Jérémy Amelin en interview sur influence

Jérémy Amelin a tourné la page sur son passage dans une célèbre émission de télé-réalité. L’artiste n’a pas disparu pour autant et a suivi tout simplement sa route, une route qui l’a conduit à se produire sur plusieurs scènes,a développé une marque de vêtement dont il est le créateur et à poursuivre sur la voie du succès.

Il fait son grand retour avec un single, Dans L’un l’une, qui est un véritable succès avec plus d’un million d’écoutes sur Dailymotion. Un engouement qui devrait servir à l’album, prévu pour septembre 2009.

Jérémy Amelin est aujourd’hui sur Influence pour nous parler de son parcours, de ses projets, de sa musique.

1. Depuis que vous êtes sorti de la Star Academy on vous a finalement un peu perdu de vue. Qu’avez-vous fait depuis votre sortie en  2005 ?

 

            En réalité ça ne fait qu’un an que je me suis mis volontairement dans l’ombre… Malgré cela, j’ai fait plus d’une centaine de concerts à travers toute la France, j’ai occupé pendant trois semaines le Théâtre de Dix Heures à Paris. J’ai développé ma propre marque de vêtement Elektrode by Jérémy Amelin, dont je suis moi-même le créateur. J’ai ouvert ma boutique à Châtelet au cœur de Paris. J’ai sorti un single début 2006 classé 13ème au TOP 50, et après quelques mois de nouvelles collaborations me revoilà avec mon second single « Dans L’Un, L’Une » et nouvel album prévu pour Septembre 2009 !

 

2. Après autant de médiatisation, est-ce facile de se faire plus discret ?

 

            J’ai rendu la chose facile et ça m’était nécessaire ! J’ai préféré me mettre à l’écart de ce monde pour travailler, rencontrer de nouveaux artistes, compositeurs, producteurs afin d’avancer concrètement sur mon propre album. Avec le recul, j’ai vraiment bien fait !

 

3. La page est tournée pour vous sur cette période de télé réalité ?

 

            C’était une vraie expérience de vie mais c’est trop loin derrière moi maintenant. Trois années se sont écoulées et j’ai beaucoup changé ; la télé réalité c’est bel et bien terminé. 

 

4. Pensez-vous être privilégié ou pas du tout dans cet univers artistique que vous avez choisi ?

 

            Privilégié ? Je ne sais pas vraiment sur quel plan je le serai… L’univers électro est un choix et une envie mais pas un privilège. Je n’ai pas plus de passe-droits qu’un autre, surtout que personne ne m’attendait là !

 

5. Vous êtes artiste, que pensez-vous du téléchargement illégal ? Avez-vous une idée sur ce qu’il faudrait faire pour remédier à ce problème ?

 

            C’est évidemment agaçant, chanter est avant tout une passion mais c’est aussi un métier, personne n’aimerait aller au boulot et ne pas gagner sa vie. Il y a encore peu de temps, il y a avait beaucoup d’albums avec de moins en moins de pistes, de moins en moins de bonnes chansons sur les albums en dehors des singles, les prix ont atteint des sommets, les plateformes légales n’étaient pas très rependues alors que d’un autre côté des sites « illégaux » étaient déjà bien au point. Le contre coup était prévisible ! Mais aujourd’hui je pense que peu à peu les gens recommence à télécharger légalement, ils prennent conscience que c’est la survie des nouveaux artistes qui est en jeu, et après tout 0,99€ la piste ce n’est pas cher pour se faire plaisir et permettre aux artistes de continuer à vous faire plaisir…

 

6. Patricia Kaas a proposé son nouvel album en téléchargement légal des mois avant sa sortie physique, elle a également proposé cet album au téléchargement pour 6 euros. Pensez-vous que ce sont des solutions appropriées pour que les artistes puissent continuer à vendre ?

 

            Le système de Patricia Kaas a été beaucoup critiqué et on la accusé de bradé son album pour vendre… mais bon c’est l’esprit français qui veut ça, à l’étranger c’est déjà très rependu. Certains artistes aux USA proposent leur nouvel album pour $6,00 le mois suivant la sortie. Je ne pense pas qu’il y a, actuellement, de remèdes miracles, l’avenir est, je crois, avant tout la scène !

