

J’ai envie que les gens me retrouvent. J’ai envie que les chansons de ce disque apportent des émotions, un partage car la musique selon moi est un partage. J’ai envie qu’ils viennent me voir sur scène car je pense que je suis faite pour la scène. J’adore ça ! L’album n’est pas une fin en soi, la scène est un aboutissement, c’est le plus important moment lorsqu’on fait partager aux gens tout ce qu’on a mis de soi dans l’enregistrement de ses chansons.

 

Sur Influence le mot de la fin est laissé à notre artiste ?

 

Vivez au jour le jour et profitez de chaque instant.

 

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Merci à Pauline pour cet entretien, la chanteuse sera demain, le 11 juin à La Boule Noire

 

 

Les rencontres d’Influence: Elfy Ka

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En résidence au  théâtre, Les Déchargeurs , tous les jeudis jusqu’au 20 juin 2013, Elfy Ka, nous a donné rendez-vous pour une bien jolie rencontre. La jeune femme, qui a participé à la Star Academy, prouve qu’on peut poursuivre son petit bonhomme de chemin sans bénéficier d’une grosse médiatisation. Elfy Ka dévoile ainsi son univers sur scène et présente son album, L Dit.

 

Bonjour Elfy Ka, merci pour partager ce moment avec nos lecteurs. C’est en 2006 qu’on vous découvre. Vous aviez toujours voulu chanter?

 

Oui c’est vraiment quelque chose qui m’a toujours accompagné. J’ai toujours été sensible à la musique. J’avais 4 ans et demi quand j’ai débuté le piano. J’étais une petite fille introvertie et presque la seule musicienne de ma famille. Plus tard, j’ai eu envie d’écrire mes textes et je suis devenue auteur-compositeur. J’aime être sur tous les fronts (rire).

 

On vous a vu dans Star Academy, qu’avez-vous fait une fois dehors?

 

J’ai l’impression d’avoir fait plein de choses car la vie ne s’arrête pas au moment où vous êtes moins médiatisée. Je n’ai jamais arrêtée. Il faut s’accrocher mais moi j’ai tellement rêvé de vivre de ma passion que je ne voulais pas que tout s’arrête. Il faut aussi du temps pour tout préparer. Pour concevoir un projet qui va tenir la route. Il faut trouver la bonne équipe et le bon équilibre. Il y a les rencontres et faire les bons choix. J’ai ainsi décidé de créer mon propre label et les choses se mettent à bouger. Je ne me suis vraiment pas reposée!

 

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Pourquoi attendre 2012 pour sortir ce premier album?

 

Il ne faut pas se précipiter, il faut savoir avancer et comme je vous le disais, concevoir un album qui sera l’aboutissement d’un long travail. Tout est à faire. Je ne me suis pas vraiment sentie privilégiée en sortant de cette émission. J’avais cependant assez d’énergie que pour y croire et à force de volonté, de foi, de cette passion que j’ai dans les tripes, j’ai pu proposer cet album, que j’aime car encore aujourd’hui, il me permet une belle chose, la rencontre avec le public. J’ai cette chance là et vous savez c’est une belle récompense pour moi.

 

En étant auteur, tu racontes quoi dans tes chansons?

 

Je me base sur ma vie, sur ce que je lis, sur des émotions du moment, sur la vie simplement!

 

Il y a de plus en plus d’émissions de télécrochet comme The Voice et de moins en moins d’émissions de variétés, faire de la promo est difficile dans ces conditions?

 

C’est dommage d’avoir moins de possibilités de pouvoir présenter son univers au travers des émissions de variétés. Dans le cas des télé-crochets, c’est le genre d’émission où je ne me reconnais pas. J’ai un réel recul par rapport à ça. Pour moi la Star Academy est loin derrière moi. Ce ne fut pas la chose la plus importante de ma vie.

 

Je sais que ton album plait beaucoup vu les messages reçus à la rédaction, est-ce que tu ressens la même chose?

 

C’est compliqué de dire ce qu’on peut ressentir par rapport aux autres, au public. J’ai là aussi la chance d’avoir des personnes qui me soutiennent, qui aiment me suivre et je m’en rends compte via les réseaux sociaux. Je susi une artiste indépendante, je n’ai pas une grosse major derrière moi alors être proche du public me comble de bonheur.

 

Justement le public, il te découvre les yeux dans les yeux tous les jeudis sur scène. Etre face à eux c’était important pour toi?

 

Oh oui, ce sont des moments précieux. C’est affronter son trac et je me sens réellement comme la petite fille que j’étais à 4 ou 5 ans. C’est génial de pouvoir vivre cela et la salle, Les Déchargeurs, permet cette proximité avec les gens, d’être vraiment les yeux dans les Yeux.

