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L’humeur ne doit pas être au beau fixe dans les couloirs de TF1. Alors que l’émission Star Academy était lancée à grands coups de pubs pour annoncer un retour aux sources et pour annoncer bien des changements, c’est effectivement à un changement de taille que la production et la chaîne font face, le désintérêt du public pour la nouvelle promotion et pour les nouveaux profs de l’académie.

Tout va mal pour la célèbre émission. A commencer par le ras-le-bol des riverains qui sont obligés de cohabiter avec les nouveaux élèves dans le 16ème arrondissement (puisque cette année exit le célèbre château et bonjour à un hôtel particulier au coeur de Paris). Le retour d’Armande Altaï qui malheureusement n’attire pas les foules même si la Dame a été promue directrice. Le départ d’Alexia Laroche-Joubert laisse des cicatrices. Exit Raphaëlle Ricci, si décriée mais tellement populaire qu’elle ne laissait personne indifférent. Il est donc dur pour les nouveaux professeurs de remplacer ses deux figures « légendaires » du programme.

Pour ne rien arranger les audiences quotidiennes ne sont vraiment pas brillantes et les audiences du second prime sont catastrophiques. L’émission n’a intéressé que 4,37 millions de téléspectateurs, soit plus de 1 téléspectateur sur 5 perdu en l’espace d’une semaine. Au même moment, les inspecteurs de la série américaine, NCIS, diffusée sur M6 font le plein de téléspectateurs. M6 peut sabrer le champagne!

Même Nikos qui a pourtant un capital sympathie élevé semble perdre de sa superbe. Lors du premier prime, il a réussi à se mettre à dos la communauté gay à cause de propos maladroits lancés à un candidat. Ah Nikos, il parle, il parle mais sans toujours réfléchir aux conséquences. Tout va donc mal pour la nouvelle saison de la Star Academy. Que va faire TF1 qui est engagée sur ce programme pour 13 semaines?. Si les audiences plongent encore, il ne restera plus grand monde à 20h50 le vendredi sur TF1. Chez Endemol, pas question de réunion de crise mais il serait temps de trouver des solutions avant que le programme n’agonise de bien triste façon.