Best of ITV Influence: Thierry Neuvic

 

 

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Aujourd’hui, 17 novembre 2008, Influence a la chance de recevoir l’acteur français, Thierry Neuvic. L’acteur qui faisait partie de la distribution originale de Clara Sheller est aujourd’hui l’acteur principal d’une série sur la mafia française, Mafiosa: Le clan, dont la seconde saison sera diffusée sur Canal+ à partir de ce soir 20h55. Deux épisodes chaque lundi durant 4 semaines.

L’acteur qui joue le rôle de Jean-Michel Paoli s’est prêté au jeu des questions.

1. Vous voilà de retour pour une seconde saison de Mafiosa, Le Clan, à quoi devons nous nous attendre dans cette suite ?

La seconde saison de mafiosa est plus dans la tradition de la

tragédie shakespearienne ……nous sommes au coeur de la

tragédie……..un combat a mort entre le frère et la soeur malgré un

amour infini entre les deux………cette fratrie est ponctuée par des

respiration offerte par un duo de lieutenant au service de la reine

pourrait on dire…duo comique dans le ton des

« sopranos »… dans cette saison nous sommes moins

dans le visuel…plus près des personnages… au plus près de leurs

émotions……il y a plus de chairs…

 

 

2. Pourquoi avoir accepté le tournage de cette série et sa suite ?

J’ai accepté « mafiosa 1 » parce qu’a la lecture j’y voyais un ton…. un

souffle nouveau… une intention de faire autre chose. Que le

sujet… a savoir le milieu corse m’a intéresse…que le postulat de

départ improbable… a savoir une femme a la tête d’un clan corse m’a

intéressé…….que j’y sentais une liberté.

Le fait de travailler avec un metteur en scène anglo-saxon ( canadien)

qui ne connaissait rien aux séries francaises et a qui on donnait carte

blanche dans sa réalisation m’a intéressé……et que la troupe

d’acteur pressenti me plaisait…..

  

3. Vous tournez avec votre compagne, ce n’est pas plus difficile pour un acteur ?

Il y a dans le fait de tourner avec sa compagne des avantages et des

inconvénients. C’est tout ce qu’il y a dire sur ça dans un article de

presse…les liens intimes se vivent et ne se racontent pas en 3 lignes

  

4. Comment se déroulait une journée de tournage ?

Oh a peu près comme une journée de tournage classique en ce qui me

concerne… on arrive sur le plateau…..on dit bonjour a l’équipe en

prenant un café…….on se concentre doucement….on organise une

mise en place une sorte de répétition pour tout le monde….puis on va

au maquillage……….qui est toujours un lieu non pas de confession

mais tout de même relativement intime…un autre café…le

costume….puis on s’approche du plateau….et enfin on se

lance dans l’univers que l’on doit raconter.

5. deux ans se sont écoulés entre la saison 1 et la saison 2, pourquoi un tel délai entre les deux tournages ? Pensez-vous que le public sera à nouveau devant son petit écran pour connaître la suite ?

C’est vrai qu’en France on a la fâcheuse tendance a ne pas se

projeter vraiment…lorsqu’on se lance dans une série un peu plus

pointue…on attend toujours de voir comment le public réagis …s’il

réagis bien alors on recommande une écriture ??Ce qui est long…c’est

un peu dommage. En ce qui concerne la fidélité du public on ne peut jamais savoir a l’avance….Canal + a rediffusé la saison 1 quelques semaines avant suivit d’un teaser pour la seconde et après le public décide…

 

J’ai confiance dans l’intérêt du public pour cette série………et beaucoup de gens encore aujourd’hui m’en parle et attendent la suite… mais il vrai que l’idéal serait de

produire tout de suite 3, 4 saisons…de prendre ce risque là mais les

paramètres en France sont un peu compliqués.

  

6. On ne peut pas dire que vous êtes un habitué des séries, en tout cas dans des rôles récurrents, Pourquoi ? Vous n’aimez pas être lié à un personnage trop longtemps ?

Ce qui peut me gêner dans les séries c’est que c’est plus une suite

d’événements qu’une réelle progression des personnages. C’est ce

qui m’a plus dans mafiosa et sa suite c’est que les personnages

bougent évoluent vraiment. Ca m’ennuierait plus de camper un

personnage précis que l’on trimballerait juste d’un événement a

l’autre, comme c’est le cas dans beaucoup de

séries. Je préfère pour le coup ce qu’on appelle les mini-séries.

Ou alors il faudrait une vrai signature de mise en scène

et une vrai profondeur des personnages.

  

7. Quel Genre de personnage aimeriez-vous jouer dans une série ?

Moi j’adorais et j’adore toujours les premiers  « Columbo», ceux des années 70…chaque

épisodes était un film a part entière avec une signature forte de mise

en scène, ce que je ne trouve pas dans les séries francaises aujourd’hui et que j’ai trouvé dans mafiosa 1 et 2. Chaque saison est signée et les personnages évoluent vraiment. Je ne sais pas

quel genre de personnage pourrait me faire accepter sa compagnie sur

le long terme. Il me faudrait un personnage devant s’infiltrer a chaque

épisode dans un univers différent. Un personnage qui doit plonger

en immersion total dans l’univers qu’il doit infiltrer?? je ne sais

pas.

