Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the wordpress-seo domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/influencelesite/www/wp-includes/functions.php on line 6114
29 février 2020 - Influencelesite

ZANARELLI au Petit Olympia de Paris.

ZANARELLI est un artiste qu’Influence a toujours soutenu, nous l’avions découvert avec ses premières chansons, ses covers et ses clips toujours esthétiques.

L’artiste est un auteur et compositeur élégant qui a donné plus de 400 concerts dans toute la France ces 10 dernières années. Il s’entoure de Benjamin Tesquet (Elodie Frégé) et Romain Chelminski (Patrick Bruel) pour enregistrer son premier album “L’Echo des vertiges”. Artiste poète, il est aujourd’hui entré dans la lumière et touche un large public.

ZANARELLI se produira au Petit Olympia le 06 mars prochain. Un concert annoncé complet.

Anciennement « LE BAR ROMAIN », ce lieu prestigieux présente aujourd’hui des concerts acoustiques avec des chanteurs de qualité. ZANARELLI est le premier artiste à proposer un concert au PETIT OLYMPIA. »

L’Invité d’Influence: Dilomé:  » Je veux que ma musique puisse voyager ».

Interview proposée par Andie et Nawel

Qui aurait pensé, que Dilomé prendrait du temps pour Influence ? Et bien, incroyable mais vrai ! Beaucoup d’entre nous l’avons découvert avec le télé-crochet The Voice, ou même ses covers. A la suite de son titre Fais de moi, il a consacré du temps pour une interview :on y découvre son parcours, quelques anecdotes et mots forts qui j’espère vous satisferont. Très belle lecture, Andie ☺

Si vous deviez vous présenter en tant qu’artiste que diriez-vous ?

Je dirais que Dilomé est un artiste qui à force, s’est forgé une musicalité, et a avancé. Mes influences sont plutôt françaises et dans la pop américaine, mais je n’ai aucune limite. Et plus ça ne rentre pas dans les normes, mieux c’est !

Après mon bac, mes parents étaient à fond dans les études et voulaient que je m’oriente en architecture. La musique étant tout ce que je voulais faire, je suis parti du domicile familial à 19 ans pour Montpellier : j’avoue qu’à ce moment là, ils avaient une réticence, mais ils voulaient que je sois heureux. Petit à petit, ils m’ont donné la confiance et le courage d’affronter The Voice.

Le public vous a découvert dans la saison 6 de The Voice, comment êtes-vous arrivé aux auditions à l’aveugle ? Aviez-vous déjà un coach de préférence avant de monter sur scène ?

Avant d’intégrer The Voice 6, je faisais des covers : c’est comme ça que l’on m’a repéré. Vous imaginez que l’enchaînement a été direct : pour la première fois, j’accédais à une scène beaucoup plus fermée, avec un public qui en attend beaucoup sur le plan musical. C’était ma première scène avec caméra, j’ai eu très peur.

Je rêvais d’avoir Zazie en tant que coach : son dynamisme, sa folie, tout…

Au moment de l’audition à l’aveugle, mon corps était là mais pas ma tête : j’avais du mal à réaliser ce qu’il se passait mais j’étais à fond, et j’ai tout donné à cette audition : Zazie s’est retournée en premier. Je n’ai pas hésité à la suite : elle appréciait. Elle me disait que j’étais pleins de paradoxes.

Je suis fier de moi, parce que j’ai réussi à le faire grâce aux personnes qui me soutiennent : de base, je suis quelqu’un de très timide.

Si vous deviez en garder un souvenir, lequel serait-il?

Sans hésiter : ma battle avec Emiliana, un moment énorme. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais avant les battles, tous les candidats se retrouvent : quand on s’est vus pour la première fois, on s’est de suite adorés. Mais après, il a fallu s’affronter face à la battle. Rassurez-vous, depuis, on se soutient mutuellement, j’ai très souvent de ses nouvelles. C’est vrai, même si je n’ai pas gagné The Voice, cette émission m’a permis de gagner en visibilité et d’avoir des proches comme Emiliana : à vrai dire, j’ai tout gagné.

