Annonce ITV: Philippe Vasseur sur Influence

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Philippe Vasseur, le séducteur de Hélène et les Garçons, a retrouvé ses amis et son rôle de José dans la suite de leurs aventures sur TMC, tous les samedis, dans, Les Mystères de l’Amour.

 

Artiste sympathique, l’acteur a accordé à Influence une interview où il se confie sur son rôle, sur le passé, sur l’avenir et sur ses oeuvres.

 

Entretien très sympa avec un acteur lucide que vous pourrez découvrir demain, vendredi 08 avril 2011, sur Influence.

Simon Baker sur Influence ce samedi

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Il n’est pas toujours facile d’annoncer une date de publication pour les interviews avec des artistes américains, il faut parfois jongler avec beaucoup de choses, des imprévus, des retards, des petits soucis techniques ou autres joyeuses surprises.

 

Enfin, nous pouvons l’annoncer, Simon Baker, L’acteur de la série à succès, The Mentalist, sera notre invité ce samedi sur Influence. Alors soyez au rendez-vous.

 

L’acteur nous parlera de la série, de son personnage, de son avenir…

 

A la fin de l’interview, vous pourrez tenter de remporter des DVDs de la saison 2 de la série, The Mentalist.

L’invité d’Influence: Ryan Reynolds (Buried)

 

Si il y a bien un acteur qui monte à Hollywood actuellement, c’est Ryan Reynolds. Depuis le succès du film, La proposition, avec Sandra Bullock, l’acteur multiplie les projets. Il sera bientôt à l’affiche du film, Green Lantern et a porté le film, Buried, de bout en bras. Epoux de la star, Scarlett Johansson, l’acteur s’est prêté au jeu de l’interview. rencontre avec un acteur claustro mais qui se soigne…

 

I. Depuis le succès du film, La Proposition, il semble que votre carrière décolle?

 

Oui c’est vrai. La proposition a bien marché aux USA et dans le reste du monde et ça m’a certainement valu une plus forte médiatisation et reconnaissance de mes pairs. On m’a aussi fait plus confiance. C’est ainsi que je me suis retrouvé avec le rôle principal de  » Buried »(Enterré Vivant).

 

I. Vous avez été mannequin, vous êtes l’époux de l’actrice, Scarlett Johansson, vous devenez une valeur qui grimpe à Hollywood, tout va donc bien pour vous?

 

Oui, je suis un homme comblé et un acteur chanceux.

 

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I. Dans votre dernier film, Buried, votre personnage est enterré vivant, vous n’êtes pas claustrophobe?

 

Je vais vous étonner mais oui je le suis. Heureusement, je me soigne.Je reconnais que durant le tournage, j’étais paniqué, angoissé, mal à l’aise et très nerveux. Tout ce que devait ressentir mon personnage.

 

I. Je suppose qu’un tel tournage est un véritable défi?

 

On se sent un peu seul (rires) mais c’est vrai que c’est un défi. Imaginez qu’il faut filmer dans un espace réduit. Le cercueil faisait 2m de long avec 5cm de part et d’autre de ma tête. Un vrai défi et un inconfort total. Il y a mieux comme condition de tournage. Mais pour le film, il fallait évidemment montrer cet inconfort. Transmettre cela aux spectateurs ainsi que les émotions qui envahissent le personnage.

 

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I. Etre élu l’Homme le plus sexy de l’année, ça vous fait quoi?

 

C’est sympathique et bien agréable de savoir qu’on pense ça de moi mais cette distinction ne change en rien ma vie ni ce que je suis. Est-ce que ça apporte quelque chose de plus à ma carrière? Oui, peut-être mais dans le fond, ce n’est pas grand chose. Ma mère a certainement été plus heureuse que moi (Rires).

 

I. Vous avez été mannequin, vous êtes l’égérie des parfums Hugo Boss, votre image est importante?

 

Ca fait partie du métier mais ce n’est pas une obsession. Je n’ai pas de styliste qui me conseille comment je dois me vêtir. J’achète mes vêtements et je les porte comme je le désire. Mon look est très décontracté. C’est ce que je suis.

 

I. Vous tournez de plus en plus, on vous sollicite davantage, pas trop stressé ou fatigué par ce rythme-là?

 

Vous me faites remarquer quelque chose, je travaille trop. Ca se voit que je suis fatigué? Ca s’entend? (rires). Non, je ne vais pas me plaindre. Je fais un travail qui me plait mais je reconnais que moi qui adore voyager, je n’y arrive plus pour le moment.