 

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Votre dernière représentation dans cette salle aura lieue le jeudi 20 juin, vous y pensez déjà?

 

Oui et ça m’attriste déjà. C’est dur de savoir qu’on va quitter une belle aventure mais je garderais ces moments partagés dans mon coeur et puis il y a un livre d’or que le public peut signer. Ca me fera des souvenirs.

 

Envie de présenter votre spectacle ailleurs?

 

J’aimerais aller en province voire en Belgique mais il faut trouver des tourneurs. Je lance donc un appel (rires).

 

Ton album, L Dit, c’est parceque tu avais beaucoup de choses à dire qu’il s’intitule ainsi?

 

Oui voilà c’est pour ça (rires).

 

C’est un album très personnel, on sent bien que tu es sincère et que tu ne triches pas, on est très loin de l’univers qu’on te faisait chanter dans la Star Academy, d’où on comprend mieux que tu t’éloignes de cette émission?

 

Je ne crache pas dans la soupe, loin de là mais ça me fait plaisir ce que tu dis. Je crois être sincère dans ma démarche artistique. L Dit est un album effectivement personnel et avec mon propre univers. Dans la Star Academy, on ne se soucie pas de qui tu es et tu chantes ce qu’on te propose de chanter. Ca ne correspond pas forcément à ce que tu as envie de montrer de toi et de partager.

 

Nous te laissons le mot de la fin sur Influence

 

Merci pour cette interview, ce fut très sympathique. J’ai aussi envie de dire qu’il faut croire en sa bonne étoile et que j’espère vous voir lors de mes dernières représentations. J’espère aussi pouvoir rencontrer le public ailleurs, en dehors de Paris. Je vous embrasse.

 

On se quitte avec le clip d’Elfy Ka, L Dit:

 

 

Les rencontres d’Influence: Anne-Laure Sibon: »Il faut savoir et aimer faire plus de choses qu’avant »

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Anne-Laure Sibon aura marqué l’aventure de la Star Academy par sa voix, par son amitié avec Nolwenn Leroy, par son charisme. Si la jeune femme a connu des moments difficiles par la suite dans sa jeune carrière, elle n’a jamais cessé de se battre pour poursuivre son rêve et se démarquer de la célèbre émission.

 

Aujourd’hui, plus épanouie musicalement que jamais, elle revient avec un nouvel album, Droit Devant, et une série de concerts. La scène, qu’elle a toujours fait reste un lien privilégié entre ses fans et elle. On la retrouve sur Influence où elle répond à nos questions.

 

I. Les fans suivent toujours votre carrière mais le grand public vous a un peu perdue de vue, que devenez-vous?

Je me suis développé depuis dix ans dans la production musicale, l’enseignement  et le coaching en entreprise. Je continue à composer et écrire pour mes projets puis créer des événements pour les mettre en lumière lors de concerts (Le Zèbre de Belleville cette année). Je collabore avec l’équipe du Studio de la Chine à Paris, j’y ai trouvé ma famille artistique. Je m’y sens bien et nous avons plusieurs projets comme le concert du 13 Avril au théâtre Place des fêtes (19ème Paris).

 

 

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I. Vous avez sorti un nouvel album, pouvez-vous nous en parler?
L’album « Droit Devant » est un projet dans lequel j’ai pu m’exprimer à tous les instruments. C’est la première fois que je pouvais jouer moi-même toutes les parties.
Ensuite, j’y raconte des histoires qui me tiennent à coeur, j’essaie de faire passer quelques messages, des valeurs qui me viennent du sport. 
Les chansons sont entrain de grandir sur scène et c’est très beau à voir et à entendre!

 
I. Comment peut-on aujourd’hui sans gros label derrière soi sortir un nouveau projet?

Il faut savoir et aimer faire plus de choses qu’avant, mais ça ne me déplaît pas.
Le jour où je reviendrai dans un label, je serai riche de toute cette expérience.

I. Pensez-vous qu’on vous colle encore une étiquette (chose très française) sur le front?
 
 Il y a dix ans peut être, aujourd’hui je ne crois plus que ce soit un problème.
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I. Vous continuez à faire de la scène, n’est-ce pas le plus important pour une artiste?
C’est toujours génial d’aller jouer ses chansons sur scène, biensûr !  Et j’essaie à chaque fois de donner le meilleur pour que les gens vivent un beau moment.

I. Vous écrivez vos textes, n’avez-vous pas envie d’écrire pour les autres? Vous a-t-on déjà sollicité? 
 
J’écris pour les artistes qui viennent enregistrer dans mon studio, au cours de nos séances il m’arrive d’écrire en dix minutes une chanson sur mesure. J’adore ça, et je les trouve meilleures que celles que j’écris pour moi!

