L’invitée d’Influence: Kate Walsh (Grey’s Anatomy/Private Practice)

Après Marg Helgenberger, actrice dans Les Experts Las Vegas, Influence reçoit la très belle Kate Walsh pour une interview exceptionnelle. Découverte dans la série Grey’s Anatomy où elle venait semer la zizanie dans le couple formé par Derek et Meredith, Kate Walsh devait jouer 5 épisodes et puis repartir. C’était sans compter sur la popularité de son personnage qui lui aura valu de devenir le personnage central du spin-off, Private Practice.

A la base, votre personnage d’Addison Shepherd ne devait rester que dans 5 épisodes de Grey’s Anatomy, avez-vous été surprise par le succès de ce personnage?

Oui, elle débarquais pour réapparaître dans la vie de son ex-mari, Derek, le héros amoureux de la gentille Meredith, le personnage central de la série et je devais jeter le trouble entre eux. Je me disais que le public allait m’attendre avec des pierres à la sortie du studio (rires) mais j’ai été agréablement surprise. Quand on m’a proposé d’être à mon tour le personnage principal du spin-off, je n’en revenais pas pour le personnage. Addison avait su plaire aux gens. Quel parcours!

Ce ne fut pas difficile pour vous de quitter une équipe pour aller vers l’inconnu?

 

Je dois beaucoup à Grey’s mais Private Practice était un formidable défi pour moi. Je n’étais plus la méchante sorcière de Grey’s et la série se démarque de sa grande soeur. Nous avons trouvé un certain équilibre. Je suis ravie de vivre cette nouvelle aventure.

 

En regardant votre série, on a l’impression que tous les médecins sont sexy. Qu’est-ce qui peut bien les rendre ainsi selon vous? Dans la vie de tous le sjours, on ne croise pas autant de médecins sexy.

 

On peut dire que notre créatrice, Shonda Rhimes, a voulu un casting plutôt hot. Elle a opté pour ce côté sexy des comédiens. C’était du voulu à la base et elle a écrit la bible de la série dans ce sens. Pour ma part, je les trouve craquants parcequ’ils sont avant tout vulnérables. Comme dans toutes les professions, il y a des personnes sexy et d’autres pas. Quand Ally McBeal a popularisé le métier d’avocat, on a de suite dit que c’était une profession sexy et les gens ont posé un autre regard sur les avocats.

 

Private Practice est-elle le clone de Grey’s Anatomy, sa série mère?

 

Je ne pense pas que Private Practice soit le copié collé de Grey’s. Là-bas, on s’attarde sur des docteurs en début de carrière. Ils ont encore des moments où ils réagissent comme des étudiantsvoire comme des enfants alors qu’ils sont adultes. Dans notre série, on voit des médecins qui ont une carrière. Ils doivent agir et réagir en adulte. Grey’s Anatomy  est essentiellement confinée dans les couloirs de l’hôpital, il y a peu de scènes en extérieurs alors que dans Private Practice, nous sommes à Los Angeles et on utilise les décors extérieurs.

C’est donc mieux chez vous que chez Ellen Pompéo?

(Rires), je ne dirais pas ça comme ça. J’ai la chance de pouvoir sortir plus, tourner dans des décors naturels. Le tournage est aussi moins sous pression, les médias sont moins focalisés sur nous et on est dans ce sens plus tranquille pour tourner. Ellen fait un travail formidable sur Grey’s Anatomy. Il n’y a pas de rivalité antre nous.

Pouvez-vous influencer la vie de votre personnage?

 

Shonda est très à l’écoute de nos remarques. Il arrive qu’on ne soit pas à l’aise avec certaines répliques ou qu’on se demande dans quelles direction va aller nos personnages. C’est normal mais on fait confiance à notre créatrice car c’est elle qui sait dans quelle direction les personnages vont aller. La seule chose que je lui demande c’est d’ajouter un peu d’humour et je pense qu’Addison en a. Moi, je viens de la comédie et j’ai besoin de cela même dans une série dramatique.

 

Vous auriez aimé qu’Addison reste avec Derek?

 

Je me suis demandé si ça aurait été possible. Dans ce cas, je pense que là j’aurais pu m’attendre à avoir des insultes de la part des fans de la série. Derek est fait pour Meredith. Je préfère cette situation. Je crois que si Addison avait vraiment séparé le couple Derek-Meredith, tôt ou tard ses jours auraient été comptés et puis je n’aurais pas pu rencontrer l’équipe de Private Practice.

Votre série a moins d’audience que Grey’s Anatomy, vous faites parfois l’aller-retour entre les deux séries pour un épisode ou deux. Pourriez-vous revenir dans Grey’s Anatomy définitivement?