 

I. Mis à part les tournages, avez-vous une passion?

 

J’adore les voyages comme je vous le disais mais j’aime aussi la photographie.

 

I. Etes-vous déjà venu en Europe?

 

Oui bien sur. Notamment en Belgique, je crois que c’est votre pays? Il y a 12 ans, j’ai fait un périple aux quatre coins de l’Europe, une chouette expérience. J’ai dormi 3 nuits à Bruxelles et je peux vous dire que je me suis régalé. J’ai mangé des gaufres, du chocolat et j’ai bu vos fameuses bières. J’avais 22 ans et ce fut un moment de ma vie où j’ai profité un maximum. J’ai aussi découvert Paris, on ne eput pas rester insensible à Paris. Une très belle ville.

 

I. Avez-vous un projet de film commun avec Scarlett Johansson?

 

Ce projet n’est pas à l’ordre du jour mais il pourrait un jour se concrétiser. Ce n’est pas un but pour nous. Ce n’est pas parce que nous sommes un couple d’acteurs que nous devons tourner ensemble. On ne cherche pas d’ailleurs à avoir une proposition dans ce genre. Si un beau projet permet de nous retrouver devant les caméras alors tant mieux mais ce n’est pas une priorité pour elle comme pour moi.

 

 

I. Votre prochain film est très attendu, The Green Lantern, c’est un rôle aux antipodes de celui de « Buried »?

 

C’est ce qui est génial dans le métier d’acteur. Changer de personnage. Passer du rire aux larmes, à la peur au courage. Relever de nouveaux défis. Pour The Green Lantern, j’ai pris plaisir à incarner ce super héros. J’espère que le public l’aimera aussi.

 

 

Merci à Ryan Reynolds pour cette interview.

L’invitée d’Influence: Kylie

Photo: William Baker

 

Sorti depuis ce 5 juillet 2010, le nouvel album de Kylie Minogue, Aphrodite, renoue avec ce qui a fait le succès de la belle australienne, une pop dance efficace. Ses fans seront aux anges. Métamorphosée en déesse de l’amour, Kylie est sur Influence, un entretien agréable et charmant. Une artiste simple qui sait mieux que quiconque qu’il faut profiter de la vie et de l’amour…

 

 

Votre Nouvel album, Aphrodite, sera disponible dès le 05 juillet, vous êtes dans quel état d’esprit à quelques jours de sa sortie?

 

C’est les mêmes émotions que lorsque j’ai sorti mon tout premier album. Je suis inquiète mais aussi très excitée. J’ai du patienter plusieurs mois pour enfin qu’Aphrodite soit dans les bacs. Cette attente m’a paru une éternité.

 

J’ai pu vous voir dans différentes prestations live et interviews, vous êtes sublime mais il y a aussi une certaine gravité chez vous qu’il n’y avait pas avant, c’est dû aux épreuves que vous avez rencontrées?

 

Merci (en français) pour le compliment. biensur le fait d’avoir été malade m’a fait réfléchir sur la vie, sur les choses essentielles. La maladie vous change, c’est obligé car il y a tant de chose auxquelles vous devez penser. Il y a des questions qui parfois ne trouvent pas de réponses. On passe par différentes émotions, il y a la peur, les doutes, la crainte de ne pas surmonter tout ça. Mais aujourd’hui je suis bien et en pleine forme. Vraiment, je me sens très bien.

 

Votre précédent disque, X, a eu un succès mitigé, vous savez pourquoi?

 

X n’a peut-être pas été compris dans sa raison d’être. Je n’aime pas les regrets mais là, oui j’en ai. J’aurais souhaité que le disque soit plus apprécié. C’est le premier sorti après mes problèmes de santé. J’aurais voulu m’exprimer sur ma maladie mais je ne pensais pas pouvoir le faire en chantant. J’ai fait X pour moi, pour me faire plaisir, pour me remettre au travail. J’ai dit ce que je devais dire. J’y ai mis la musique que je désirais. Je pense, qu’après ce que je venais de vivre, j’avais besoin tout simplement de ce disque là. Une sorte de transition nécessaire. Aphrodite est un retour vers de la pop festive. C’était le bon moment.

 

On parle d’ailleurs de cet album comme étant votre vrai grand retour, un peu comme si X n’en avait pas été un. Vous réagissez comment lorsqu’on vous dit que cette fois, vous êtes réellement de retour?