I. Pourriez-vous envisager de participer à une émission comme The Voice pour relancer votre carrière?

 
Je ne me suis jamais posé la question…Je préfère jouer ma musique, le chemin des studios et de la scène.

I. Selon vous qu’est-ce qui ne va pas dans l’industrie du disque actuellement? Trop d’artistes? trop peu de chance pour les nouveaux talents?

Notre monde est en transformation, il faut comprendre comment il évolue et nous adapter. La musique aura toujours besoin de ses artistes. Je me sens plutôt à l’aise avec ce bouleversement, car tout est redevenu « possible ».

I. Quelques anciens de la Star Ac comme Jean-Pascal Lacoste se sont tournés avec succès vers la télévision, vous n’auriez-pas envie de devenir comédienne?

J’y travaille doucement, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer dans le court métrage « Après moi, mon coeur battra ».
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I. Quels sont vos projets?

Plusieurs titres prêts à sortir pour le mois de mai, les concerts (toutes les dates sur www.annelaure-sibon.com), et préparer les concerts de mes élèves du Studio de la Chine!

I. Que réservez-vous à vos fans pour vos concerts?

De belles soirées, ma musique portée par de très bons musiciens, et beaucoup d’amour!

I. Le mot de la fin est une tradition sur Influence que nous laissons à nos artistes:

La musique est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie, et je n’aurai de cesse d’affûter mon jeu et mon écriture pour vivre de beaux moments à partager.


Merci Anne-Laure pour nous avoir accordé un peu de votre temps et nous continuerons de vous soutenir sur Influence.

Merci David, au plaisir de se voir prochainement! AL

 

 

Merci à Sofie pour avoir permis cette interview et pour les photos.

 

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Interview: Rencontre avec Amaury Vassili

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Amaury Vassili est de retour avec un nouvel album, Una Parte Di Me, un disque plus personnel où le jeune homme s’est beaucoup plus investi. Lui, qui a déjà été certifié double platine avec ses deux premiers albums, espère que ce nouvel opus aura le même succès. Sur Influence, il nous parle de ce nouveau projet musical, il revient sur l’Eurovision et sur son envie d’écrire ses textes comme de son envie de jouer pour le cinéma ou la télévision. Une bien belle rencontre avec un artiste dont la voix est en or.

 

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Votre nouvel album s’intitule, Una Parte Di Me, parce qu’il y a une partie plus importante de vous sur cet album que sur vos précédents ?

 

Exactement. Il y a plus de moi sur cet album car je me suis mis pour la première fois à co-composer avec l’équipe avec laquelle je travaille. J’ai passé une partie de l’été en studio pour créer les chansons de l’album, pour choisir la direction des textes. J’ai souvent parlé d’amour, même si ça reste important, j’avais envie de chanter d’autres thèmes. Il y a donc une chanson sur la guerre, une autre qui parle d’un prisonnier, de ce qu’il a envie pour s’évader mentalement de sa cellule. Je n’écris pas encore mes textes mais j’y pense. Pour l’instant il faut dire que je chante en italien et je ne maîtrise pas assez la langue pour écrire des textes en italien, c’est par contre une langue fluide pour ma voix.

 

Vous chantez rarement en français, c’est parce que votre univers musical ne s’y prête pas ?

 

Non je ne pense pas, chanter en français est tout à fait jouable, faisable et je pense que nous y viendrons. C’est vrai que je me partage entre le lyrique et la variété. Il est peut-être plus facile de chanter de la variété en français que du lyrique. Le lyrique permet une fluidité que je n’ai pas dans la variété mais la palette des émotions est assez large donc petit à petit je peux proposer des chansons dites de variétés sans pour autant délaisser le lyrique, la variété n’est pas mon univers premier et ne le sera pas.  Ce serait bête alors que ça marche pour moi du côté lyrique d’abandonner et repartir à zéro. Mais un album entier en français n’est pas à l’ordre du jour.

 

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Vous envisagez donc d écrire prochainement vos textes ?

 

Bien sur que c’est à envisager, j’aime évoluer et c’est nécessaire donc ça devient un besoin pour moi de me lancer d’autres défis. Il est encore un peu tôt pour me lancer dans cette aventure mais un jour, je signerais mes textes.

 

 

Sur ce nouvel album, on trouve deux artistes féminines assez loin de votre univers, Sofia Essaidi et Dominique Magloire. Comment avez-vous pensez à elles pour leur proposer de collaborer sur votre disque ?