 

7. Vous avez sorti un premier single qui a connu un succès d’estime, pensez-vous qu’avec plus de conviction de la part de TF1, d’Endemol et de votre maison de disques, le titre aurait pu mieux fonctionner ?

 

            Avec des « si »… Mon single est entré 13ème au TOP 50 dès sa sortie, sans clip, sans promo et a reçu de très bonnes critiques, ce qui est vraiment flatteur. Cependant, un minimum de soutien de TF1 ou Mercury aurait pu apporter davantage, c’est certain. Mais quand on vous dit qu’il n’y aura ni clip, ni album pour ne pas faire d’ombre à Magalie Vaé et Grégory Lemarchal qui ne vendaient pas assez, et qu’on insiste en disant que « l’électro ne marchera jamais en France, même pas pour Madonna »… il devient évident que vous n’êtes pas dans la bonne maison de disques (rires) !

 

8. Vous semblez avoir envie de toucher à tout (chanson, musique, confection de vêtements, jouer la comédie, etc…), n’est-ce pas difficile dans ce milieu de se disperser ?

 

            Réaction très française, mais c’est vrai que je me suis moi-même posé la question, et la réponse est simplement non. Je fais les choses avec mes tripes, mes goûts, mes envies… alors quand on regarde tout ce que je fais dans l’ensemble, tout est cohérent et fidèle à ce que je suis.

 

9. Parlez-nous un peu de votre nouveau single : « Dans l’un, l’une » ?

 

            Ce second single est l’amorce de mon retour… J’ai choisi ce titre à la suite du show-case que j’ai fait au Queen sur les Champs-Elysées début 2008, j’ai interprété ce titre et le public a vraiment très bien réagi. Cette chanson parle de sexe mais pas que, c’est électro mais pas que, c’est en Français mais pas que… Pour moi, c’est un single et un mélange des choses que j’aime.

 

10. Pourquoi cette orientation très dance ?

 

            Ca n’a rien de nouveau pour moi, je l’ai toujours dit et j’ai toujours voulu faire de la musique électro, cela depuis mes 16 ans… Cela vient sûrement de mes influences radicalement opposées.

 

11. Une version anglaise a été enregistrée, vous espérez faire une carrière internationale ? Vous pensez que l’ambition chez un artiste est importante ?

 

            La version anglaise n’est pas une ambition, mais simplement un moyen de donner une nouvelle dimension au single tout comme sa version club par exemple. L’ambition est évidemment une valeur importante dans ce métier, mais c’est encore mieux quand c’est de l’inconscience mais il ne faut pas brûler les étapes, la carrière internationale ce n’est pas pour tout de suite.

 

12. L’album est-il déjà prévu et que pouvez-vous nous en dire ?

 

            Oui !!! Pour la rentrée Septembre…  Il sera évidemment très électro mais sans pour autant en oublier le coté pop, rock et l’émotion. Je n’en dis pas plus, il est en cours de finalisation.

 

13. Vous avez le sentiment que vous devez vous battre pour vous imposer ? Dans ce milieu, les places sont chères et rares au final ?

 

            Me battre non, preuve étant le succès de mon nouveau single sur les plateformes de téléchargement légal sans avoir eu besoin de me « battre ». Ensuite, « chères et rare » c’est possible mais uniquement pour être le premier de la classe, pas pour faire ce qu’on aime. Il faut effectivement combattre mais pas les autres, simplement soi-même pour toujours repousser ses propres limites.

 

14. Avez-vous toujours voulu être artiste ou cette envie s’est développée petit à petit ?

 

            D’aussi loin que je me souvienne, c’était au CP qu’on m’a demandé ce que je voulais faire comme métier une fois plus grand, j’ai répondu : « Je chanterais Stone ! » (Rires). En réalité, c’est mon frère qui chantait sans cesse Starmania à la maison, c’est en l’imitant que j’ai découvert ma passion et lui qui depuis ne chante plus du tout…

 

15. Avez-vous des regrets dans votre parcours artistique, dans vos choix ?

 

            Je ne crois pas, en tout cas pas encore ! Il y a du bon et du moins bon comme sur tout parcours et des moments plus agréable que d’autres mais ainsi va la vie. Je me suis toujours promis, depuis mon arrivée à Paris pour tenter ma chance, de ne jamais vivre avec des regrets.