 

C’est quelquechose que je comprends et c’est vrai qu’avec ce disque, j’ai le sentiment d’avoir fait un excellent travail, de m’être donnée à fond. Je pense que les critiques souligneront et réaliseront tout le travail qui a été fait sur Aphrodite pour donner au public un album cohérent. Et puis j’espère que les fans l’aimeront et bougeront dessus.

 

Peut-on dire qu’avec X vous étiez dans le flou?

 

Oui (en français), on peut le dire. J’avais traversé des momentzs difficiles. Aujourd’hui ça va très bien.

 

Pourquoi avoir donné le titre d’Aphrodite à cet album? Seriez-vous une sorte de déesse de l’amour?

 

Oh non, je n’ai pas cette prétention là. Par contre, je crois au pouvoir de l’amour et de la musique. On peut s’aimer sur une chanson, se découvrir, tomber amoureux voire même s’éprendre d’une chanson. L’amour est universel et un besoin pour chacun d’entre nous. On peut exprimer beaucoup d’émotions au travers d’une chanson. J’ai trouvé qu’Aphrodite était le titre idéal pour parler d’amour sous toutes ses formes.

 

 

All the Lovers, est le premier extrait d’un album qui contient pas mal de tubes potentiels. Pourquoi avoir voulu sortir ce titre pour lancer l’album?

 

All the Lovers a tout de suite été le titre qui s’est démarqué. Je l’ai proposé dans une version un peu différente à ma maison de disques. pendant la session de photo pour l’album, on m’a fait dire que c’était OK pour ce single. J’étais heureuse mais deux jours plus tard, la maison de disques hésitait et ne savait plus si c’était une bonne idée comme premier single à sortir. Moi, j’y croyais! Je suis retournée en studio avec Stuart Price et nous avons travaillé pour que la maison de disque partage finalement mon avis et mon enthousiasme. All the Lovers a donc été le premier single.

 

Vous avez donc réussi à imposer votre choix?

 

Oui mais j’étais certaine de son potentiel auprès du public. La chanson est dansante, rafraîchissante. C’était l’idéal pour annoncer Aphrodite.

 

Les fans espèrent une tournée, vous pouvez-nous apprendre une bonne nouvelle à ce sujet?

 

Je finalise tout ça avec mon équipe. Je pense qu’il y aura une tournée en 2011. J’ai envie d’une grande tournée et d’aller partout où les fans m’attendent, donc il faut préparer tout ça. J’ai aussi envie d’aller là où je n’ai jamais été. Découvrir d’autres endroits. J’aimerais faire plus de dates aux Etats-Unis. J’aimerais aussi faire une plus longue tournée dans mon pays, l’Australie. Le Japon me manque beaucoup, je ne m’y suis plus produite depuis longtemps.

 

La scène c’est important pour vous?

 

C’est le meilleur moment dans mon métier. On donne toute son énergie sur scène. C’est la rencontre avec le public, avec ces gens qui vous aiment. C’est magique et fort. On donne tout…L’adrénaline est si forte dans ces moments là qu’après la tournée, il faut retoucher terre et ne pas se laisser aller à la déprime.

 

En travaillant avec Stuart Price, vous vous doutiez qu’on allait encore vous comparer à Madonna, qui a déjà travaillé avec lui?

 

La comparaison est humaine et je suis habituée. Il y a pire que d’être comparée à Madonna. On compare toujours les personnes. Des artistes arrivent tous les jours et à leur tour, ils sont comparés à tel artiste ou a tel autre. Je ne me suis jamais sentie menacée ni finie parceque d’autres artistes arrivaient. Il n’y aura jamais qu’une Madonna, une Beyoncé, une Lady Gaga, une Kylie. On est toutes différentes. Toutes dans la compétition, car il faut être honnête, tout le monde veut être dans le Top 10 et il n’y a que 10 places. Je ne jalouse pas le succès des autres, je m’occupe de moi.

 

Depuis quand travailliez-vous sur Aphrodite?

 

J’y travaille depuis 1 an avec mon équipe. Aphrodite est d’ailleurs un titre que j’avais depuis longtemps. Je l’ai réécrit plusieurs fois dans ma tête. Petit à petit l’idée du concept de l’album est venu et on a vu vers quelle direction artistique se diriger. Pour ce titre, on a tout de suite pensé à tourner un clip dans un endroit paradisiaque. J’ai senti que ce disque devait être un album d’été.