 

8. Que pensez-vous d’un succès phénomènal comme celui de la série Plus Belle La Vie sur France 3 ? Ce succès est assez étonnant pour une série française ?

Je comprends totalement son succès. J’ai vécu a Lisbonne plus de 2 ans et ce type de

programme diffusé dans ces créneaux horaires marchent aussi très

fort…c’est comme une sortie d école…..les choses qu’on se raconte

en fin de journée. Je pense que c’est un peu ce qui remplace ou qui poursuit un peu ces

moments là. Comme une légère  respiration avant de reprendre les choses sérieuses de la maison.


9. Pourriez-vous jouer dans cette série si on vous proposait un rôle ou dans une série du même genre ?

Je ne pense pas. Je me lasserais certainement très vite de mon personnage.

 

10. Beaucoup d’acteurs sont tentés par une carrière internationale, est-ce que vous y pensez ?

Vous savez tout me tente, je suis curieux. Apres je n’ai pas

de rêves figés ou référencés. J’aime les surprises de la

vie, et dans ce domaine là, la notion d’international est trop

petite.

 

11. Vous êtes un acteur discret, on vous voit peu lors des sorties officelles, est-ce pour mieux vous protéger ?

Oui il y a une part de ça et puis pour tout vous dire, je ne

m’y amuse pas beaucoup et je ne trouve pas ça très

intéressant.

  

12. Vous tournez beaucoup pour la télévision, ne pensez-vous pas que ça pourrait être un frein à une carrière au cinéma ?

Ca vous savez c’est comme la notion de l’international, c’est trop petit comme questionnement. Je pourrais éventuellement vous y répondre à mon jour dernier mais sinon même si parfois il

fait loi, je trouve ces positionnements étriqués et prétentieux pour ceux qui en font loi. Ce sont des positionnements idiots et pauvres.

13. Vous avez participé à de nombreux projets, est-ce qu’il y en a un qui vous a marqué davantage dans votre carrière ?

Quand vous travaillez de manière investi….chaque fois vous pouvez

être marqué par quelque chose. En 2 mots pour ne pas être trop

long, des personnages que j’ai joué ont pu me marquer : « Cyrano

de Bergerac est mon premier rôle au théâtre et il m’a marqué dans sa

pensée. Jouer un casque bleu à Sarajevo m’a marqué par son

déchirement. Jean-Michel Paoli de mafiosa m’a marqué aussi par sa

violence et son coté perdu. Mais j’ai aussi été marqué par les différents pays  ou les différentes régions où j’ai pu jouer ces rôles. En gros tout ce qui est puissant et authentique marque.

  

14. Aimeriez-vous faire d’autres choses dans le domaine artistique ? réaliser un film ? écrire ?

Oui la réalisation m’intéresse vraiment et ce depuis longtemps car j’aime la multiplicité des points de vue et j’aime les outils qu’offrent le cinéma pour explorer ça. La musique et le chant me passionnent aussi, on verra.

  

15. La suite de Clara Sheller est programmée sur France 2, pourquoi ne faites-vous plus partie de la distribution ?

Là je vais faire cours sur ce sujet, moi j’avais dis oui…

 

16. Dans tous les tournages que vous avez déjà vécu, Est-ce qu’il y a une rencontre qui vous a le plus touchée ?

Finalement je me demande si toutes les rencontres vraies ne vous font pas vous rencontrer vous… 


17. Peut-on dire qu’il y aura une 3ème saison de Mafiosa ?

Il y a l’envie de tous, maintenant en ce qui concerne la faisabilité l’envie seule ne suffit pas. Je pense que la décision sera prise après la diffusion des premiers épisodes


18. Avez-vous un scoop pour nos internautes ?

Ah mais ça c’est votre travail de les dénicher, on ne va pas vous les servir sur un plateau…..(rire)


19. La tradition sur Influence veut que notre invité termine cette Interview par le mot de la fin ?

Oui et bien pour finir, rester curieux malgré les préjugés.

Merci à Thierry Neuvic pour sa patience et n’oubliez pas de le rejoindre sur Canal+ dès ce lundi 17 novembre 2008 à partir de 20h55 pour deux épisodes inédits de Mafiosa, Le clan Saison 2.

 

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Best of Interview Influence: Sela Ward (Les Experts Manhattan)

 

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Elle rêvait de prendre sa retraite et finalement elle a accepté de remplacer l’actrice, Melina Kanakaredes, à partir de la 7ème saison des Experts Manhattan. Pas question de reprendre le rôle de Melina, Sela sera Jo Danville, une nouvelle enquêtrice.

 

I. Vous vouliez vous retirer de la comédie, pourquoi avoir mis fin à votre retraite?

 

Tourner 16 heures par jour ne m’intéressait plus, j’avais l’impression d’avoir fait le tour des séries et on ne me proposait rien de bien intéressant. Je suis peintre et ma passion me suffisait d’autant que ça me donnait l’occasion d’être près de mes enfants. Quand mes enfants sont devenus plus grands je me suis rendu compte que je tournais en rond, je m’ennuyais tout simplement. On m’a proposé le rôle de Jo Danville et j’ai dit oui.

 

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I. Il paraît que la présence de Gary Sinise (Mac Taylor) a été en partie « responsable » de votre décision?

