Le talent est héréditaire chez les GAINSBOURG, à tout juste 29 ans le fils de Serge et de Bambou, Lulu, sort son second opus LADY LUCK.
Tout comme sa demi sœur Charlotte, Lulu affectionne la pop Anglaise et cela lui va à merveille.
Un opus dont son père aurait certainement été fier.
LADY LUCK fait partie des albums que vous pouvez écouter en boucles et qui vous procurent un bien être fabuleux.
Musicalement c’est très aérien, et les chansons s’égrainent à merveille.
Lulu c’est aussi des collaborations, par le passé, sa mère en 2005 sur le titre NE DIS RIEN, Marc LAVOINE pour lequel il crée la musique du titre QUAND JE SUIS SEUL présent sur l’album VOLUME 10 de l’artiste, et aussi l’actrice Scarlett JOHANSSON avec laquelle il reprend BONNIE AND CLYDE en 2011 sur l’album FROM GAINSBOURG TO LULU.
Le cru 2015 est crédité de collaborations avec Ara STARCK et Anne HATHAWAY.
Si on reprend le visuel de l’album, ou l’on voit une jeune femme mordiller un as de pique, on se dit que cet album n’est pas un coup de poker, mais bel et bien un coup de maître.
Le titre FANTASY est un pur chef d’œuvre ; un trésor rare de nos jours, musicalement on atteint la perfection.
LADY LUCK le titre qui donne son nom à l’album est un titre Uptempo très axé Funk qui a un potentiel radiophonique et scénique monstre.
IT’S ALWAYS SOMETHING le duo avec Ara STARCK présente un côté POP FOLK, alors que le duo avec Anne HATHAWAY intitulé THE CURE est une ballade lascive très intimiste.
DESTINY est le titre le plus intense de l’album, Lulu s’y adresse à son père sur des arrangements très Gainsbouriens.
L’album est très éclectique et montre la richesse des influences musicales de Lulu, mais aussi ses talents de musicien sur des instrumentaux raffinés.
Lorsque l’artiste très humblement dit qu’il essaye de se faire un prénom, même si porter le nom de GAINSBOURG sous-entendant un lourd héritage, Lulu a largement gagné haut la main sa place dans le paysage musical.