Notre audience n’est pas catastrophique, il faut parfois un peu de temps pour se faire sa place et je trouve qu’on ne s’en sort pas trop mal. La deuxième saison a trouvé ses marques, il faut dire que la première avait été réduite à cause de la grêve des scénaristes. Pour en revenir à votre question, non ,je ne crois pas pouvoir revenir en arrière. J’aime retrouver les acteurs et l’équipe de Grey’s parceque nous avons formé comme une famille et ça fait du bien de les revoir…épisodiquement. C’est un peu comme revenir chez ses parents, ça fait un bien fou mais on sait qu’on va repartir vers sa vie.

Mais vous avez conscience que la série pourrait s’arrêter?

Oui c’est le sort de toutes les séries y compris les Experts ou Grey’s. On ne sait pas combien de temps peut durer une série. Si Private Practice devait s’arrêter, je ne suis pas certaine que j’aurais envie de repartir vers Grey’s Anatomy. Peut-être pour des apparitions.

Vous avez été mannequin, c’est aussi un autre univers?

Croyez-moi ça n’a pas duré longtemps. Mais pour moi, je l’ai plus vécu comme une plaisanterie dans ma vie. J’enseignais l’anglais à des japonais et on m’a conseillé de tenter ma chance dans ce milieu.Ce n’était pas fait pour moi. Je me sentais ridicule. J’étais trop grande pour les vêtemetns japonais et je n’étais pas à ma place. J’avais l’impression d’être un personnage de dessin animé voire pire, d’être Godzilla.

Quand vous étiez enfant, est-ce qu’une actrice vous faisait rêver?

J’adorais Katharine Hepburn. Je la trouvais magnifique. J’aimais beaucoup les actrices de cette époque là.

Aujourd’hui, c’est vous qui faites rêver pas mal de monde?

C’est flatteur mais ça fait aussi peur. Biensur être connu vous expose à recevoir de l’amour de la part de vos fans mais c’est malgré tout violent. Un jour vous n’êtes presque rien, un autre on vous voit dans une série poupulaire et vous devenez quelqu’un qu’on aime ou déteste et un autre jour, quand la série n’a plus de succès, vous redevenez presque rien pour les gens.

Vaut mieux avoir du succès que pas du tout?

Oui biensur mais le succès transforme votre vie. Il faut alors vous protéger du regard des autres, se méfier des réactions trop enflammées, la vie change à partir du moment où vous devenez célèbre. Il y a du bon et du moins bon.

Vous avez fait la une pour votre mariage et puis pour votre divorce assez rapide?

C’est justement ce que je voulais dire. Mon mariage et mon divorce ça fait partie de ma vie privée. Il n’y a pas eu de drames qui m’ont fait divorcer, c’est la vie. Des tas de couples divorcent ou se séparent sans faire la une des journaux sans que les médias ne cherchent à trouver une faille ou un scandale. En même temps, je ne me sens pas persécutée comme d’autres artistes. Je ne vis pas dans l’obsession d’être pousuivie par les paparazzis. Je ne fais rien pour et c’est aussi bien comme ça.

Merci à Kate Walsh pour cet agréable moment. Private Practice devrait être diffusée sur TF1 prochainement alors que la saison 2 est diffusée tous les samedis chez nos amis belges sur RTL TVI à 20h45

 

L’invité d’Influence: Florian Etienne

A l’occasion de la sortie en DVD du spectacle intégral, Cléopâtre: La dernière Reine D’Egypte, un spectacle de Kamel Ouali et qui a été vu par plus de 500.000 spectateurs. Florian Etienne, qui joue, Marc Antoine, revient sur le succès de cette comédie musicale, sur ses projets dans une interview accordée à notre site.

 

Le grand public te connait désormais grâce à la comédie musicale « Cléopâtre » mais peux-tu nous parler de ton parcours professionnel avant cette aventure ?

C’est assez simple, moi à 17 ans j’ai commencé par le théâtre, ca m’attirait beaucoup. Et ensuite le milieu artistique m’a vraiment donné envie vers 19/20 ans,donc j’ai fait quelques castings cinéma, publicité, spectacle. Comme c’était en Belgique ça restait surtout des petits projets, j’ai mené mon petit bonhomme de chemin jusqu’au jour ou j’ai décidé de monter à Paris. Un parcours assez simple au final

De quelle manière as-tu été contacté pour jour dans Cléopâtre ?

J’avais créé un myspace avec mes propres chansons car en attendant j’ai mon univers et je compose. A travers le myspace, le directeur de casting de Cléopâtre (qui est d’ailleurs le même que pour Le Roi Soleil et Mozart) m’a repéré, il s’agit de Bruno Berbères et il m’a fait passé plusieurs auditions jusqu’à la rencontre avec Kamel qui s’est bien passée et j’ai eu le rôle ensuite. Ca a été assez rapide pour moi.