 

C’est vrai que ça m’a aidé à dire oui. Je l’adore. C’est un acteur de talent. Je l’ai toujours trouvé très sympathique. Nous n’avions jamais tourné ensemble. On s’est souvent croisé mais jamais pour travailler. Il n’a pas du tout la grosse tête ce qui à Hollywood est quand même rare. Avoir l’opportunité de travailler avec lui m’a effectivement bien décidée.

 

I. Vous connaissiez la série avant d’y participer?

 

Juste de nom. Je savais qu’il y avait plusieurs séries des Experts mais je n’avais jamais regardé un épisode. Quand mon agent m’a parlé de la proposition d’intégrer l’équipe, j’ai demandé à mon mari de me passer l’ordinateur afin de regarder quelques épisodes. Chez moi, je ne regarde pas la télévision.

 

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I. Votre intégration dans une équipe qui se connaît déjà a-t-elle été facile?

 

Avec l’équipe on s’est bien entendu. On est tous dans le même bateau. Ce qui fut dur pour moi c’est d’apprendre des paragraphes entiers avec des termes très techniques auxquels il faut que je l’avoue, je ne comprenais rien. je n’étais pas habituée à un tel vocabulaire dans mes autres rôles. D’ailleurs je ne me suis sentie à l’aise qu’en tournant le 5ème épisode de la saison 7.

 

I. Avez-vous rencontrer Melina Kanakaredes pour discuter avec elle de la série, de son départ?

 

Non je ne l’ai jamais rencontrée. Je ne devais pas jouer son personnage mais un nouveau. Pour les fans de la série, son départ a été très surprenant, rapide et je comprends leur frustration mais elle n’a pas été virée, elle a fait le choix de partir. Mon personnage est différent du sien.

 

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I. Qui est Jo Danville, votre personnage?

 

C’est un ancien agent du FBI. Elle est intelligente, elle a un diplôme en psychologie et sa spécialité est la recherche d’ADN. Elle a adopté une fille et dans la 1ère saison de mon personnage on découvre le lien entre la mère naturelle et Jo. Elle a divorcé de son mari et a une belle complicité avec Mac. C’est aussi une femme qui a du caractère. J’adore ce personnage.

 

I. Vous êtes passée à côté de deux grands rôles dans des séries, vous ne pouviez pas rater celui de Jo Danville?

 

J’ai préféré choisir ma famille plutôt que de jongler entre vie professionnelle et vie privée. C’est vrai que j’ai refusé deux rôles. Celui de Kim Delaney dans les Experts Miami et celui de Teri Hatcher dans Desperate Housewives. Il ne faut pas avoir de regret.

 

I. On vous a vu dans Dr House malgré votre retraite? 

 

Oui pour quelques épisodes. J’étais son ex-femme et j’ai aimé cette expérience. Durant ma retraite, j’acceptais malgré tout quelques tournages mais pas sur le long terme. Là dans les Experts Manhattan, je suis bien partie pour y rester des années!!!!

 

 

La 8ème saison des Experts Manhattan est actuellement en tournage aux USA.

 

Best Of Interview Influence: Chace Crawford (Gossip Girl)

 

Devenu une des coqueluches des filles depuis son rôle dans la série chic et choc, Gossip Girl, Chace Crawford, promène son regard de velours et son sourire désarmant sur les petits écrans. Séduisant, il vient d’assumer la promo pour son film, Twelve, de Joël Schumacher. A 25 ans, le jeune acteur voulait montrer qu’il pouvait jouer autre chose que son rôle dans la célèbre série pour adolescents.

 

Entretien avec un acteur qui a envie de nouvelles expériences cinématographiques.

 

I: Comment vous êtes-vous retrouvé sur le projet de Joël Schumacher, Twelve?

 

CC: J’ai rencontré Joël Schumacher lors d’un meeting professionnel. Ca remonte a deux ans, en 2008, il m’a parlé qu’il réfléchissait à adapter un bouquin. Cette adaptation offrirait pas mal de rôles à de jeunes acteurs. J’ai voulu savoir de quel livre il parlait et j’ai dévoré ce bouquin.

 

I: Comment s’est déroulé votre collaboration avec Joël Schumacher?

 

CC: Très bien, lorsqu’il m’a proposé le rôle, j’étais motivé parce que c’était lui le réalisateur et que j’avais envie de travailler avec cet homme. C’est quelqu’un de très bien.

 

I: Le film n’est pas une grosse production hollywoodienne, c’était difficile de tourner ce film selon vous?

 

CC: Oui, le budget serré tout comme la feuille de route d’ailleurs. On a eu 23 jours de tournage. C’est quand même peu pour tout mettre en boîte. Tout était millimétré. Il a fallu mettre les bouchées doubles et nous étions tous un peu tendu.

 

I: Ce fut un tournage sous haute tension?

 

CC: Disons que c’était un tournage où on ne pouvait pas se permettre de se poser des questions, de douter. Je n’avais pas un long break entre le tournage du film et la reprise des épisodes de Gossip Girl. je profitais de chaque moment libre pour me replonger dans le livre de Nick McDonell. Je voulais vraiment comprendre mon personnage, redécouvrir ses motivations, ses envies, ses choix. Je ne pouvais pas arriver sur le tournage sans m’être bien imprégné de ce personnage, je n’avais pas le droit à l’erreur ou a retarder les prises de vues parceque je ne comprenais pas telle scène, telle idée…On devait être prêt à jouer sans se poser des questions et ce n’est pas évident.

 

I: Que signifie le titre du film, Twelve?

 

CC: Il s’agit d’une drogue fictive.

 

I: Cette drogue fait penser à d’autres drogues dites dures mais il y aussi autre chose que ce film nous montre au sujet de la jeunesse actuelle?

 

CC: Vous devez parler de l’obsession des jeunes pour la célébrité? Oui c’est exact, ce film montre évidemment l’addiction à la drogue mais aussi le rapport que ces jeunes ont avec la notoriété. ils veulent tout, l’argent, le sexe, les plaisirs faciles,. Ils ne sont pas dans la réalité.

 

I: Le film est tourné à New-York comme la série, Gossip Girl, Votre personnage, White est-il différent de celui de la série, Nate?

 

CC: Vous savez dans Gossip Girl, la ville n’est pas un personnage. Dans le film, Twelve, New-York est réellement un personnage du film. On la découvre d’une autre manière. On découvre son côté plus sombre. White est ainsi également, plus sombre et plus réel que Nate dans Gossip Girl. C’était important pour moi que les deux personnages soient différents, opposés.J’avais besoin de me libérer de Nate. J’ai pu grâce au film exploiter d’autres registres et ça c’est important pour un acteur.

 

I: Ce tournage vous a-t-il donné envie de poursuivre l’aventure cinématographique et quitter Gossip Girl?

 

CC: J’ai très peu de temps entre les tournages de la série. Nous tournons la 4ème saison et j’ai signé pour 6 ans. Biensur je reçois des propositions de films alors je lis quand je peux et lorsque je lis un scénario dans lequel je sais que je pourrais m’aventurer et changer de peau, alors je fonce mais je dois reconnaître que je ne peux pas choisir 4 ou 5 films par an vu les horaires de la série.

 

I: Vous avez beaucoup de charme, un physique plus qu’agréable, qu’est-ce qui vous a donné l’envie de faire du cinéma, l’argent et la gloire?

 

CC: Merci pour le compliment. Non, je ne me suis jamais dit que j’allais réussir et avoir beaucoup d’argent. Souvent, il faut construire sa carrière et ça prend du temps. Malgré tout, je reconnais avoir eu de la chance par rapport à d’autres jeunes acteurs qui ont le même rêve que le mien. Mon éducation me permet de garder les pieds sur terre, Je ne suis pas un flambeur. Ma vie a toujours été simple. J’ai habité une petite ville au Texas où mon père est médecin. Etre acteur est avant tout un challenge incroyable. C’est l’aspect artistique que j’ai toujours privilégié. J’ai toujours adoré regarder des films, le cinéma m’a toujours fasciné et me fascine encore.

 

Vous pouvez retrouver Chace Crawford dans le film, Twelve, de Joël Schumacher et dans la série américaine, Gossip Girl, dont la 4ème saison vient de démarrer sur la CW.

 

 

Best of Interviews: Simon Baker (The Mentalist) est notre invité sur Influence

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La saison 2 de la série américaine, The Mentalist, touche à sa fin sur TF1. Mercredi 22 décembre 2010 dans un nouveau face à face, Patrick Jane et John Le Rouge prendront congé des téléspectateurs français. La série fait un vrai carton avec plus de 8 millions de fans chaque mercredi.

 

Pour Influence, Simon Baker, nous parle de son personnage, de John Le Rouge, de son pays natal: l’Australie…

 

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I. Le Mentaliste est un succès mondial, vous attendiez-vous à un tel succès?

 

On ne peut jamais savoir ce qui va marcher ou non. Avant de me retrouver sur cette série, j’en tournais une autre, Smith, on a tourné 3 épisodes et la série a été annulée. Quand on m’a proposé Le Mentaliste, c’est ma femme qui a lu le scénario. J’ai accepté et l’aventure a commencé. L’audience a été surprenante, on a même battu les Experts. Pour une première saison c’était génial de voir que le public suivait nos aventures. Ce succès c’est aussi un travail d’équipe. Tout le monde le mérite.

 

I. Beaucoup de fans s’étonnent de vous croiser avec des lunettes?

 

Je suis myope comme une taupe. C’est d’ailleurs amusant quant on sait que mon personnage a le don de l’observation.

 

I. Vous avez été élu l’homme le plus sexy par un magazine, ça doit vous faire plaisir?

 

Il faut reconnaître que c’est assez sympathique mais vous savez ce n’est pas un prix, ce n’est pas une vraie reconnaissance. Ca me fait rire et ma femme aussi. Je ne me trouve pas sexy. C’est abstrait cette notion. Je suis bien dans ma peau, ça c’est important.

 

I. Dans la seconde saison du Mentaliste, Patrick Jane, semble s’en donner à coeur joie, sans avoir de limite?

 

Vu le succès de la première saison, on a pu aller encore plus loin avec le personnage et les autres membres de son équipe. Il y a toujours des moments forts mais aussi toujours cet humour qui caractérise les rapports entre les personnages. Patrick est incontrôlable mais il n’oublie pas son obsession pour l’homme qui a tué sa femme et sa fille, John Le Rouge. La traque se poursuit.

 

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I. Le personnage de John Le Rouge est un fil conducteur mais il n’apparaît pas dans tous les épisodes, pourquoi?

 

La série n’est pas construite sur les deux personnages, Patrick et John. Il faut savoir alterner les épisodes classiques donc des histoires policières et les épisodes où John Le Rouge intervient. Si il devait apparaître chaque semaine tout au long de la série, le personnage perdrait de son impact. Pour captiver le téléspectateur, il faut que John Le Rouge, surgisse avec surprice. Il doit rester une énigme à résoudre.

 

I. Une énigme que les fans cherchent à élucider?

 

C’est d’ailleurs amusant de voir les théories de chacun au sujet de John Le Rouge. Tout le monde y passe. Même Patrick est parfois suspecté. C’est assez surprenant de voir comme les gens se torturent l’esprit pour trouver des indices, et découvrir qui est John Le Rouge.

 

I. John Le Rouge pourrait-il être un collègue de Patrick?

 

Tout est possible. Il se pourrait qu’une taupe l’informe sur Patrick et ses enquêtes. Tout est possible dans une série. Mais je n’en sais pas plus.

 

I. Je suppose que sa réelle identité ne sera dévoilée qu’à la fin de la série?

 

Oui je le pense aussi. Nous devrions tenir 6 saisons si tout se passe bien. Pourrait-on aller encore plus loin? Difficile de le savoir, il ne faut pas non plus lasser le public.

 

I. Il paraît que CBS (qui diffuse la série aux USA) envisage un cross-over entre la série et Les Experts?

 

C’est effectivement ce qui se dit. Est-ce que ça va arriver? Je ne sais pas. C’est possible car les deux séries sont diffusées sur CBS. Donc envisageable si on trouve une bonne idée de réunir tout le monde.

 

I. Se glisser dans la peau de Patrick Jane, c’est facile pour vous? Il vous ressemble un peu?

 

Donner vie à un personnage, s’est lui donner un peu de votre personne. Jouer quelqu’un de défini sur le papier, de parfait, n’est pas intéressant. J’aime pouvoir modeler le personnage, participer au processus de création. je pense que nous avons le même humour et j’ai eu une grande liberté pour lui apporter quelques éléments personnels.

 

I. Serait-il possible de voir Patrick Jane amoureux?

 

Je ne sais pas si les fans de la série attendent cela. Patrick a beaucoup souffert de la mort de sa femme et de sa fille. On ne se relève pas ainsi d’un tel drame. Il est peut-être temps pour lui de redécouvrir l’amour progressivement. Il a peut-être fait son deuil et peut donc flirter mais je ne le vois pas vivre une nouvelle grande histoire d’amour maintenant.

 

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I. Sa collègue Lisbon (l’actrice Robin Tunney) pourrait-elle être la nouvelle femme de sa vie?

 

Lorsqu’il y a un duo homme/femme, on s’attend toujours à ce que ça se termine par une histoire d’amour. C’est ce que j’avais peur pour eux deux. J’ai cru un moment qu’on allait vers cette direction. Heureusement nos scénaristes sont intelligents et ils n’ont pas eu envie de choisir la facilité. J’ai aussi été soulagé de voir que Lisbon et Patrick allaient vers des directions opposées. Lui, il flirt avec la médium, elle, elle aura d’autres coups de coeur. Leur relation n’est pas amoureuse et ça ne rendrait pas la série plus intéressante.

 

I. Vous êtes australien, pourtant, votre accent ne s’entend pas?

 

Je l’ai travaillé avec un coach.

 

I. Quitter l’Australie a été difficile pour vous?

 

C’est mon pays et il me manque. Maintenant, j’ai choisi une profession de nomade. Pour vivre de cette profession, il faut aller vers le travail. Quand je suis parti, il n’y avait pas de boulot pour les acteurs en Australie. Je suis donc parti là où je pouvais tenter ma chance. Il y a 20 ans, on ne coisait pas beaucoup d’australiens à Hollywood maintenant on en croise à chaque coin de rues. L’Australie reste mon foyer même si je vis aux USA.

 

I. En lisant les interviews des producteurs accordées ci et là, j’ai cru comprendre que la série allait prendre un virage important en 2011?

 

C’est vrai. L’enquête va prendre une nouvelle tournure. Un drame va affecter l’équipe mais je n’en dirais pas plus.

 

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Merci à Simon Baker!

 

Vincha est l’invité d’Influence

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Vincha est une sorte d’ovni dans le paysage musical français, électron libre, il puise son énergie aussi bien dans la variété française que dans le rap. Loin des clichés de ce dernier, Vincha est un artiste atypique. Après un EP, Demain promis j’arrête, qui contient 7 titres, l’artiste promet un album complet et partage avec nous un moment très sympa sur Influence.

 

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Bonjour Vincha et bienvenue sur Influence. Pouvez-vous nous parler de votre parcours pour nos internautes?

 

Bonjour ! J’ai commencé la musique assez jeune, puis le rap vers 13/14 ans. Et de rencontres en rencontres me voilà lancé avec un projet solo, mais que je défend sur scène avec Son Of A Pitch.

 

Etes-vous satisfait de la tournure que prend votre carrière?

 

Extrêmement satisfait pour être honnête. Je me suis mis au chômage il y a deux ans dans l’idée de pousser la chose le plus loin possible. Et c’est à la fin de cette période -et au prix de pas mal d’acharnements et de milles petites scènes parisiennes (surtout) – que j’ai trouvé mon tourneur/producteur de spectacle (Zamora) et remporté le prix Paris Jeunes Talents.

 

Vous êtes lauréat de plusieurs prix cette année, que vous fait cette reconnaissance?

 

Ca apporte un éclairage sur le projet, auprès de la profession et du grand public. Ca crédibilise la démarche d’essayer d’en vivre. Ca fait du bien au moral. Et parfois des sous qui sont directement remis dans le projet.

 

Dans un milieu où le disque est en crise, pouvoir enregistrer des titres, c’est un luxe. Avez-vous conscience de cette chance?

 

Je ne crois pas que ce soit un luxe d’enregistrer des titres. Le matériel professionnel s’est incroyablement démocratisé. Je connais une bonne dizaine de home studio qui sonnent d’enfer. Après, aller en studio, pouvoir payer l’ingé, les musiciens, là c’est galère. J’ai eu la chance pour ma part de rencontrer Tom Fire, qui a co-produit l’EP en apportant tout son savoir faire technique et pas seulement…

 

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Enfant, vous rêviez déjà de faire de la musique?

 

Je rêvais de savoir jouer de pleins d’instruments, j’adorai écrire. Mais je me voyais plutôt journaliste ou dans un métier culturel qui me fasse voyager.

Vous avez toujours été soutenu par vos proches dans votre désir de faire carrière dans le milieu artistique?

 

Ça oui, à fond ! En fait, beaucoup de mes proches font eux même de la musique, ou du cinéma. Donc on se soutient, on s’entraide, on se raconte nos joies, nos peines. Et je dois dire que même ceux qui ne baignent pas dans cet univers n’ont jamais montré aucune réticence, du style : trouve toi un vrai travail.

 

Quels artistes vous touchent plus particulièrement ?

 

Ceux qui prennent des risques. Boby Mc Ferrin, Camille, The Do, Loic Lantoine, Oxmo Puccino. Ils sont nombreux !

 

Lorsqu’on enregistre des titres pense-t-on de suite à la scène?

 

Aujourd’hui, clairement, à chaque fois. Les p’tits seins ont été écrit pour la scène véritablement. Pareil pour pleins de morceaux qui arrivent. Du coup je fais attention aussi à ne pas me mettre en galère vocalement avec des chansons potentiellement chantables en studio et qui deviendraient un calvaire sur scène. 

Comment vous êtes-vous retrouvé sur le plateau de Taratata avec Nagui? c’est lui qui vous a contacté? c’est votre label qui vous a présenté à l’animateur?

 

Je n’ai pas de label. C’est une personne de son équipe qui m’a débusqué en faisant des repérages. 

Le fait d’avoir moins d’émissions de variétés à la télévison c’est un handicap pour les jeunes artistes comme vous?

 

Surement… Mais c’est comme ça. Et puis l’essentiel est de jouer en live, la télévision n’est là que pour aider à se faire connaitre. 

Les émissions comme La Nouvelle Star ou la Star Academy, vous auriez pu les faire?

 

Je ne crois pas, d’ailleurs j’ai jamais eu l’idée de penser à tenter un casting. Je suis pas très bon pour recevoir des conseils…

 

Votre plume a ce côté originale et décalé, vous auriez envie d’écrire pour d’autres artistes?

 

Oui, beaucoup ! Je commence à m’y mettre. J’espère que j’arriverai à faire cohabiter mes textes avec quelques interprètes. 

Vos clips sont très originaux, c’est vous qui suggérez les idées? Comment travaillez-vous la conception des clips? des pochettes?

 

J’ai essayé de donner la plus grande liberté à chacun des sept réalisateurs qui ont fait les clips. Pareil pour les pochettes, conçues par MarOne.

Maintenant, faute d’argent, j’y ai investi du temps, des idées, j’ai cherché au mieux à trouver des équipes, des lieux de tournages, des figurants. Un travail qui a été fatiguant mais passionnant. Et je ne remercierai jamais assez tous les gens qui ont participé à cet ouvrage. 

 

Vous arrive-t-il de vous censurer lorsque vous écrivez un texte ou pas du tout?

 

Non mais j’aurai peut-être du. Paris a du mal à passer pour « incitation à la consommation d’alcool », « Les p’tits seins » pour exhibition de tétons… On va bientôt dire que j’suis un artiste subversif si ça continue ! J’ai très peu l’impression d’être rebelle. J’essaye de parler franchement avec mon vocabulaire, voilà tout.

Est-ce qu’il y a des thèmes que vous refusez d’aborder?

 

Non, aucun. Je me fous un peu des thèmes. Ce qui m’intéresse c’est la manière de les traiter.

Allez-vous partir en tournée?

 

Oui, on a une mini tournée en Italie en mai. Et puis cet été on va faire quelques festivals.

 

Quand pourrons nous espérer un album complet?

 

Pour la fin de l’année !

Un scoop pour nos lecteurs?

 

Si vous allez sur www.facebook.com/vinchamusic et que vous likez la page, vous en découvrirez pleins 😉

Mais d’ores et déjà, je peux vous avouer que j’adore les aubergines.

 

La tradition veut qu’on vous laisse le mot de la fin sur Influence, en tout cas merci pour cette interview.

 

Merci franchement ! Que des questions pertinentes, ça n’arrive pas souvent !(NDLR: Merci!)

A très bientôt quelque part !

 

 

 

 

Claude Barzotti en interview sur Influence

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Claude Barzotti nous fait le plaisir de répondre à nos questions sur Influence. L’artiste revient plus fort que jamais avec deux albums, un Best Of, C’est mon Histoire et un album avec des titres inédits, Une Autre Vie. Pour ses fans c’est deux fois plus d’occasion de le retrouver en chansons et en musique. 

 

Barzotti

I: Bonjour et merci Claude Barzotti de participer à cette interview sur Influence. Vous sortez deux albums en une fois, un Best Of, C’est mon Histoire et un nouvel opus, Une Autre Vie. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur ces deux albums différents?

Nous avons fait d’une pierre; deux coups! Le best of regroupe 40 chansons qui retracent l’ensemble de ma carrière avec quatre inédits. Le public recherche souvent mes anciens titres. Et puis, ça faisait 10 ans que je n’avais rien fait; alors j’ai voulu écrire des moments de ma vie, des instants difficiles ou des faits marquants que j’ai vécu.

 

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I: En sortant en même temps un Best of et votre nouvel album, vous n’avez pas peur que celui-ci passe inaperçu?
Oui, c’est assez déstabilisant pour le public, c’est un risque de mélange entre les anciennes chansons et les nouvelles. Mais je dois dire que les ventes sont quand même importantes sur le nouvel album. Tout le monde croyait que le best of allait faire de l’ombre à « Une autre vie » et c’est une bonne surprise de voir ce dernier l’album talonner le best of. 

I: Une Autre vie? le titre de cet album est un titre autobiographique? Ce disque marque-t-il le début d’une autre vie pour vous?
Oui, c’est autobiographique et j’espère que c’est le début d’une « nouvelle vie »! Mais vous savez; Barzotti restera toujours Barzotti avec ses qualités et ses défauts. Ces chansons sont le reflet d’une vie. Tout comme je parle du « mariage de ma fille » ou « je reviens d’un voyage » autant de moments qui font partie de ma vie!  

I: Après plus de 20 ans, que représente pour vous la chanson, Le Rital?
Cette chanson, c’est parti d’une réflexion de mon patron à l’époque qui me disait « Barzotti, il n’a qu’un seul défaut; c’est un rital » . Le terme était employé après guerre pour traiter les immigrés Italiens ; c’était fort désagréable , insultant. Et bien, avec cette chanson; « Le rital »c’est devenu un slogan! Ce terme n’est plus péjoratif et j’en suis très fier.

I: Lorsqu’on a une aussi longue carrière que la vôtre avec de nombreuses chansons, n’est-ce pas un peu frustrant de devoir toujours chanter les mêmes succès?
Si, si, si; oui, oui, oui ! J’en ai ras le bol (rires) Mais que voulez vous, je ne peux pas entrer sur scène et ne pas chanter toutes ces  chansons; je me ferai virer! Le public vient pour les écouter, je me dois de leur apporter ce qu’ils attendent. Ce pour quoi ils sont venus m’applaudir.

I: En 2003, on trouve sur un Best Of, la chanson, Vado Via, c’était un besoin de chanter en italien?
Ah oui; c’était une idée de ma maison de disque, c’est Dominique Gorse qui voulait inclure une ou deux chansons en Italien. En fait, j’en ai chanté deux avec « Encora » : Ce sont des chefs d’œuvres!!

 
I: Vous n’avez jamais voulu faire carrière en Italie? Est-ce plus facile pour vous de chanter en français qu’en italien?
J’ai été con! J’ai une voix et des mélodies qui parlent vraiment aux Italiens! On ne me l’avait pas proposé et comme j’avais beaucoup de succès en France et dans les pays francophones; on ne pouvait pas tout faire. Mais je pense que c’est une grande erreur de parcours

I: Vous avez une belle popularité chez nos amis canadiens, comment vous êtes vous retrouvés au Québec et au Canada?
C’est en 1985; Michel, un présentateur et producteur de télévision est venu en France et m’a proposé de faire une émission pour le Canada. Je l’ai faite, et à cette émission participait une dame qui parlait de la dystrophie musculaire, elle m’a émut, j’avais des frissons; cette dame c’était Ginette Reno. Alors j’ai chanté pour cette cause. Cela a été un « carton » et du jour au lendemain, j’avais plus de succès au Canada qu’en Europe!

I: Votre nouveau Best Of, C’est mon Histoire, résume-t-il bien toute votre histoire? votre parcours?
Oui, je pense. Il y a tout la dedans. C’est 90% de ma carrière…

 
I: Vous avez connu des bas, comment avez-vous vécu ces moments là où on a le sentiment que le succès n’est plus là?
Les bas; c’est quand on est moins médiatisé, quand on a moins d’actualité, ca touche beaucoup; mais vous savez, j’ai eu de la chance, mon public m’a toujours suivit dans n’importe quelle circonstance ; je ne le remercierai jamais assez.

I: Vous avez aussi traversé bien des épreuves, où avez-vous puisé la force nécessaire pour redresser la tête et surmonter les épreuves?
Y’a pas de recette miracle… On s’en sort comme on peut… La famille.. les amis.. et le public … (long silence)

I: Vous pensez que la musique peut guérir tous les maux?
Ca apaise;  ça ne guérit pas tout; mais lorsque l’on monte sur scène; là ! On oublie tout!!

I: Avoir l’opportunité d’enregistrer de nouvelles chansons c’est important pour un artiste. Comment est né ce nouvel album, Une Autre Vie.
On ne peut pas faire carrière avec quelques titres, le public attend de vos nouvelles et c’est l’occasion de leur faire partager ce que l’on a vécu de beau ou des problèmes rencontrés. C’est un besoin d’écrire; moi, je n’arrive pas bien à parler, quand je veux faire partager quelque chose; je l’écris; c’est plus facile pour moi. Je l’ai même fait avec ma mère et mon père. Ces chansons; ils les ont écouté avant leur décès. Je ne sais pas si je serai arrivé à leur dire tout ce que j’ai pu écrire dans ces chansons avant qu’ils partent….

I: La scène est aussi très importante pour un artiste, après avoir participé à la tournée, Age Tendre et Têtes de Bois, allez-vous repartir en solo sur les routes ?
En fait, je suis reparti depuis plus d’un an en tournée; je fait des concerts au Canada du 4 au 18 Février prochain. Ensuite je reviens en France sur scène. J’aime écrire, j’aime le travail en studio ; mais nous les artistes; on est un peu mégalos! On a besoin des applaudissements. Ils nourrissent l’artiste!

 
I: En 2005, vous avez obtenu la distinction, Officier de l’Ordre de Léopold II. Est-ce important pour vous cette distinction et que vous a t elle apportée?
Oh, rien de particulier, quand on fait quelque chose de mal ou de pas bien ; on est tout de suite critiqué! Alors quand on reçoit une distinction; on se dit que l’on a fait des choses bien aussi: C’est une récompense d’une certaine reconnaissance, d’une certaine notoriété.

I: Vous aviez écrit une chanson pour Dalida en 1984,  La Pensione Bianca, c’est elle qui vous avait contacté? Comment s’était déroulé ce projet? Que pensiez-vous d’elle?
C’est son frère; Orlando qui m’avait appelé à multiples reprises, alors, j’ai été le voir et j’ai écrit cette chanson dans son bureau devant lui. Dalida, je ne veux pas mentir; c’était pas trop  » ma tasse de thé » j’avais plus de facilité à écrire pour Ginette Reno, par exemple.

I: Aimeriez-vous écrire pour d’autres artistes?
De très nombreux artistes m’ont demandé d’écrire pour eux, y compris Céline Dion. J’ai écrit pour Aznavour, dernièrement pour Jeanne Manson « Est-ce que l’on s’aime encore? » Et puis, il y a Annie Cordy; elle m’a interpelé l’autre jour et m’a dit  » Barzot’ ! Pour mon dernier album, je veux prendre les meilleurs compositeurs français ! Ecris-moi quelque chose! » Tout ça , ça fait vraiment plaisir! Je ne veux pas en abuser non plus, il y a toujours une certaine peur du manque d’inspiration.

I: Si Claude Barzotti n’avait pas été chanteur qu’aurait-il aimé être?
Mon truc, c’est la musique; j’ai  reçu un don pour ça et j’en remercie tous les jours le bon Dieu. J’ai été prof de musique, maçon, directeur artistique ; c’est peut-être ce dernier que j’aurai aimé être.

 
I: Quels sont vos projets?
Mes projets dépendent surtout du développement de mon dernier album, je me concentre pour le défendre au mieux et ensuite le faire partager sur scène avec le public.

I: Où en êtes-vous avec ce projet de comédie musicale, Les Nouveaux Nomades?
Nul part, ce métier… c’est; paroles, paroles !!  Cette comédie musicale est exceptionnelle, c’est mon plus grand rêve d’aller jusqu’au bout!! Mais il faut que je rencontre la bonne personne, celle qui croit à ce merveilleux  projet . Le producteur qui, à l’époque, m’avait suivi, avec lequel nous avions très bien commencé cette belle histoire, a été atteint d’un cancer et est malheureusement décédé. Je suis prêt à repartir et à terminer ce projet. Il ne manque qu’un producteur….

I: Une chanson de ce spectacle, sortie sans votre autorisation, La France aux français, a été source de polémique, avez-vous compris cette polémique?
Forcement; Barzotti chante , le truc est exploité! Pour être clair; c’est Anne Marie Gaspard qui a écrit les textes, moi j’ai composé et ensuite j’ai fait tous les rôles et chanté toutes les chansons pour servir de base aux artistes qui allaient être choisis lors des castings. Et là.. Y’a un type qui prend une chanson au milieu de toute la comédie musicale et la fout sur internet. C’est complètement sorti du contexte. C’est pas ça cette comédie musicale! T’imagines ? Moi même, je suis étranger; alors c’est difficile de comprendre ces réactions!

I: Un scoop pour nos lecteurs?
Aujourd’hui? non. Peut-être demain… Je ne sais pas.. Je vous ai dit ce que j’allais faire cette année, voilà c’est ça, je ne cache rien.. Mais demain une rencontre, un projet peut jaillir.. Désolé..

 

I: Encore merci pour nous avoir accordé un peu de votre temps et à très vite sur scène cher Claude Barzotti.

 

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