Après l’aventure, vous avez fait la joie des internautes en postant régulièrement des covers sur votre chaîne Youtube! C’était important pour vous de garder ce lien avec ceux qui vous ont soutenu depuis le début ?

Carrément ! Mon public m’a découvert bien avant l’émission, quand je faisais des covers : je ne pouvais pas arrêter d’en faire, sous prétexte d’avoir fait une grande émission ! C’est dans ma nature, d’être reconnaissant aux personnes qui me soutiennent, j’étais dans l’obligation de continuer. Il est vrai, que j’ai été un peu freiné, comme j’ai travaillé sur mon titre “Fais de moi”. Mais, j’aimerais vraiment reprendre ce concept : ce ne serait pas mal de faire une version Acoustique du single, non ?

Vous avez par la suite, signé avec le label Capitol ! Quel a été votre ressenti quand vous avez mis les pieds dans le label?

J’ai ressenti beaucoup de fierté : avec ma famille, on a tous fêté ça. J’ai vu de la fierté dans les yeux de mes parents… C’est ce qui m’a davantage donné confiance en moi.

Après c’est vrai, je ne réalise pas totalement : Peut-être quand je ferai des lives (rires) ?

Récemment, vous avez sorti un premier single nommé “Fais de moi”, comment le décririez-vous ? De quoi vous êtes-vous inspiré pour le scénario du clip ?

C’est l’un des premiers titres de mon album : il a été écrit par Kerredine Soltani (qui a composé pour des artistes comme Zaz). Ça s’est vraiment passé au feeling : on a eu une rencontre au studio, ça a été le coup de foudre musical immédiat. Je le considère comme mon grand frère, il me donne beaucoup de conseils. C’est lui qui a permis d’exprimer mon besoin de chanson urbaine (pop).

« Fais de moi” parle d’amour passionnel mais destructeur : c’est pour moi une façon de partager ma lettre d’amour, mon expérience personnelle sur une relation passionnelle, mais destructrice et toxique. On a un sentiment partagé mais qui façonne cette situation avec ma musicalité. C’est un sujet qui finalement peut toucher beaucoup d’entre nous, j’y tenais. Pour le clip, j’ai voulu le rendre simple mais classe, mais en faisant la liaison entre le clip et The Voice. Et vous constaterez un changement physique dans le clip ! Il faut dire, de se voir à la télé, ça fait réaliser qu’il fallait faire quelques rectifications (rires).

On imagine, qu’un album est en vue ! Quelles en seront les couleurs ?

Et ce n’est pas encore terminé : j’ai essayé de me dévoiler petit à petit.

On apprend de ses erreurs : j’ai pris ça, travaillé chez moi, continué de perfectionner ma voix, et je peux toujours continuer. C’est ce que je veux partager dans cet album : Que cela me ressemble le plus, être fidèle à mon public et à moi-même.

D’autres projets à venir et dont vous pouvez parler ? Enfin, quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes souhaitant faire de la musique leur métier ?

Qu’un maximum de personnes découvrent mes projets et y adhèrent, et que je leur propose un deuxième album, pourquoi pas ? Pleins d’idées fusent : moi si l’on m’écoutait, je pourrais faire du Blues (rires). Mais aussi, continuer la proximité avec le public pour leur dire merci pour tout : si je suis là où j’en suis, c’est grâce à eux.

Et à ceux qui pensent que tout est foutu, qu’il n’y a rien à faire … Tout est possible : il faut provoquer la chance ! Parce qu’en remettant les choses dans le contexte, je suis parti de zéro : je n’avais pas de famille qui travaillait dans la musique, j’ai dû faire les choses tout seul. Alors j’ai trouvé des solutions, en utilisant par exemple Internet. De voir que cet outil m’a propulsé, me rend fier, et si mon parcours peut être un exemple pour d’autres : ça me rendrait encore plus fier.

Auriez-vous un dernier mot pour les internautes ?

Je voudrais vous remercier d’avoir lu l’article, s’il y a des gens qui me connaissaient d’avant et pendant The Voice. Merci pour votre force, tous les commentaires positifs : je veux que ma musique puisse voyager, j’espère y arriver avec d’autres.