Nouvelle signature française du major, Warner Music, le tandem de producteur, Bormin'. Un duo qui est de plus en plus comparé à Daft Punk.
Valentin et Gurvan, sont amis depuis plusieurs années. jeunes, ils ont 18 ans, ils commencent à se faire un nom dans le milieu du show-bizz et surtout de la scène electro.
L'occasion pour Influence d'aller à la rencontre de ces deux jeunes passionnés et d'en découvrir davantage sur leur musique, leur univers…
Comment est né Bormin'?
Bormin’ c’est le projet de deux potes d’enfance. On s’est découvert assez rapidement des ressemblances au niveau de nos goûts musicaux, notre duo s’est formé assez naturellement. Avant la création de Bormin’, on a expérimenté d’autres styles musicaux, plus violents et moins mélodiques. Aujourd’hui, on pense avoir trouvé notre identité musicale.
Parlez-nous un peu de votre parcours?
Notre parcours, c’est tout d’abord 10 années en conservatoire, un apprentissage théorique et pratique du piano ou du violoncelle. Mais c’est à partir de l’âge de 13 ans que nous nous sommes réellement intéressés à la musique électronique.
Le premier single, Night and Day, fonctionne bien, ça doit vous faire plaisir cet accueil?
Oui, évidement ! Pour nous, ce projet date de plus d’1 an, donc on attendait la sortie impatiemment, et l’accueil semble être très positif… C’est une sorte de consécration d’avoir notre single dans les tops 20 des charts ou même d’être en programmation sur Virgin Radio et Radio FG, on y aurait jamais cru il y a encore quelques mois. Mais ça crée aussi un sentiment très étrange de savoir que des gens que l’on ne connait pas écoutent notre morceau, étant donné que tout ça est très nouveau pour nous.
Pensez-vous déjà à l'album et si oui quelle direction artistique aura ce disque?
L’idée d’un album est dans un coin de notre tête, cependant ce n’est absolument pas notre objectif du moment ; pour l’instant, on se focalise sur nos prochains singles. Si on fait un album, on prendra notre temps pour faire quelque choses de diversifié avec certains morceaux dans la lignée de Night & Day, d’autres plus électroniques ou plus planants, avec des sonorités complètement différentes et des artistes d’univers très éloignés de la musique électronique. Mais à vrai dire on n’y a jamais réellement pensé !
Quelles sont vos influences?
On a chacun des influences différentes, ça peut venir du rock, du jazz, du rap ou de la musique classique. On est très ouvert musicalement. On peut citer, comme influences, Gainsbourg, Ludovico Einaudi,… Mais en ce qui concerne les musiques d’aujourd’hui on écoute de la musique chill comme Petit Biscuit, mais on écoute également de la musique plus énervée comme un set de The Chainsmokers, qu'on apprécie beaucoup.
Chelsea Perkins a pose sa voix sur ce premier single, comment lui avez-vous propose de travailler avec vous?
On a découvert Chelsea sur Internet, à travers un morceau de Deep House où elle posait sa voix. L’instrumental de Night & Day était déjà prêt et on cherchait quelqu’un pour porter vocalement le morceau. On a tout de suite penser que le rendu pourrait être super avec elle dessus ; on lui a alors envoyé un mail en lui proposant l’instrumental, elle nous a répondu qu’elle l’appréciait beaucoup et qu’elle voulait travaillé dessus. Ensuite on a retravaillé sa voix, puis le single était prêt. Vous connaissez la suite haha !
Vous êtes jeunes, est-ce facile de convaincre d'autres artistes de travailler avec vous ou c'est plus difficile?
Nous n’avons que peu d’expériences en ce qui concerne les collaborations pour l’instant mais en général, on n’indique pas notre âge. Pour nous, peu importe l’âge des personnes, le son doit être bon, c’est tout. Qu’on ait 18 ans ou 28 ans, on ne pense pas que ça change grand chose… Bien que ça intrigue les gens qu’on soit si jeune, c’est vrai. On n’a jamais eu le sentiment que c’était plus difficile de convaincre à cause de notre âge.
Est-ce qu'il y a des artistes avec qui vous aimeriez collaborer?
Evidemment, il y a des tas d’artistes talentueux, que ce soit en France ou dans le monde. En ce qui concerne les producteurs, il y a la nouvelle vague française qui est super (The Avener, Feder ou Kungs). En revanche, on a pas vraiment réfléchi au sujet des chanteurs avec qui on aimerait collaborer… On verra en fonction de ce que l’on a à proposer.
Comment travaillez-vous ensemble, vous composez tous les deux ou vous faites écouter à l'un et l'autre vos compositions?
C’est très varié en fait, on n’a pas de « méthode de composition ». L’un peut commencer un projet, le faire écouter à l’autre qui le modifiera ou alors quand on est tous les deux, dès le début, et on fait tout ensemble : les accords, la mélodie, les drums…
Quand on sort un premier single, qui plait, est-ce qu'il y a une pression pour la suite, on vous attend plus au tournant?
Il y a effectivement une pression mais c’est une pression qui nous excite. Elle nous donne envie de proposer des choses nouvelles tout en restant dans la lignée de nos sonorités actuelles. On remarque que quand on est en studio, on est de plus en plus exigeant avec nous mêmes : si on n’est pas convaincu à 200%, on supprime le projet. On a des retours très positifs de nos nouveaux projets par notre label ou nos amis, ce qui, quelque part, nous rassure.
Je vous laisse le mot de la fin sur Influence
Merci à Influence pour l’interview. Restez connectés, l’année 2017 va être une très belle année !