 

16. Depuis votre participation à l’émission, avez-vous pris conscience de certaines choses par rapport au show-biz ? A vos attentes ? A vos envies ?

 

            Ma vraie chance est que je ne m’attendais à rien, je ne me faisais aucune illusion. J’ai fais le choix d’être artiste en me disant que ce serait très compliqué, très incertain et parfois même très injuste. Aussi, il ne faut jamais faire ce métier pour la célébrité. Tout cela a fait que je ne suis jamais tombé de haut. Cet univers est tel qu’il est, il faut juste l’accepter.

 

17. Jérémy acteur c’est envisageable ? Quel rôle aimeriez-vous jouer ?

 

            Possible ! C’est une vraie envie mais aucune urgence pour cela. J’aime les films d’auteur comme « De battre mon cœur s’est arrêté », les films dérangeants comme « Irréversible » ou les blockbusters particuliers comme « Fight Club » mais pourquoi pas une bonne comédie à la française !

 

18. Récemment s’est tenue la soirée des Restos du Cœur, que pensez-vous de ce genre d’émission ?

 

            C’est une excellente chose, mais je ne vous apprends rien ! Des artistes et des sportifs sans prétention qui montent sur scène avec des costumes et des décors quasi-tous de récupération pour faire un maximum de profits pour ceux «  qui ont faim et qui ont froid » c’est forcément une belle action, et en plus quand c’est un énorme show télédiffusé comme il en existe peu c’est génial. Dommage que cela n’existe que dans de pareilles circonstances.

 

19. Vous trouvez important lorsqu’on est connu de mettre son nom pour défendre une cause ?

 

            Bien évidemment, mais uniquement si c’est pour agir et pas pour se faire de la pub. Il existe beaucoup d’associations alors il est difficile de répondre positivement à tous mais en ce qui me concerne, lorsque c’est possible je le fais avec plaisir.

 

20. Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus touchées ?

 

            Un jour Patrick Bruel m’a croisé dans un studio, il est venu vers moi et m’a dit « Jérémy, je te trouve très pertinent ». Je ne saurai décrire mon sentiment à cet instant… Mais ça m’a vraiment marqué !

 

21. Vous pourriez composer pour d’autres artistes ? Vous a-t-on déjà contacté dans ce but ?

 

            Ecrire oui pourquoi pas, avec grand plaisir même. Pour le moment on ne m’a pas contacté dans ce but, mais peut-être après mon premier album, j’en serais très fière.

 

22. Si vous deviez faire un duo avec un(e) artiste connu (e) ?

 

            Si je devais choisir, je pencherais pour Britney Spears pour son coté sexy ou Pink pour sa trash-attitude, je dirais aussi Moby parce qu’il est mythique. Pour un featuring avec un DJ, je dirais sans hésiter Tiesto. Mais il y a tellement d’artistes que j’admire !

 

23. Avez-vous un scoop pour nos weblecteurs ?

 

            Le prochain single est pour fin Juin, pile à temps pour le télécharger sur vos iPods avant d’aller sur les plages d’Ibiza ou Barcelone…

 

24. Revenons sur le succès de votre nouveau single : « Dans L’Un, L’Une », quand sortira-t-il dans le commerce, est-ce prévu ?

 

            Depuis sa sortie le 23 mars dernier, il reste classé 2ème des ventes iTunes ELECTRO (albums) et 3ème des ventes DANCE (albums). Pour le moment, il est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légal (iTunes, Fnac Music, Virgin Mega, etc, etc).

 

25. Plus d’1.000.000 d’écoutes sur Dailymotion c’est pas mal, ça doit vous rassurer de savoir que des personnes veulent écouter votre travail et que vous n’êtes pas oublié, comment vivez-vous ce succès ?

 

            Un million ce n’est plus être rassuré, c’est être littéralement agréablement surpris ! Ce qui me touche avant tout le plus, ce ne pas le nombre d’écoutes, parce qu’il y aura toujours beaucoup de curieux, mais c’est que ça plaise au bout du compte à bien plus que la majorité, et là je suis heureux !

 

26. Le contact avec les fans est important et parfois inquiétant. Cet amour qu’on reçoit est-ce facile à gérer ?

 

           

            Effectivement, ça m’est arrivé d’être déstabilisé par un ou un fan… certaines réactions extrêmes ou certains courriers peuvent faire peur, même si ce n’est que de l’amour. Tout ce qui est extrême est perturbant, et inhabituel, mais il faut rester reconnaissant et proche de ceux qui nous aime bien. Il faut toujours garder un petite distance histoire d’éviter les débordements d’affection.

 

27. Comme le veut notre tradition sur Influence, le mot de la fin est pour vous Jérémy ?

 

            Il n’y a jamais de fin… juste un à très bientôt dans vos clubs et iPods. Je suis très content que mon univers et mes sons vous plaisent et je ne saurais jamais assez vous remercier pour ce soutien. Merci encore à tous !

 

Merci pour cette interview et Influence soutiendra évidemment le single et l’album de Jérémy Amelin et nous vous tiendrons au courant de son actualité.

 

 

EVENEMENT : Tom Cruise en interview sur Influence.

Prusse-orientale, 20 juillet 1944. Hitler se penche au-dessus de la table en chêne pour examiner des cartes. La bombe explose…

 

Valkyrie, par le réalisateur d’Usual Suspects, reconstitue minutieusement la tentative d’assassinat qui visait à libérer l’Allemagne de la dictature d’Adolf Hitler.

 

Tom Cruise est l’unique choix du réalisateur, Bryan Singer pour le rôle du héros allemand Stauffenberg alors qu’à l’époque un débat suivi d’un mini scandale secoue l’Allemagne qui ne voit pas d’un très bon œil que le rôle d’un des héros de la résistance locale soit tenu par un acteur américain, scientologue de surcroît. Aujourd’hui, force est de constater que Bryan Singer avait raison d’imposer Tom Cruise dans ce rôle.

 

C’est avec un immense honneur qu’Influence reçoit donc l’acteur pour une interview exceptionnelle.

 

 

Ce film raconte un fait divers historique, un complot visant à assassiner Hitler. Vous connaissiez ce fait historique ?

Je dois bien reconnaître que je ne connaissais pas toute l’histoire. Je me souvenais de ce fait historique avec quelques détails comme le fait que la bombe était placée sous une table mais je ne savais pas le déroulement des faits. Lorsque j’ai obtenu le scénario, je l’ai découvert et parcouru comme si je lisais un excellent thriller rempli de suspens.

 

Vous pensez que c’était important qu’on fasse un film sur ce fait historique ?

Je pense que oui. Vous savez quand on parle d’Hitler, on se demande toujours pourquoi personne n’a pu le tuer, l’arrêter dans sa folie. C’est important de souligner qu’il y avait au sein même de l’armée allemande des personnes contre lui et contre ses crimes.

 

La fin du film n’est un secret pour personne. C’est un handicape pour le film ?

Pas du tout. Il y a des films où vous connaissez déjà la fin, Titanic, tout le monde sait ce qui va arriver mais le principal n’est t pas là. Ce qui va compter, c’est la façon dont on raconte l’histoire.

 

Peut-on dire que vous avez avec le personnage principal du film, Stauffenberg, un point commun, c’est si je ne me trompe pas, l’attachement à la famille ?

Je suis d’accord avec vous. Ma famille est ce qu’il y a de plus important pour moi tout comme Stauffenberg était préoccupé par le sort de sa famille. Cet aspect là m’a aussi beaucoup touché.

 

Dans le film, vous avez du porter un bandeau sur l’œil. Je crois que ce fut difficile pour vous ce détail à porter ?

 

Ce n’était pas facile à porter. J’en ai même perdu mon équilibre alors imaginez ce que ça devait être pour Stauffenberg. Mais ce fut aussi pour moi un challenge dans mon jeu d’acteur. J’ai du communiquer des émotions avec une partie essentielle de mon visage en moins.

En devenant pour le film, Stauffenberg, vous êtes-vous mis à sa place en imaginant ce que vous auriez pu faire ?

J’y ai bien sur pensé et je ne sais pas si j’aurais eu le même courage. C’est difficile de se mettre à la place de quelqu’un. Il faut aussi se remettre dans le contexte de la situation. Non, vraiment je ne sais pas ce que j’aurais fait à sa place. Je ne crois pas que Stauffenberg se voyait comme un héros. Il a juste voulu à sa manière trouver le moyen de stopper cette guerre et arrêter la folie meurtrière d’Hitler. Il était prêt à se sacrifier pour épargner des vies.

 

Votre femme, Katie Holmes, est actuellement sur les planches. Vous l’avez vue ?

Oui et je peux vous dire qu’elle est extraordinaire.

 

Une certaine presse n’hésite pas à raconter que votre femme doit tout vous demander avant de pouvoir faire quelque chose ? Ce n’est pas un peu lourd de lire toujours ce genre de chose ?

Je trouve ça hilarant tous ces ragots. Vous savez si les gens ont envie de croire ce genre de choses c’est triste…et ceux qui croient ça, ne savent vraiment pas qui je suis  et encore moins qui est Katie.

 

Permettez-moi de revenir sur ce qui s’est passé lors de l’émission d’Oprah Winfrey, on vous voyait bondir sur votre fauteuil pour déclarer devant tout le monde à quel point vous aimiez Katie. Plus tard, vous avez ouvertement critiqué l’actrice Brooke Shields qui avait reconnu prendre des médicaments pour soigner une dépression. On ne peut pas dire que vous vous êtes épargné sur le point de vue image médiatique. Ca en a déçu plus d’un. Vous en aviez conscience ?

J’en ai fait trop et je l’ai payé. A l’époque, la Paramount n’a pas hésité à mettre un terme à notre contrat. Ca été comme un coup de massue. En même temps, la fin de nos relations professionnelles m’a permis de me rendre compte que le signal d’alarme venait de retentir. Je me suis rendu compte d’avoir été trop loin. Vous savez en ce qui concerne Brooke Shields, je ne suis vraiment pas quelqu’un qui a l’habitude de juger les autres. Je n’ai pas communiqué comme j’aurais voulu le faire. J’avais vécu pas mal de choses et on en racontait pas mal aussi…J’en ai évidemment tiré des leçons.

 

Valkyrie n’a pas été un tournage de tout repos pour vous avec la polémique qui a secoué l’Allemagne lorsque Bryan Singer (le réalisateur) a révélé votre nom pour interprété Stauffenberg ?

Stauffenberg représente beaucoup pour les allemands et je comprends. En même temps, mon image a été écornée, ce n’était pas le moment le plus propice à faire parler de soi mais voilà…je pense que lorsqu’on regarde le film, on peut très bien voir tout le travail qui a été fait et tout le respect qui nous a guidé dans ce tournage. Nous avons pris toutes les précautions pour rester fidèle à la réalité des faits. Ce film n’est pas un documentaire mais nous avons tenu à présenter les véritables évènements de la façon la plus fidèle. On a d’ailleurs montré le film à des historiens et ils ont validé notre travail. Je pense qu’après avoir vu le film, les critiques seront plus indulgentes qu’au moment où nous avons commencé le tournage.

 

La tradition vaut que nous laissions le mot de la fin à notre invité sur Influence ?

J’espère pouvoir continuer à divertir le public. Je suis là pour ça. 

Enya: Son interview sur Influence

 


La voix magique venue d’irlande, Enya fait la promo de son nouvel album, And Winter Came… un nouvel album qui annonce le froid de l’hiver mais qui contient 12 chansons pour se réchauffer. 12 flocons de neige qui s’écoute dans le calme.

 

Enya c’est 20 ans de carrière, plus de 70 millions d’albums vendus dans le monde et une magie omniprésente qui ne fait pas défaut, une fois de plus, à son nouvel opus.

 

20 ans de magie…Enya qui avoue être lente à composer ses mélodies n’a pas vu le temps passer ni compris le succès qu’elle engendre.

 

1.Votre disque a pour thème l’hiver, est-ce une saison que vous aimez?

 

Oui…J’aime l’hiver. C’est en général pendant cette période de l’année que je compose le plus. Au début, nous pensions sortir un album de Noël, mais, au fil du temps, c’est devenu un disque d’Enya.

 

2.Si « And Winter came » sonne tout à fait comme un disque d’Enya, il y a pourtant d’autres influences?

 

Vous devez penser au titre, My!My! Time Flies. une chanson de Jimmy Faulkner, un héros de la musique irlandaise, mort récemment. je trouve qu’il y a un peu des Beatles dans ce titre. Nous pouvions explorer d’autres voies. Laisser libre cours à mes envies et à celles de mes deux fidèles complices. Nous n’avions pas d’agenda, nous nous sommes laissés guider par ce que nous avions envie de faire. Rien n’était calculé. nous avons avancé au feeling.

 

3.Certains médias vont dire qu’il n’y a pas de tubes sur cet opus?

 

Nous n’avons pas pensé Nicky (NDR: Nicky Ryan, son producteur), Roma (NDR: la femme de Nicky et parolière) et moi à composer un hit. Nous ne sommes pas obligés de chercher à faire un succès pour les hits. Nous avons la chance de ne pas avoir à courir après le succès.

 

4.Presque tous les textes sont cette fois en anglais sauf le dernier titre de l’album qui est un chant traditionnel. C’était aussi une envie que de s’exprimer en langue anglaise?

 

Je pense que ce sont juste les chansons qui le demandaient…Nous avons été très attentifs à ce qui était le mieux pour les arrangements musicaux.

 

5.Pourquoi faut-il attendre si longtemps avant d’avoir de vos nouvelles?

 

Je ne suis pas quelqu’un qui démarre au quart de tour, je suis lente au démarrage. Il me faut un temps fou pour composer mes mélodies et je dois vraiment m’imposer une vraie discipline. J’avoue aussi que lorsque je me mets à travailler, je ne sais jamais où cela va me conduire.

 

6.Enya sur scène, c’est envisageable?

 

Je n’ai pas le temps de penser à un concert. Je me concentre sur le moment présent et ce moment, c’est la promo de cet album. Je sais que ça fait 20 ans qu’on m’attend…Si ça se fait, je pencherais plus pour une prestation filmée.

 

7.Pourquoi?

 

Pour une simple raison, il faudrait réunir un grand nombre de musiciens sur scène et ça rendrait complexe l’infrastructure à mettre en place. J’aime évidemment jouer, c’est toute ma vie. Plus jeune, j’ai parfois chanté sur scène, et j’adorais vraiment cette sensation. Mais aujourd’hui, je ne sais pas… Je dois me sentir prête…Choisir le bon moment…

 

8.Qu’est-ce qui compte le plus pour vous en ce moment avec la sortie de cet album?

 

L’envie de faire connaître et aimer l’album. plus on hésite à monter sur scène, plus les attentes sont grandes. Je pense que le public s’imagine pas mal de choses si il devait se déplacer pour un concert et il s’attendrait probablement à des miracles. Nous y réfléchissons…Pour le moment je laisse vivre l’album tel quel.

 

9.Vous composez parfois des musiques de films comme pour la trilogie du  » Seigneur des Anneaux » de Peter Jackson. C’est un moment d’égarement dans votre carrière?

 

Vous savez on me demande souvent de composer pour des films et je réponds presque Non à chaque fois. J’ai même refusé le plus gros succès de tous les temps, Titanic, parce qu’il fallait travailler avec d’autres personnes. Je ne voulais pas que ma musique sonne différemment. Ma musique c’est ma signature.

 

10. Enya, pourriez-vous collaborer avec d’autres artistes?

 

Non…Sans doute parce que j’ai tellement l’habitude d’avoir le contrôle de ma musique, puisque je l’écris. Et je n’ai pas envie d’autre chose: cette façon de faire me correspond bien.

 

Retrouvez l’album, And Winter Came dans tous les bacs des disquaires…

 

 

 

 

Corbier Invité d’Influence la semaine prochaine

Mardi 13 mai 2008, Influence recevra en interview Corbier. L’ex-complice de Dorothée dans Récrée A2 puis dans le Club Dorothée reviendra sur son parcours, sur sa rencontre avec un Grand Monsieur de la chanson, George Brassens, sur ses années passées à jouer le clown dans les émissions pour enfants avec JAcky, Ariane ou Dorothée.

Une interview sans langue de bois pour une très belle rencontre avec un artiste sincère, simple qui reste un visage connu par des millions de grands enfants qui ont grandi avec ce sympathique artiste qui chantonne…

Corbier sera en Interview sur Influence mardi 13 mai 2008 dès 10h00.