Connaissais-tu bien l’histoire de Cléopâtre et de l’Egypte avant ?

Je connaissais beaucoup de choses en histoire mais je ne m’étais pas intéressé à l’Egypte mais je m’y suis beaucoup intéressé depuis et j’ai regretté de ne pas l’avoir fait plus tôt. On est d’ailleurs parti en Egypte et on a apprit beaucoup, on s’est aussi documenté pour le spectacle, on a vu des films. Maintenant je connais un peu plus.

Tu joues Marc Antoine, as-tu passé des castings pour jouer un autre rôle ?

Non mais c’est bien de le demander. Il y en a qui ont passé pour 2 rôles mais moi ce n’était que pour Marc Antoine, je correspondais uniquement à ce rôle-ci.

Cela demande beaucoup d’énergie pour jouer un tel spectacle.

Surtout au niveau psychologique car on rencontre beaucoup de gens qui travaillent différemment. Il faut s’adapter au fait que ce soit une grosse production et à Paris. Il y a beaucoup de pression et c’est ce qui est le plus fatiguant. Je ne suis pas danseur car eux répondraient que physiquement c’est très très dur.

Vous êtes une vraie troupe qui passe énormément de temps ensemble, comment est l’ambiance avec les autres chanteurs ?

Ca c’est un de nos points forts ; Même si on n’était pas toujours d’accord sur tout, on est un groupe assez uni et le spectacle a bien fonctionné pour ça car il y a la magie. Tout le monde s’entend bien, il n’y a pas de problème d’égo ou autres.

Tu as donné un concert le 30 septembre 2009 à Paris, est-ce le même public qui te suis à ton avis ?

Oui une grosse partie vient de Cléopâtre et c’est normal, ils viennent pour découvrir un artiste qu’ils ont apprécié. Il y a aussi le bouche à oreille, mais ce n’est jamais gagné car il faut convaincre avec mon propre univers.

Peux-tu déjà nous parler un peu de ton album, par exemple contiendra-t-il tous les extraits en écoute sur ton myspace ?

Je rentre en négociation avec des maisons de disques qui m’ont fait des propositions. Tout ce qui est musical c’est déjà fait, et je préfère une proposition plus petite qui me permettrait vraiment de faire connaître mon album au lieu d’une grosse production. J’ai encore un peu de temps par rapport à Cléopâtre. Mais oui les morceaux sur Myspace pour la plupart seront sur l’album. Les autres c’est un peu pour les tester pour le moment.

Aurais-tu un mot de la fin pour nos lecteurs ?

Je fais un énorme bisou à mes compatriotes Belges et un énorme salut aux Français. J’espère vous retrouver très prochainement dans un projet solo.


L’invité d’Influence: Lestat

Lestat n’est pas le vampire des romans d’Anne Rice mais un jeune artiste de 28 ans qui vient de frapper fort avec un titre et un clip étonnant, Outre-Tombe. Un univers gothique, un cimetière, l’amour comme thème, Lestat chante pour un amour trop tôt parti, une belle histoire d’amour qui n’a pas eu le temps de s’épanouir.

Lestat a traversé des épreuves douloureuses mais la musique et le chant l’ont aidé à grandir, à reprendre goût à vivre et alors que son premier titre, Outre-Tombe attire l’attention, l’artiste est avec nous sur Influence pour une interview exclusive.

1. Bonjour Lestat, pourrais-tu te présenter à nos weblecteurs?

C’est toujours difficile de dire qui on est. Mais si je devais me résumer en quelques mots, un jeune chanteur de 28 ans, auteur de mes chansons. Passionné par la musique et qui s’amuse énormément grâce à ce beau métier.

 

2. Pourquoi avoir pris le prénom de Lestat comme nom d’artiste? parceque c’est la mode des vampires aujourd’hui?

Plutôt parce que j’ai toujours eu l’impression de me faire vampirisé par la vie et le destin. Un jour j’ai décidé de ne plus être victime et de la vampiriser à mon tour.

 

3. Qu’est-ce qui te fascine dans cet univers gothique?

Déjà je connais la douleur physique et psychologique. Le fait d’être seul face à la maladie, au destin, aux épreuves du quotidien aussi. J’aime la solitude, j’ai peu d’amis mais des vrais. J’aime le sombre pour m’y réfugier, guérir mes failles, mes fêlures à mon rythme si j’y arrive un jour.