 

Sofia, je la connaissais un peu mais c’est surtout Quentin Bachelet avec qui j’ai travaillé mon album qui la connaissait. Ils se sont connus il y a plus ou moins 7 ans, un peu à la même période où je rencontrais Quentin. Lorsque nous avons cherché à trouver une artiste qui pourrait m’accompagner son nom est vite sorti et lorsqu’elle est arrivée en studio, on savait que le choix était bon. Sofia c’est une bosseuse comme moi et elle à tout de suite su se mettre à l’aise dans mon univers. Il fallait une personne qui ose entrer dans mon univers, elle a été de suite dans la bonne interprétation. Je suis très fier de notre collaboration.

 

Pour Dominique Magloire, je la connaissais aussi un peu. J’ai eu l’idée de la contacter après avoir visionné plusieurs vidéos dont le duo entre Freddy Mercury et ……. Sur Barcelona. J’ai pensé à Dominique et je ne me suis pas trompé. Sur le Lac des Cygnes, le mélange de nos voix marche bien.

 

Nous sommes en plein DALS, vous auriez pu faire ce genre d’émission ?

 

Oh oui pourquoi pas, comme je vous le disais, j’adore relever des défis mais je suis un bosseur et même si la danse n’est pas mon art de prédilection, je peux vous dire que j’aurais bossé dur. Je n’ai pas encore pu regarder attentivement l’émission, d’ailleurs je regarde peu la télé mais j’adore découvrir de nouvelles choses. Je ne me serais peut-être pas orienté vers la danse plus vers le mannequinat ou le cinéma. Je me donne à fond pour ne pas me planter.

 

Vous a-t-on déjà proposé des scénarios ?

 

Pas encore mais ça me tenterait, je profite d’ailleurs pour lancer un appel aux réalisateurs (rire).

 

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A quelques jours de la sortie de votre album que ressentez-vous ?

 

J’ai hâte, évidemment il y a toujours un peu de stress mais je suis serein car on a beaucoup travaillé sur ce disque pour toucher le public, les fans. On a fait les bons choix et je suis fier de ce disque. Je crois qu’il plaira aux fans et qu’il touchera encore plus de monde mais je suis confiant.

 

Une tournée est-elle prévue ou ce n’est pas encore d’actualité ?

 

On y pense mais on va d’abord se concentrer sur la sortie de l’album et voir comment le public le reçoit. Sa réaction est importante et pour le moment, on va se concentrer sur la promo.

 

L’Eurovision, ça vous a changé ?

 

Ce fut une expérience fantastique et si je devais recommencer, je le ferais. J’ai vraiment apprécié cette expérience et peu importe la place que j’ai obtenue au final. Ca m’a permis d’avancer. J’aurais été tenté de vous répondre que je n’ai pas changé mais en réfléchissant, oui ça m’a changé. J’ai pris conscience de certaines choses. J’ai été traité comme une star internationale car on me voyait gagnant, durant deux mois tous les médias étaient derrière moi mais je me suis pris une claque. Je me suis heurté de plein fouet à la vraie vie d’artiste. L’échec fait partie de cette vie. Il faut accepter et avancer. Se servir de chaque expérience. L’Eurovision m’a aussi permis de toucher de nouvelles contrées, d’aller à la rencontre d’autres pays.

 

 

J’ai parfois lu dans les médias qu’on vous trouvait trop lisse, moi je trouve que c’est injustifié d’autant qu’il me semble et ça ne tient qu’à moi mais en écoutant l’album, on sent une maturité, une évolution même si c’est un disque de reprises. Pensez-vous à l’avenir ? Commentt le voyez-vous d’un point de vue artistique ?

 

 

Je me projette toujours dans l’avenir car j’ai de grands rêves, de grandes ambitions. L’évolution que vous me dites est voulue, l’Eurovision m’a changé en bien. J’étais souvent exposé en télé, dans les médias et j’ai continué d’apprendre avec des hauts et des bas. Je m’accomplis. Qu’on me trouve trop lisse, je peux l’accepter car à mes débuts je n’avais pas trouvé ma place dans ce milieu mais les rencontres, les réussites comme les échecs vous font grandir et c’est une évolution naturelle. Je sais vers où je vais et ce que je ne veux pas pour ma carrière. Cependant, je continue d’apprendre.

 

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Sur Influence, la tradition veut que l’artiste donne son mot de la fin :

 

Que dire ? J’espère que l’album plaira à mon public et qu’il séduira d’autres personnes. Je suis fier de ce disque et j’aimerais qu’il soit apprécié, aimé. Ensuite je voudrais souhaiter beaucoup de bonheur aux gens car moi j’en ai tellement de faire ce métier et de recevoir autant d’amour. Ma vie est remplie de bonheur et tout le monde mériterait de connaître ce bonheur.

 

Influence remercie Amaury et nous vous proposons de (re)découvrir son clip, Una Parte Di Me: