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Aujourd’hui, Influence accueille une artiste à la voix chaude, ensoleillée, qui n’a qu’une envie, celle de partager sa musique, aussi généreuse qu’elle et apporter aux gens du bonheur et des émotions vraies. Claudia Meyer, est une auteure, compositrice et interprète.

 

Musicienne, elle a cotoyé de grands noms de la chanson, elle a fait de nombreux voyages pour toujours aller à la rencontre des autres, à la découverte d’autres horizons, d’autres cultures. C’est d’ailleurs son parcours musical et artistique qu’elle raconte sur son second opus, Fuego.

 

Elle nous enchante aussi d’une version anglaise/espagnole du tube de Cat Stevens, My Lady (Lady D’Arbanville). Une rencontre chaleureuse avec une femme de coeur.

 

 

A 12 ans vous commencez le Conservatoire et vous apprenez la guitare classique ? Pourquoi cet instrument et pas un autre ?

 

Mon grand frère partait…il m’a donné une guitare en me disant qu’il voulait que je réussisse le Conservatoire, je lui ai fais la promesse et je l’ai tenue.

 

Vous vouliez être musicienne ou le chant était aussi une option pour vous ?

 

Non je ne pensais pas au chant. Pour moi être musicienne était vraiment ce que je voulais. Le chant est venu petit à petit, plus tard.

 

Quand avez-vous décidé de chanter ?

 

Ce sont les gens qui m’ont poussé à le faire. Sincèrement je ne pensais pas avoir une belle voix. Je fredonnais dans un cabaret et c’est parti de là. J’ai pris un micro et voilà j’ai découvert une autre voie. J’ai vu dans ce cabaret que ma voix pouvait toucher les gens.

 

Que pensez-vous des télé-crochets actuels ?

 

Ce n’est pas la même école que faire du cabaret par exemple. On ne se construit pas en quelques semaines. Il faut faire ses preuves, travailler…Ca demande beaucoup de sacrifices. Il y avait des télé-crochets locaux mais les gens arrivaient avec quelque chose à proposer, quelque chose composé par eux-mêmes. On ne pensait pas qu’une personne de la rue pouvait devenir une star en deux jours. C’est pour ça qu’il y a aussi beaucoup de déçu.

 

A vos débuts, avez-vous été influencée par des artistes ? Des univers ?

 

Je citerais des personnes comme Edith Piaf, Brel, Barbara…de Grandes personnes. Le cabaret m’a beaucoup influencé aussi. J’ai d’ailleurs chanté des chansons de ces grands noms et encore maintenant dans mon spectacle, je leur fais un clin d’œil. Ils sont intemporels.

 

Je trouve mais ça n’engage que moi que votre musique et votre voix sont chaudes et généreuses, est-ce dû à vos origines ?

 

Je vous remercie David pour ce compliment. Je pense que mes origines marocaines puis le fait de vivre à Marseille m’a donné une forme de chaleur mais c’est aussi un ensemble de choses. En me dirigeant dans le monde de la musique, j’ai fait des rencontres et ma passion pour les instruments m’a permis de faire de belles rencontres artistiques. A Marseille, j’ai pu découvrir des musiciens, qui venaient du Sud de l’Amérique. Ce fut un hasard mais la musique permet de partager les cultures, les ethnies, de découvrir de nouvelles sensations, des émotions et découvrir des instruments qu’on ne connaît pas. Je me suis sentie en confiance dans l’univers de la musique latine. J’ai alors pris des cours avec un chilien qui m’a initié à cette culture car je ne suis pas sud américaine mais l’histoire riche de cette culture musicale m’a envahie. Mes parents parlaient plusieurs langues donc ma musique vient de tout ça, des rencontres et de mes origines.

 

Pourquoi avoir préféré la musique latine à la variété française car c’est plus difficile de passer en radio que si vous chantiez en français, non ?

 

Vous savez David à l’époque on ne pensait pas à la diffusion en radio. Il n’y avait des quotas imposés comme maintenant. Je me suis jamais posée la question, c’était un choix naturel pour moi de continuer à me nourrir de la musique Sud Américaine. Je suis partie en tournée avec mon groupe, nous sommes allés à l’étranger. Cette musique plaisait, marchait fort bien. On ressentait cette énergie surtout sur scène. On ne se souciait pas des plans promos etc…ça c’était pour les maisons de disques. Moi je vivais de ma passion, cette musique me portait. En 2006, j’ai pu signer un contrat et j’ai rencontré Maurane, votre compatriote (NDR : Elle a remarqué mon petit accent belge). Elle m’a invité sur scène à l’Olympia pour chanter en espagnol et m’a dit de poursuivre dans cette voie là. J’ai alors enregistré mon album en Belgique. Je tiens d’ailleurs à dire que j’adore le public belge. C’est la maison de disques qui tenait à enregistrer un album en latin. L’enregistrement a duré 1 semaine dans des conditions de live. Un très bon moment. L’accueil fut très bon et j’ai fais 40 dates avec Maurane. La Belgique m’a porté chance.

 

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Quels sont vos projets ?

 

Là, je laisse encore vivre le second album, Fuego , il raconte mon parcours dans la musique mais je prépare depuis un moment le projet d’un disque en français. Je suis en période de création, je teste certaines choses, j’écris, je compose, j’essaye des choses …

 

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On peut d’ailleurs partager avec vous cette chaleur, cette générosité sur scène puisque vous êtes au Scop’Club régulièrement ? Parlez-nous un peu de cet endroit et ce que vous proposez sur scène ?

 

C’est un endroit mythique où des artistes se sont produits avant moi comme Barbara. Je m’y sens bien, il y a une âme là-bas. Ca me fait penser au cabaret de mes débuts. On y joue avec mes musiciens une fois par mois, tous les mercredis. C’est une carte blanche et je partage ces moments avec d’autres artistes que j’invite à me rejoindre. C’est convivial, le lieu est vraiment très chouette et on est près des gens. Nous sommes généralement 7 ou 10 sur scène. C’est sans prise de tête. On a tous envie qu’un maximum de gens ressentent cette ambiance entre nous ; qu’on partage avec eux ce qu’on ressent d’être là, de pouvoir jouer. Et puis c’est sympa d’accueillir des artistes de tous les horizons pour vivre avec eux ces beaux moments.

 

Vous jouez dans des petites salles et aussi dans des salles plus impressionnantes comme le Stade de France, est-ce la même émotion ?

 

Lorsqu’on fait son tour de chant on souhaite apporter quelque chose aux gens, leur donner quelque chose. Sur scène on ne se rend pas compte que ce soit sur une petite ou grande scène mais lorsque les gens se lèvent et vous font vibrer c’est la plus belle récompense. L’enjeu est le même que ce soit pour 50 personnes ou 5000. Recevoir de l’amour des gens c’est fabuleux. Le Stade de France c’était exceptionnel, j’y étais avec Lara Fabian, ce fut un joli partage. Vous voyez comme c’est important de partager la musique David.

 

Une tournée est-elle prévue ?

 

Oui je vais partir sur les routes en France, Suisse, Russie et Bulgarie. J’espère pouvoir venir en Belgique aussi car j’adore votre pays, si des tourneurs belges lisent cette interview ils savent qu’ils peuvent me contacter (rires).

 

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Actuellement vous défendez un nouveau single, Lady D’Arbanville, une reprise de Cat Stevens, pourquoi cette reprise ?

 

Cette chanson fait vraiment partie de mes coups de cœur. Elle fut une des premières que j’ai apprise en jouant de la guitare. C’est une vraie histoire d’amour entre cette chanson et moi(rires). Comme je l’ai souvent jouée, on a trouvé normal qu’elle soit sur l’album, Fuego. Cependant, on s’est vite heurté à la demande d’autorisation et Cat Stevens n’est pas réputé être facile à convaincre. Apparemment, il a aimé ma version car nous avons vite reçu sa réponse et son autorisation. Un immense cadeau qu’il m’a fait. Je peux dire que j’ai réalisé un rêve d’ado.

 

Cette autorisation, c’est une fierté pour vous ?

 

Oh que oui David ! Savoir que ce grand monsieur acceptait que je reprenne sa chanson était déjà incroyable mais savoir qu’il l’aimait en plus, qu’il appréciait ce mélange d’anglais et d’espagnol, d’oriental et de latin. J’étais sur un petit nuage.

 

Notre tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à l’artiste

 

Je tenais à vous remercier pour cette interview, pour vos questions. J’ai passé un bon moment en votre compagnie.(NDR : Moi aussi chère Claudia). J’espère que les gens me suivront ou continuerons de me suivre. J’espère leur apporter un peu de soleil, de chaleur et de bonheur dans leur cœur. J’espère que le public aura envie de découvrir davantage mon univers, venir me voir sur scène où on peut se partager nos émotions. Merci de me soutenir. J’espère retrouver le public belge bientôt. Je garde un magnifique souvenir du Cirque Royal.

 

 

Un tout grand merci à Claudia Meyer pour sa spontanéité, sa gentillesse.
Vos prochains rendez-vous avec cette artiste:
27/02/2013 SCOP’CLUB Paris 20:30 France
27/03/2013 SCOP’CLUB Paris 20:30 France
24/04/2013 SCOP’CLUB Paris 20:30 France
27/04/2013 1ère Partie Yves Jamait SELONGEY 20:30 FRANCE
10/05/2013   MOSCOU 20:30 RUSSIE
22/05/2013 SCOP CLUB PARIS 21:00 FRANCE
26/06/2013 SCOP CLUB PARIS 21:00 FRANCE
04/10/2013 Salle Culturelle Viarmes 20:30 France
05/10/2013 Salle Culturelle Viarmes 20:30 France