 

4. Comment est née ta passion pour la musique et pour l’écriture?

J’ai mis des poèmes en musique sur mon blog suite à des événements tragiques qui me sont arrivés. J’ai été repéré par un éditeur (Natsis Music) séduit par mon univers, la douleur de mes mots et paradoxalement à l’espoir qui s’en dégage. Il m’a proposé d’écrire une chanson pour Morgan Royer dont il préparait l’album qui a d’ailleurs donné son nom à cet opus « Le saut de l’ange« . Il m’a ensuite proposé d’enregistrer un album et de tourner un clip pour illustrer le premier single.

 

5. Parles-nous un peu de ton premier single: Outre-Tombe ? Comment est née cette chanson?

C’est un hommage à l’amour de ma vie qui m’a quitté trop vite. On venait de décider d’avoir un enfant ensemble, je sortais d’un cancer elle m’avait soutenue et puis… on a apprit qu’elle avait une leucémie et elle m’a quitté très vite, je n’ai rien pu faire, j’ai eu envie de mourir pour la rejoindre… Outre-tombe à toi je m’abandonne, je serai au mieux au fond c’est le psaume que j’ai écris pour elle. Elle me manque terriblement.

 

6. J’ai lu ta biographie et je dois dire que tu as traversé pas mal d’épreuves: est-ce dans l’écriture et la musique que tu as trouvé l’énergie nécessaire pour te battre?

Totalement c’est mon exutoire, les mots pansent mes plaies. Je ne sais pas si je guérirai un jour, en tous les cas je n’ai plus envie de mourir grâce à la musique qui m’offre une seconde naissance.

 

7. Face à de tels moments comment fait-on pour ne pas sombrer?

On sombre… et puis deux choses se posent à nous. Partir ou rester. J’ai eu la chance d’être sauvé par la providence, elle me devait bien cela je crois. Mais ce n’est pas pour cela que j’aime la vie, j’ai encore un travail à faire sur tout ça. Les blessures ne se refermeront jamais je crois.

 

8. Lorsque tu as écrit Outre-tombe est-ce que tu avais déjà le titre de la chanson ou est-il venu par après?

Il s’est imposé sur le moment. J’écris très vite, je ne pense jamais mes textes. Je couche souvent mes angoisses ou mes peurs sur le papier, ensuite je relis, je corrige les rimes, les pieds avec mon éditeur. Mais en général je fonctionne à l’instinct que ce soit pour moi ou pour les artistes pour qui je crée à chaque fois du sur mesure, puisque j’ai la chance aussi d’être directeur artistique de mon label et de pouvoir m’amuser pour d’autres chanteurs.

 

9. J’ai vu le clip et là encore je dois dire que le visuel est très recherché. Pour un premier clip c’est très original et très rare pour un jeune artiste d’avoir la cahnce d’avoir un tel clip. 

Ton label mise beaucoup sur toi?

Oui énormément. Le clip que tu vois vaut une fortune. J’ai eu beaucoup de chance à un moment donné ou la musique ne marche plus dans le monde entier, de pouvoir faire ce que je voulais sans limite de budget ni de choses imposées. Un second clip va être tourné pour le deuxième single très vite.

 

10. Le réalisateur du clip, Brice Duperrier, était-il un ami? Comment l’as tu approché et comment a-t-il adhéré à tes idées pour ce clip?

Je l’ai connu grâce à un de mes rares amis qui est aussi dans l’artistique. Le feeling est tout de suite passé, d’autant que nous nous sommes connu bien avant que je me lance dans la chanson, donc j’ai eu totalement confiance en lui et je pense que notre collaboration durera très longtemps. En tous les cas de mon côté j’aime travailler avec lui, il est professionnel et précis et quand aux idées que je peux lui proposer toujours très attentif et soucieux que ça me plaise. Il met l’artiste en valeur, en confiance aussi devant l’objectif ce qui n’est pas une chose facile surtout quand on n’a jamais tourné de clip avant. Je suis aussi très exigeant, surtout pour ce premier single qui me touchait particulièrement. 

 

11. Tu remercies Mylène Farmer pourquoi?

Parce qu’on l’écoutait avec ma copine à l’hopital, elle était fan. Quand j’écoute Mylène je me reconnais dans ses textes. La même sensation que la vie peut nous abandonner à chaque instant, qu’elle peut être très belle mais aussi monstrueuse et que parfois la mort est la seule solution, libération possible quand on à trop mal.

 

12. Ta chanson plait et ton clip aussi, c’est important de se dire pour un artiste qu’on arrive à toucher un public?

C’est important d’avoir l’avis du public, en bien comme en mal pour pouvoir progresser. J’apprends sur le tas, d’autres chantent surement mieux que moi, mais j’essaye de faire au mieux. D’emporter les gens avec moi dans mon univers le plus joliment possible.

 

13. Si ta carrière ne devait pas marcher que ferais-tu?

Ecoute je suis comme le Phoenix je crois, je renaitrais une autre fois. Et je continuerai de toute façon à écrire des chansons pour d’autres artistes afin de continuer ma guérison de l’âme, si tentait qu’elle se fasse un jour.

 

14. Je crois que c’est important pour toi de réussir surtout pour rendre hommage à une personne qui t’es très chère et qui est partie bien trop tôt?

Réussir tout est relatif, tu ne réussis pas ta vie parce que tu as un clip qui passe à la télé ou que tu vas faire la promotion de ton album. Moi ce qui m’importe c’est de faire des concerts, de retrouver le public, que des gens me disent comme je peux le dire au sujet de Mylène Farmer que mes chansons les ont aidées un jour, quelque part. Ca oui c’est important. J’ai promis à l’amour de ma vie quand elle est partie que je lui enverrai le plus beau message d’amour le plus puissant que l’on puisse faire sur terre et je crois qu’avec la musique, que tout mon travail lui sera à jamais dédié.

 

15. La musique, le chant, c’est ta renaissance?

Assurément. Sans la musique je me serai suicidé. Elle m’a redonnée une chance de renaître.

 

16. Comment se passe la rencontre avec le public?

Très chaleureusement à ma grande surprise. Je sais pas si tu te rends compte mais je suis un parfait inconnu qui débarque avec une chanson tournée dans un cimetière et qui chante à qui veut l’entendre qu’il serait mieux au fond du trou et j’ai la chance que le public s’identifie et me soutienne que veux tu que je te dise à part que je suis tous les jours sous le choc de cet amour que je recois et que je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je savoure en tous les cas.

 

17. Quelle sera la suite d’Outre-Tombe? Un autre single? un Album?

Oui un second single avec un nouveau clip pour le début d’année 2010.

 

18. Peux tu nous donner un sccop sur Influence?

Oui, nous tournons le prochain clip au mois de décembre toujours avec Idéograph Production.

 

19. Quand on commence comme toi avec un premier single, est-ce qu’on imagine déjà des concerts et as-tu déjà une idée de ce que tu voudrais pouvoir proposer au public?

Je présenterai mes deux singles au Bataclan à Paris en début d’année car j’ai hâte de cette rencontre avec le public, nous présenterons aussi sur écran géant toujours au Bataclan les deux clips lors de cet évènement. Après on verra bien, je suis sur l’album avec mon équipe et je pense à un duo, j’aimerai beaucoup avec Mylène Farmer, Marylin Manson ou Indochine ou The Cure mais je crois qu’il ne faut pas rêver (rire) mais qui sait un jour avec beaucoup de travail… l’espoir fait vivre heureusement.

 

20. Ton premier album sera-t-il fait de titres inédits ou envisages-tu une reprise?

Mystère, secret… Ce que je peux dire, c’est qu’un grand nom de la chanson française m’a offert un titre et j’espère qu’il sera dans l’album. J’aimerai un duo. Quand à la reprise je ne sais pas.

 

21. Influence te laisse le mot de la fin?

D’abord merci à vous pour votre soutien qui me fait chaud au coeur, au public, aux gens qui me soutiennent et à toute l’équipe du label Natsis Music (Nat, Gwen, Alex, François) et ensuite : « Repose en paix » mais là je garderai la signification pour moi si vous me le permettez.

Merci à Lestat pour cet entretien, Influence le soutiendra et nous en parlerons encore sur notre site.

Le single, Outre-Tombe, est disponible sur les plateformes de téléchargement légal

L’invitée d’Influence: Natalie Imbruglia

Natalie Imbruglia l’avoue, elle renaît artistiquement. A 30 ans, la jolie actrice/chanteuse revient avec un nouvel album, Come To Life, un disque hétéroclite pour lequel, elle a travaillé avec le leader du groupe Coldplay, Chris Martin. Entrevue avec une jeune femme bien dans sa tête et qui ne ressent pas le stress d’une sortie d’album.

Bonjour Natalie, votre nouveau disque est  sorti, que ressentez-vous?

Bonjour. Et bien je suis évidemment très excitée et bizarrement pas angoissée. La promo occupe une grande partie de mon temps mais je suis ravie d’avoir une nouvelle occasion de partager des émotions avec mon public.

Cet album va-t-il être l’occasion de monter sur scène?
Comme je vous le disais, la promo occupe tout mon temps mais oui, je pense déjà à des futurs concerts. Quelques dates sont prévues en Grande-Bretagne.

Et pour les autres pays européens?

J’aimerais et il faut encore que je réfléchisse à une potentielle tournée. Si l’album plait et qu’il marche bien, alors, ce sera plus facile à mettre sur pieds.

Vous avez fondé votre propre label, c’était pour faire ce que vous vouliez? pour être plus libre?

J’ai vécu beaucoup de chose depuis mon premier succès avec Torn. J’ai aussi évolué artistiquement. J’avais envie d’une certaine liberté de création et je me suis dit que je pourrais avoir cette liberté d’expression en créant mon propre label. Evidemment, j’ai aussi besoin de ma maison de disques pour distribuer l’album? On a donc un deal ensemble mais je suis libre et je n’ai ressenti aucune pression.

Ce sentiment de liberté, c’est ce qui a déterminé le titre de l’album?

Oui tout à fait. Je cherchais un titre et je ne le trouvais pas parmi les chansons enregistrées. J’ai pensé à ce que j’avais écrit et ce que ça représentait ce travail. le titre m’est alors apparu comme une évidence. je n’avais pas à chercher bien loin.

Je trouve votre album très éclectique. Toutes les chansons sont différentes mais il y a une vraie cohérence  avec votre votre voix en fil conducteur. C’était prévu?

Merci de me le dire. je voulais vraiment cette cohérence sans m’enfermer dans un style de musique, de chanson. Comme vous le dites, l’album est éclectique parce que je voulais me faire plaisir et trouver des chansons pop que j’aimerais. Ma voix en est le fil conducteur.

Il y a une palette d’émotions sur l’album: certaines sont sexy, tristes, joyeuses, toutes ces émotions vous les chantez en même temps que vous les enregistrez?
Pas du tout. je peux enregistrer une chanson triste et être très heureuse au moment où je dois passer au studio. Ca arrive aussi que l’inverse se produise. Par contre, j’assume toutes les émotions qui sont véhiculées dans l’album.

Parlons un peu de ce premier succès, Torn?

Le succès d’une chanson est toujours inattendu. Je venais d’un autre univers puisque je venais de la télévision où j’étais actrice. Quand j’ai quitté mon pays natal pour venir m’installer à Londres, la comédie m’a moins inspirée. j’ai alors écrit des textes. J’ai signé un contrat et j’ai été remarquée par le producteur de The Cure. C’est lui qui m’a poussé en avant, qui m’a modelé. Torn est en fait une reprise et je ne pensais pas qu’il aurait un tel succès. Ce fut soudain et magique. Il s’est très bein vendu dans le monde et a porté l’album.

6,5 millions d’exemplaires pour un premier album c’est pas mal?

C’est vrai mais au début, on n’y croit pas trop et puis on se rend compte que ça touche les gens, que ça touche un public.

Après ce premier disque, vous allez prendre un autre risque, celui de faire attendre vos fans avec le second album?

Le succès de Torn et de l’album avaient été incroyables. Je devais prendre du recul pour garder la tête froide. C’est tentant de se laisser griser par le succès. J’ai préféré me retirer et me ressourcer pour revenir plusieurs années après avec mon deuxième album, White Lilies Island (NDLR: Il faudra attendre 4 ans entre le premier album et le second). Il se vendra bien mais moins que le premier. C’était un peu normal après la folie du premier, je n’ai pas été déçue par le résultat.

Le troisième album, Counting Down, sort en 2005 porté par le succès du single, Shiver. Ensuite, plus rien. pourquoi cet album n’a-t-il pas eu toutes ses chances?

Pour ce disque, j’avais travaillé avec le producteur de Blur, Ben Hillier. C’est vrai que Shiver a bien fonctionné mais le choix du second single n’a pas plu au public et c’est la maison de disques qui a décidé de stopper l’exploitation de l’album juste sur l’échec du second single. Ce fut dur pour moi de l’encaisser. J’ai donc pris encore du recul pour mieux revenir à la chanson.

Vous aimez les voyages, c’est ce qui vous donne de l’inspiration?

Pour enregistrer ce nouvel album, j’ai pris mon temps et j’ai écrit mes textes en Angleterre mais aussi à Los Angeles. Etre ailleurs, vous inspire. C’est pour ça que je bouge. J’ai besoin de changer mon environnement pour écrire d’autres choses. Je ne veux pas de routine ni de facilité. l’inspiration vient des voyages, des cultures différentes, des situations que l’on vit.

On ne peut pas terminer cette interview sans parler de Chris Martin de Coldpaly avec qui vous avez collaboré sur l’album. Quel était votre état d’esprit en le rencontrant?

Je dois vous dire que je suis une grande fan de Coldplay et rencontrer Chris Martin était pour moi intimidant. J’ai assisté aux premiers concerts de Coldplay, j’étais dans les coulisses. A cette époque, j’étais loin d’imaginer que je travaillerais avec Chris. Lorsqu’il m’a téléphoné, je n’en revenais pas. Cette rencontre a été un très beau moment et je lui suis reconnaissante d’avoir partagé ces moments avec moi.

Influence remercie Natalie Imbruglia pour cette interview.

L’album, Come To Life, est disponible en digital et chez vos disquaires

L’Invitée d’Influence: Nelly Furtado

Rendue célèbre avec son hit mondial, I’m Like A Bird, la chanteuse a depuis connu bien d’autres succès. En collaborant avec Timbaland et Justin Timberlake, le succès sera phénoménal pour Nelly Furtado. Cet immense succès perturbe pourtant Nelly qui après plusieurs singles, un album et des collaborations fructueuses, ne sait plus où elle en est. Aveuglée par les paillettes, la jeune femme ne se reconnait plus et décide de prendre un peu de recul.

Pour remonter la pente, elle puise dans ses origines hispaniques. Elle compose alors un album en espagnol, Mi Plan, qu’elle vient de sortir dans les bacs des disquaires et tout va bien pour elle. Nelly Furtado est donc notre invitée sur Influence.

1. Nelly, vous revenez avec un nouvel album en espagnol, Mi Plan. Vous pensez que tout ce qui s’est passé pour vous jusqu’à la sortie de cet album, était planifié?

Je n’ai jamais été le genre de personne qui prévoyait les choses et encore moins sa carrière. Je crois que le plus honnête à dire c’est que mon plan dans la vie, c’est de ne pas en avoir un! Je ne planifie rien, je dirais que je vis au jour le jour et qu’ainsi ce plan de vie se trace lui-même.

2. Vous avez pris la décision de prendre du recul, vous aviez besoin de ce retour à vos origines hispaniques? Vous avez connu un immense succès avec l’album composé et produit parTimbaland. C’était trop lourd à supporter ce succès?

Oui c’est bien ça, trop lourd, trop fort. Je me devais de revenir vers mes racines. J’avais aussi besoin de me retrouver musicalement et de trouver mes réponses à mes questions et de revenir ainsi vers les fondements de ce pourquoi on fait de la musique. Toute la période avec l’album produit par Timbaland aura été un véritable tourbillon. Je m’y suis perdue, un peu.

3. Que s’est-il passé pour que ce succès soit aussi lourd à porter?

Ce fut deux années de délire et de follie. Deux années où se sont enchainées tournées et succès. J’ai alors sombrée dans un déprime. Je passais des heures seule dans ma propriété à Los Angeles. Je ne faisais plus grand chose si ce n’est contempler le sol. Le succès m’avait à nouveau eu par surprise comme pour mon premier single, I’m Like A Bird. Je crois qu’on ne s’attend jamais à être happée par le succès, c’est souvent soudain…Irréaliste et flippant aussi. J’avais aussi l’impression qu’on m’avait collé une image durant ces deux années.

4. Vous pensez que le public se faisait une fausse image de vous?

 

Oui, j’en suis persuadée. L epublic devait croire que j’étais cette sorte de Bitch typique qui bougeait son popotin sur du R’n’B. Les gens aiment vous ranger dans des catégories et moi je devais être enfermée dans celle décrite un peu plus haut. Je ne pouvais pas gérer cette image. C’était trop pour moi et ça se passait trop vite. Je ne me sentais pas à l’aise parceque je pensais que les gens m’aimaient pour l’image qu’ils avaient de moi et non pas pour ma musique.

5. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de faire cet album en espagnol?

Sans hésiter, c’est ma fille, Nevis, qui m’a donné cette envie. Elle a 5 ans et c’est aussi grâce à elle que j’ai eu envie de sortir de mon état de déprime. Je ne pouvais pas me morfondre devant elle et baisser les bras, me torturer. Je devais pour ma fille avancer. J’ai du caractère mais elle, c »est un vrai petit chef! Je lui ai fais écouter une ébauche du disque et elle m’a dit que ça ne bougeait pas beaucoup. C’était bien mais trop calme. Je suis donc retournée au studio pour rythmer l’album.

6. Lors d’une interview, vous avez dit que la chanson, Compleanos, était votre préférée sur Mi Plan. Pourquoi cette chanson?

Ce mot, signifie anniversaire. Un anniversaire c’est plusieurs émotions. La joie et le bonheur d’être réunis tous ensemble et de s’amuser mais c’est aussi de la tristesse. on se rend compte des années qui passent. Ce méalnge d’émotions c’est tout à fait moi.

 

7. Sur Influence, on a l’habitude de laisser le mot de la fin à notre invité. Je vous laisse donc Nelly, terminer cette interview.

Je terminerais donc en vous disant de garder votre spontanéité. C’est le plus beau moteur artistique et de rester vrai, sans se perdre.

Merci à Nelly Furtado. Son nouvel album, Mi Plan, est disponible chez tous les disquaires:

 

Bruce Springsteen en Interview sur Influence

C’est avec beaucoup de plaisir que je reçois pour Influence un grand artiste, le Boss, Bruce Springsteen. Un invité prestigieux comme on aime en recevoir sur notre site.

Bruce Springsteen nous parle de son  album, Working on a dream, sorti en janvier 2009 chez Sony/BMG. Un opus dans lequel il apparaît plus romantique qu’à son habitude. Sur cet album, se ttrouve également un cadeau à ses fans, une pépite, la chanson du film, The Wrestler.

Alors qu’un nouvel album Greatest Hits est sorti depuis juin, votre disque, Working on a dream, marque un changement pour vous, vous y êtes plus romantique que dans vos précédents albums?

Je ne cache pas que j’ai toujours aimé les grosses productions comme on en faisait dans les années 60. Je pense à des artistes tels que les Righteous Brothers ou les Walker Brothers. Pour ma part, je n’avais jamais pensé ou même envisagé produire un disque romantique dans leur style. J’ai eu cette envie soudaine, c’était peut-être le bon moment et je me suis rapidement mis à penser, à écrire, à composer cet album. En enregistrant les chansons, j’ai utilisé ma très grosse voix, un timbre que je n’utilisais plus. Je me suis régalé.

On peut dire que le thème principal de cet album était l’amour?

 

Oui et aussi la mort.

 

Je crois que cet album est aussi une sorte d’hommage que vous rendez à votre relation avec votre compagne, Patti?

 

Tout à fait, dans les chansons, This Life et Kingdom of days, je parle d’amour éternel. Vous savez, entre Patti et moi, ça fait un long chemin qui dure depuis 20 ans. C’est très long 20 ans dans une vie. Ca représente une très belle aventure à deux. Une expérience de vie dont vous savez qu’il y aura une limite temporelle.

 

La musique rock, par contre, existera toujours dans le présent éternel. la musique m’inspire vraiment ça. j’ai besoin de la respirer comme si j’inspirais un peu du temps et que ça me permettait de profiter encore plus de la vie autour de moi.

Pour composer vos chansons, vous vous inspirez de votre vie?

J’essaie de faire partager mes obsessions avec le public. Si ils ont envie de les vivre avec moi au travers de mes chansons, de mes textes, c’est que j’arrive peut-être à les captiver. Ils ont peut-être l’impression ainsi qu’a travers mes obsessions c’est les leurs qu’ils vivent.

Vous vous êtes lancé dans l’écriture et la composition d’un titre pour un film, The Wrestler, avec Mickey Rourke dans le rôle principal, c’était un défi à relever pour vous après 36 ans de carrière?

Un défi? on peut le voir ainsi mais c’est vrai que je n’avais jamais fait cela auparavant. C’est Mickey Rourke en personne qui m’a contacté. On se connait depuis les années 80. Lorsque je suis venu m’installer à Los Angeles, je vous assure que lui et moi on a fait la bringue. J’ai toujours admiré cet acteur et lorsqu’il m’a contacté pour ce projet, il m’a dit que ce film était un « petit » film. J’ai reçu le scénario quelques jours plus tard. Je l’ai lu et je me suis mis au travail. Le titre a été fait en une après-midi.

De quoi parle cette chanson?

 

Elle parle d’un homme détruit qui tente de continuer à vivre. Je voulais écrire quequechose que Mickey (NDLR: Rourke) et moi avions en commun tout en restant en phase avec l’histoire du film.

 

Un essai transformé en succès puisque votre chanson a remporté un Golden Globe?

 

Et dire que je manquais de temps quand on m’a proposé ce projet.

 

36 ans de carrière, c’est pas rien. Comment expliquez-vous votre succès?

 

Je ne sais pas l’expliquer. Comment peut on expliquer un tel liena vec les gens? Je n’ai pas de réponse. Les artistes ont besoin du public, c’est lui qui fait que vous carburez pour toujours continuer à progresser et à continuer votre travail. Il faut aussi rester lucide et faire attention pour que l’amour que le public vous donne ne vous dévore pas. C’est parfois tentant de donner son âme au diable, c’est facile de se laisser aller parce qu’on sait qu’il y a un public derrière soi et ne pas se remettre en question. J’ai besoin de continuer mon parcours musical selon mes choix artistique sans me dire que je vais plaire ou dépalire aux gens qui m’aiment. Je préfère cette démarche artistique que de leur proposer chaque fois la même recette du succès. Recette que je ne connais pas car le public décide toujours de ce qui marchera ou pas.

L’album, Working On a dream, toujours disponible dans les bacs.