 

On sent que vous êtes fière de cet album?

 

J’ai hâte que le public découvre Aphrodite et d’avoir les avis des fans. Oui, je suis fière de notre travail. C’est le travail de toute une équipe. Je suis fière de tout ce qui a été fait sur cet opus. Ca a été long mais on a aussi beaucoup rigolé, on a passé de bons moments. Les différents producteurs ont cru en ce projet et nous faisaient parvenir les maquettes. Stuart Price qui le réalisait, a pu travailler au fur et à mesure. On a pu construire l’album qu’on voulait. C’est essentiel.

 

Vous avez dit dans une autre interview que Jake Shears, le leader des Scissor Sisters, était comme votre Bonne Fée?

 

(Rires), En fait, c’est grâce à lui que j’ai rencontré Stuart Price. J’ai travaillé avec eux et Stuart produisait leur album. J’ai vu comment ils travaillaient ensemble. Voilà pourquoi Jake Shears est ma bonne fée, je lui dois ma rencontre avec Stuart.

 

La communauté gay est très importante pour vous, elle vous a toujours soutenue?

 

Oui c’est vrai. Je n’ai jamais eu de plan pour attirer la communauté gay, pas de stratégie marketing pour les séduire. C’est comme ça et je suis très heureuse d’être aimée parmi la communauté gay. J’ai compris qu’il se passait réellement quelque chose entre eux et moi lorsque j’ai découvert l’existence d’un Kylie Show à Sydney. Ce spectacle est porté par 4 drag-queens, je n’en revenais pas! C’est que du bonheur et une energie qui vous porte tout cet amour. Vous voyez on en revient à l’amour. Aphrodite était donc le titre idéal pour cet album.

 

Photo: William Baker

 

 

L’invitée d’Influence: Shy’m

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Ce lundi 14 juin 2010, le nouvel album de Shy’m, Prendre l’Air, est disponible. Toujours produit par K-Maro, l’album est une invitation à bouger, à ne pas rester sur place et à prendre tout simplement l’air. Voyager aux rythmes des titres Up-tempo, savourer les ballades. Plus pop, parfois avec des sonorités electro, Shy’m évolue

 

Shy’m revient en force pour notre plus grand plaisir avec un album qui marque une certaine évolution chez la jeune femme mais ne va pas dépayser ses fans les plus assidus. Un retour dans la continuité sur la route du succès.

 

La jeune femme a connu plusieurs succès avec des titres comme: Femme de couleur, Victoire, T’es Parti, La Première Fois, Step Back, Si tu savais, Je sais

 

 

Bonjour Shy’m, pouvez-vous nous en dire plus sur ce troisième album?

 

Je peux dire que cet album, on l’a travaillé avec une envie d’évoluer, de bouger et de faire bouger. J’avais envie de titres qui donnent cette envie, des titres + Up-tempo, des moments plus doux aussi. Je pense que cet album par rapport au précédent, est plus dansant mais il est dans la continuité, peut-être plus pop et il contient des sonorités electro pour coller à la musique du moment. On a pris notre temps pour le faire, il n’y avait pas de pession pour qu’on l’enregistre en 6 semaines. Je suis restée deux ans à Montréal et nous allions au studio à notre rythme, sans nous obliger à trouver quelque chose à enregistrer absolumment.

 

Quand on vend, 300.000 exemplaires du premier album, que le second est certifié d’Or, est-ce qu’il y a une pression encore plus forte pour le suivant?

 

Biensur mais j’ai voulu faire abstraction de cette pression et ne me concentrer que sur la préparation de l’album. Je ne me suis pas dit, là, je suis attendue par les médias ou par le public. J’avais juste envie d’enregistrer un bon album qui pourrait plaire au public. On verra si il me suit dans cette aventure ou pas mais au moment d’enregistrer, j’ai vraiment essayer d’oublier la pression et le stress. De toute façon, dès que l’album est dans les bacs, il ne m’appartient plus. Je ne peux rien influencer sur un succès ou non de l’album, je peux juste subir les ventes de l’album.

 

Comment travaillez-vous avec K-Maro? il vous fait écouter des musiques? Vous lui dites ce que vous avez envie de dire dans vos chansons?

