De La Romance fait partie de ces rares pépites musicales qui ont l’art et la manière de vous transporter .
Cette magie d’électro qui vous saisit et ne vous lâche plus, ils l’ont trouvé.
Ce double EP « As We Feel/Secret World » est une mine d’or en la matière.
C’est frais, sophistiqué, intelligent, fin, aérien et malgré la (trop) courte durée, l’on s’y laisse bercer .
Du tubesque « Be There Pulse » (qui a de quoi faire pâlir les pontes en la matière), au très planant « Don’t look back », tout droit sorti d’un univers à la « Drive » , tout y est.
« Crazy Moon » aurait presque un brin de Jazz dans le phrasé, « Unfree » touche en plein coeur, presque astral dans la rythmique, « It’s Time » fleurte avec une pop très Depeche Mode avec une voix masculine envoûtante.
« Ride On » débute avec des sonorités plus organiques, rapidement envellopées de touches tribales, à la frontière d’une marche militaire habillement décalé avec cette voix enfantine qui évoque des histoires de princesse, de monstre « c’est l’histoire d’une princesse qui aimait les monstres »…et des choeurs tout en douceur. Touchant.
« A brighter Day » se dévoile entre piano et voix féminine chaude et sensuel. Un moment d’une rare beauté. « This day » propose un univers presque 80’s dans l’âme. Des nappes de synthé et une interprétation qui rappellerait presque les tubes de l’époque. Un coup d’essai réussi.
« Something » quant à lui pourrait faire office de BO pour un film de Terrence Malick ou Sofia Coppola. Epuré, aux images sophistiquées et empruntes de romantisme.
Mais de mise en image cinématographique, De La Romance n’a pas attendu qu’on leur serve sur un plateau d’argent. Ils se payent même le luxe de les produire eux mêmes.
Bon nombre des titres sont déjà accompagnées de clips d’une rare beauté.
« Don’t look Back » en fait partie . Réalisé par Sebastien Desmedt, le clip propose de suivre le parcours une jeune femme, photographe dans une ville asiatique (Taiwan ? Japon ?) à la découverte de l’autre, entre nuit pop et colorée et romantisme d’un réveil au côté d’une compagne d’une nuit ?
Pour « It’s Time », le réalisateur Nicolas Lancien fait preuve d’un esthétisme stupéfiant pour une mise en image des 4 éléments : l’eau, l’air, la terre, le feu, matérialisée par les transformations de l’androgyne Alex Wetter. Tour à tour les émotions transpirent de ce personnage et font de ce clip une moment de grâce.
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