 

J’ai conservé la même équipe parce que je pense qu’on fait un bon travail. K-Maro me connaît bien, on se parle beaucoup. Il compose les musiques et l’équipe travaille sur les textes, ensuite on regarde un peu tout ça et on voit comment travailler le tout. C’est un travail d’équipe. On a apprit beaucoup des uns des autres depuis le premier single, je n’ai donc pas envie d’aller vers d’autres personnes, qui ne connaissent rien de moi.  On a réussi à composer une équipe et je m’y sens à l’aise. K-Maro me connaît de plus en plus aussi bien l’artiste que le femme que je suis.

 

Quelles sont vos influences musicales?

 

J’écoute vraiment de tout et beaucoup de musiques me plaisent. J’aime différents styles. Je peux très bien écouter Jacques Brel, Muse et Lady GaGa par exemple. J’ai d’ailleurs vu à Montréal, le concert de Lady GaGa, c’est un show incroyable.

 

Sur l’album, Reflets, vous aviez écrit un texte sur votre mère, vous n’avez pas envie d’écrire vos chansons?

 

C’est un exercice difficile l’écriture. J’ai pu m’en rendre compte avec ce texte sur Reflets. Ce n’était pas quelque chose de prévu, je ne m’étais pas dit qu’il fallait que j’écrive sur le second album. Ça s’est fait même dans les derniers morceaux que j’ai enregistré. Je savais que je trouverais les bons mots car la chanson parlait de ma mère. Le titre, l’Unique. Mais je me suis rendu compte de la complexité de l’écriture et je n’éprouve pas ce besoin d’écrire, peut-être plus tard. Ce n’est pas par fainéantise, je crois que je n’ai pas ce talent là, du moins pour le moment. J’éprouverais peut-être cette envie lors du 5ème ou 6 ème album, si il y en a. Alors je laisse aux autres, le soin de me donner leurs mots et K-Maro me comprend bien, me connaît bien.

 

Vous n’avez pas envie de chanter en anglais?

 

Il faudrait que je maîtrise la langue et là encore, je n’en éprouve pas le besoin. Je trouve que nous avons une belle langue, qui peut toucher beaucoup de monde aussi bien en France, qu’en Belgique, en Suisse, au Canada…On peut chanter de très beaux textes en français et ça me convient. Je n’ai pas l’envie d’une carrière internationale.

 

Le manque d’émissions de variétés, c’est aussi un problème pour assure rla promo d’un artiste?

 

Oui, il y a de moins en moins de place où on peut se produire à la TV mais on n’y peut rien en tant qu’artiste. On est obligé de s’adapter à la situation. Il reste encore quelques émissions où on peut assurer la promo mais c’est difficile.

 

Je suppose que le téléchargement illégal n’aide pas non plus?

 

C’est difficile pour moi de prendre position car je suis d’une génération Internet et le débat est vaste. Je connais le téléchargement illégal. Je ne dis pas que c’est un bien mais je comprends que pour des jeunes, il est parfois difficile de s’achteter des disques et qu’il est plus tentant de télécharger gratuitement. C’est clair que le téléchargement illégal nuit aux artistes. Il faut aussi souligner que beaucoup de plateformes de téléchargement proposent des prix très bas pour enregistrer une chanson et qu’on peut télécharger un album complet pour 9,99 euros.

 

 

Pourquoi avoir intitulé votre album, Prendre l’Air?

 

(Rires), j’avais envie de changer d’air, de voyager, de faire partager ces voyages au public à travers ma musique, de leur donner un peu de légerté. Prendre l’air c’est aussi respirer, s’oxygéner,profiter de la vie. Je me rends régulièrement depuis 2 ans au Canada, c’est aussi ça prendre l’air. Partir, voyager, découvrir, aller vers les autres.

 

Une tournée est-elle prévue?

 

Lorsque j’étais en studio, je pensais évidemment à la scène. J’ai très envie d’aller à nouveau vers le public, le retrouver, repartir à sa rencontre.C’est important. Je crois que la dernière fois, remonte à 3 ans. Là, j’ai fait une scène au Canada à l’occasion d’un évènement avec K-Maro et j’ai pris beaucoup de plaisir à remonter sur scène et à chanter mon single, Je sais. Je pense donc à repartir en tournée. Ca se prépare, je n’ai pas encore de date. C’est un projet qu’on étudie. Mais oui, on prévoit quelque chose, surtout que certaines chansons seraient vraiement généiales sur scène. on peut faire beaucoup de choses avec les titres de cet album. J’adore par exemple, Prendre l’air, qui parle d’amour mais d’une manière plus déjantée.

 

L’amour reste un thème que vous abordez sur tus vos albums?

 

L’amour est un sujet universel, maitenant, j’en parle peut-être différemment que d’autres artistes. On a tous des approches différentes. L’amour reste un sujet important dans notre société, on a tous besoin d’amour.

 

Peut-on savoir si il y a déjà un autre single de prévu? son titre?

 

(Rires), oui c’est déjà pévu mais je ne vous en dirais pas plus. Tout se prépare à l’avance. Mais jusqu’au moment de la sortie, on ne sait jamais. Je n’ai donc pas envie de vous dire tel titre sera exploité si au dernier moment, on change d’avis. Je peux dire qu’un troisième single est même déjà retenu.

 

Il n’y a pas de duo avec K-Maro sur ce nouvel opus, c’est voulu?

 

Ca ne s’est pas fait ni présenté d’ailleurs. Par contre, sur son nouvel album en français, il y a un duo entre lui et moi. une très belle chansosn.

 

Merci Shy’m pour cette interview.

 

Merci à vous et gros bisous à tous les lecteurs d’Influence.

 

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Le premier extrait, Je Sais

 

Influence vous propose de (re)voir le clip:

 

 

 

 

 

 

 

 

Julie Pietri est l’invitée du jour sur Influence

 

A l’occasion de ses 30 ans de carrière, Julie Pietri, une des plus belle voix de la chanson française, s’est confiée sur Influence. Elle nous parle de son retour en force avec les remixes de son tube intemporel, Eve Lève-toi et à l’image de cette Eve, Julie, s’est toujours relevée et elle revient sur son parcours. Elle jette un regard réaliste et sincère sur ces 30 années.

 

La chanteuse à l’image de femme forte démontre qu’elle est aussi une femme fragile, dans son livre, Fille du Silence, aux Editions Michel Lafont, un témoignage sur sa vie, sur son enfance, sur ses blessures. Le témoignage d’une femme comme les autres malgré sa notoriété.

 

Le single contient les 3 versions remixées du célèbre tube, Eve Lève-Toi

 

Bonjour Julie, Bienvenue sur Influence. Quel regard posez-vous sur ces 30 années de carrière? Avez-vous des regrets? Des choix que vous ne feriez plus aujourd’hui?

 

Je pense avoir un regard critique et joyeux sur cette carrière. Quand je regarde mon parcours, je peux dire, Waou! quand même j’ai fait des choses fantastiques, revendiquées à 120%, superbes avec des rencontres qui m’ont appris beaucoup de chose. Ensuite, j’ai aussi fait des choses qui n’étaient pas nécessaires. Pour être objective avec vous, oui il y a des choix que je ne ferais plus. Vous savez, la jeunesse est mauvaise conseillère et à l’époque, j’ai pu être influencée par des producteurs qui savent comment s’y prendre.Eux, ça les arrange bien de vous diriger dans telle direction. Faut assumer et j’assume.

 

En préparant cette interview, je me suis rendu compte, que le succès dérange en France surtout lorsqu’il concerne une femme. Je me trompe où vous avez ressenti cela durant votre succès?

 

Oui, j’aime beaucoup votre réflexion:  » Surtout lorsque le succès concerne une femme ». Le succès dérange quelque part, il provoque des aigreurs, des jalousies. Il y a quand même des gens contents pour vous et puis d’autres que vous dérangez. C’est comme ça. Une espèce de jalousie primaire et sexiste. Vous savez c’est comme lorsqu’on dit:  » Catherine Deneuve, elle vieillit mal! » Pourquoi? parce que les mecs vieillissent mieux? (rires). On entend toujours les mêmes réflexions même à notre époque d’ailleurs. Vieillir est toujours plus difficile pour les femmes. Si elles font un lifting, on trouve ça nul mais on ne tient pas les mêmes propos si ça concerne un homme. Une femme ça doit finalement se justifier, on ne lui pardonne pas facilement ce qu’on jugerait génial chez un homme. Ca reste encore assez sexiste.

 

Votre actualité, c’est évidemment vos 30 ans de carrière et la sortie d’un single avec 3 versions remixées de votre tube, Eve Lève-toi. Pouvez-vous nous dire comment est né ce projet de remixes?

 

Pour être honnête avec vous, je n’y suis pour rien. C’est avant tout l’idée de vos confrères de Radio FG, une radio spécialisée dans l’électro, la techno etc…et l’idée aussi d’un de leur DJ résidant, Stephan Evans et du patron de la radio. Ils ont contacté mon agent pour lui proposer ce projet. Beaucoup d’artistes ont fait des remixes de leurs succès comme Mylène Farmer avec des versions très modernes. J’ai trouvé  l’idée intéressante et comme Eve Lève-toi semble être intemporelle, c’est la chanson qui a été retenue. L’idée de ces remixes m’a bien plu et je trouvais ça drôle, fun. Je me suis dit OK mais pas en utilisant les anciennes bandes. Je n’ai plus l’âge de la version originale et je trouvais sympa de la réenregistrer.

 

Stephan Evans, a fait un travail fabuleux. Il est très talentueux et je epnse ne aps me tromper en disant qu’il ira loin, qu’il aura une brillante carrière.Il a fait un travail magnifique. La Radio Edit permet aussi de laisser sa place à la chanson sans trop la transformer, sur les autres versions, il s’en est donné à coeur joie.

 

Votre fille, qui a 18 ans, je crois, vous a-t-elle donné son avis?

 

Elle a écouté les versions et m’a dit:  » Maman, mais c’est des trucs pour djeuns! » (rires). Alors très bien, restons djeuns non? Je tiens vraiment à souligner le travail de Stephan Evans. C’est vraiment lui qui a donné un nouveau souffle à Eve. On a travaillé durant près de 8 mois avant que tout sit parfait et prêt à sortir.

 

Travailler sur des remixes, ça ne vous donne pas l’envie de sortir un album avec vos plus grands succès, versions remixées?

 

Oh non…Ici c’est un concept particulier pour Eve Lève toi, c’était le bon moment et ça se prêtait bien à la chanson. Si ça plait pourquoi pas envisager une autre chanson remixée, comme ça, pour se faire plaisir mais pas sur tout un album. Apparemment, le succès est au rendez-vous, j’ai reçu les classements officiels pour les DJ’s et les remixes sont bien classés. Le radio Edit est 8ème en France. Il marche aussi en Espagne, En Allemagne. J’étais très étonnée en découvrant ces classements.

 

Apparemment vos fans sont au rendez-vous car les remixes plaisent beaucoup?

 

Oui et quelque part je suis étonnée que ça démarre aussi bien. Il n’y a pas de promo, en tout cas très peu. c’est vraiment via quelques médias et par les fans que ça a commencé. Stephan Evans a un talent fou et si j’ai pu prêter ma voix à ce jeune artiste pour une si belle aventure musicale alors je suis ravie. Si j’ai pu permettre une renaissance à cette Eve, qui apparemment, veut encore se lever, c’est très bien, ce n’est que du bonheur. Remettre des anciens titres au goût du jour, ça permet aussi de faire revivre les musiques du passé. Si ça plait à un grand nombre de personnes, je dis, dansons ensemble, ça le fait!

 

En découvrant que vous êtiez enceinte, vous avez décidé de prendre du recul, de mettre un frein à votre carrière. C’était une décision réfléchie? une décision dictée sur l’émotion? j’ai aussi le sentiment que cette décision (et il y a eu d’autres chanteuses dans ce cas là comme Jeanne Mas par exemple) certaines personnes ne vont pas l’accepter?

 

En Europe, je crois qu’on pardonne difficilement à une artiste de s’éloigner de la scène pour se consacrer à sa vie de femme. Ce n’est pas comme aux USA où une artiste comme Madonna, qui touche des millions de fans de par le monde, peut se le permettre. D’abord parceque c’est Madonna, mais ce n’est en rien comparable avec des carrières comme la mienne ou comme d’autres de mes collègues car nous restons des chanteuses françaises. Ce n’est pas la même langue non plus, on va toucher beaucoup plus de monde avec l’anglais qui est une langue internationale. Dans mon cas, cet enfant que j’ai eu, c’est mon miracle. Lorsque je suis tombée enceinte, mon médecin m’a expliqué les risques que j’allais prendre si je continuais à vivre dans le stress de ce métier. J’avais eu de graves problèmes de santé et je savais que je ne pourrais avoir que cet enfant. Il n’était pas question que je prenne le moindre risque, alors vous savez , le choix, je l’ai très vite pris. C’était mon enfant.

 

Biensur que j’avais conscience que revenir à la chanson serait peut-être moins facile mais je ne pensais pas que ce serait malgré tout aussi compliqué. Evidemment, il y en a toujours pour vous dire  » Qui va à a la chasse, perd sa place » sauf que moi, je n’étais pas partie à la chasse mais que j’avais eu un enfant.

 

J’ai fait quelques tentatives de retour mais ce n’était pas ou plus le moment.

 

Ce moment, il se présentera en 2003 lorsque le public vote pour votre « Retour Gagnant » dans l’émission du même non sur TF1. Pourtant lorsque l’animateur cite votre nom, on voit une vraie émotion, une vraie surprise? Vous doutiez à ce point là de l’amour du public pour vous?

 

Je pars du principe que rien n’est jamais acquit et je n’ai pas un égo surdimentionné. Moi, je doute tout le temps. Je dois manquer de confiance en moi, d’assurance. J’ai toujours pensé que les gens étaient passé à quelque chose d’autre. Alors quand le public vote pour moi, quand je ressens tout cet amour, oui ça me touche. J’aime mon métier, je vis de la musique, c’est grâce au public que je peux vivre de ma passion. Apparemment c’est une belle histoire d’amour entre le public et moi, j’espère qu’elle continuera. C’est en tout cas grâce à cet amour que de belles choses artistiques se déroulent dans ma vie. Ce single pour lequel je vous parle aujourd’hui et des concerts programmés cette année comme le 03 juillet où je serais en Belgique. J’ai hâte de retrouver le public belge.

 

Vous rencontrez aussi un beau succès avec votre livre, Fille du Silence, Aux éditions Michel Lafont. Là encore le public répond présent. Ca doit vous toucher encore davantage car c’est votre témoignage que vous racontez et non pas votre vie d’artiste. Vous y parlez de la femme et non de Julie Pietri?

 

C’est vrai que c’st un joli succès, ça a pris un peu de temps pour démarrer. je pense qu’au début, les gens se sont dits, Elle va nous parler du show bizz, de ses disques d’or etc…alors qu’effectivement, je parle de mon expérience de vie, de mon enfance, mon adolescence, mon parcours fait de blessures et de larmes mais aussi fait de belles rencontres et de chance. Ce témoignage, car ce n’est pas un roman, m’a permis de me décharger d’un certain poids. Replonger dans ses souvenirs n’est pas aisé, pas facile. Je voulais le faire pour montrer aussi que la femme forte qui ressort un peu de mes textes était une femme fragile. Que ce n’est pas parce qu’on artiste qu’on est épargné par les épreuves. Je ne voulais pas parler de Julie Pietri et de sa vie d’artiste, ça ne m’intéressait pas.Je souhaitais raconter ma vie de femme, loin des lumières. J’ai vécu une vie complexe. Je ne suis pas un ovni qui a vécu au-dessus des blessures et des souffrances mais bien un être humain qui a décidé, arrivé à la moitié de ma vie, à partager son histoire avec les autres.

 

Je lisais la critique d’un ami, qui dirige un magazine que j’adore (NDR: Platine), il se demandait pourquoi je ne parlais pas des hommes de ma vie. Tout simplement parceque ce n’était pas le propos du livre. Le sujet n’était pas de savoir quelle genre de femme amoureuse je suis! mais bien de raconter ce qui s’était passé dans ma vie. Je n’allais quand même pas donner des détails sulfureux, croustillants sur une vie sexuelle qui n’intéresse personne. Je voulais un ensemble de faits cohérents, qui pouvaient intéresser le public et pas uniquement les fans de Julie Pietri.

 

30 ans de carrière, ça se fête non? quels sont vos projets maintenant que ce single est disponible en digital?

 

Normalement une anthologie 2X 2CD sortira en fin d’année. Elle contiendra les titres les plus aimés du public, mes coups de coeur, des bonus aussi. J’ai pas mal de concerts. les remixes font que je suis demandée dans des clubs, des dicothèques, je vais y aller!

 

Ces remixes permettent de renouer avec le public alors je vais en profiter pour aller retrouver les fans et les autres et faire partager ma musique, ma voix. Je vais là où on me demande, je suis trop ravie de pouvoir chanter pour les gens.

 

Je serais le 03 juillet en Belgique pour un plateau Nostalgie.

 

Vous pouvez aussi suivre mon actualité via ma page MySpace: www.myspace.com/juliepietri et sur mon site officiel: www.julie-pietri.com

 

Gros bisous aux fans et merci à vous sur Influence pour ce moment bien sympathique.

 

Le témoignage de Julie Pietri, un livre touchant où l’artiste parle de la femme plutôt que de la Star.

 

Merci à Julie pour cet entretien

 

Merci à Olivier