crédit photo: Michaël Crotto
Son premier album intitulé Curiosity est sorti il y a peu, porté par les singles A Little Bit Of Love et Curiosity Killed The Cat, l’artiste Australienne vit à Paris et parle un Français parfait, elle fera partie des révélations de l’année 2015, elle a accepté de répondre à nos questions avec fraicheur, malice et joie de vivre !
crédit photo: Michaël Crotto
Peux-tu te présenter à nous et nous raconter ton parcours artistique ?
Je m’appelle Emilie Gassin, je suis Australienne, native de Melbourne et j’ai commencé la musique très jeune, tout d’abord le chant, puis j’ai commencé assez tôt à écrire des paroles et des poèmes qui se sont transformés en chansons lorsque j’ai débuté l’apprentissage de la guitare à 14 ans.
C’est à partir de ce moment là que j’ai décidé que je voulais composer des chansons et d’être musicienne.
A 18 ans, j’ai commencé à chanter ma musique en public, dans des bars, à Melbourne, pendant que j’étudiais à la fac.
A 21 ans, je suis arrivée à Paris et j’ai recommencé ce processus de chanter dans des bars, des salles de concert jusqu’à ce que je sois remarquée par le label indépendant Coolangatta (qui signifie beau paysage en langage aborigène).
J’ai pu enregistrer une maquette grâce à eux, déjà à cette époque j’avais beaucoup de chansons de composées car j’aime beaucoup écrire, on a fait écouter le résultat autour de nous, les réactions ont été positives et comme les titres plaisaient nous avons décidé de faire un album ensemble.
Entre temps, il y a eût plein de premières parties, notamment la toute première, celle de Youssou N’Dour à l’Olympia, puis Ayo juste après.
Voila un peu mon parcours, je suis arrivée de petits bars jusqu’à la scène de l’Olympia.
Comment se fait-il que tu parles aussi bien le Français ?
J’ai appris le Français en langue vivante étrangère en Australie à partir de 12 ans mais c’était plus l’écrit, la grammaire pas réellement l’oral alors pour répondre à ta question je dirais à force de parler la langue et aussi parce que j’ai vécu deux ans en banlieue Parisienne quand j’avais 16 ans, j’étudiais dans une école Française avec une partie internationale, je baignais donc dans la culture Française, et cela fait maintenant presque 6 ans que je vis en France.
Etre immergée dans la vie Parisienne, avoir des amis Français, cela me permet de parler Français quasiment tout le temps à l’exception de conversations avec ma famille.
Curiosity est ton premier album, comment est-il né ?
Il est né de beaucoup de chansons, c’est un album-projet qui date depuis mes 18 ans, il est composé de chansons écrites au fil du temps.
Curiosity est une aventure depuis mon adolescence, ce serait comme un journal intime, c’est le reflet de ma vie passée jusqu’à maintenant, le passage de ma vie d’ado à ma vie d’adulte.
C’est un mélange d’émotions et d’expériences qui est né avec beaucoup de patience et beaucoup d’aide venue de personnes autour de moi car j’ai la chance d’avoir un label à dimension familiale qui m’a toujours beaucoup soutenu dans ma démarche.
Cet album est né et j’en suis très contente, au prochain maintenant !
Renan Luce
Comment est venue l’idée d’un duo avec Renan Luce ? (ndlr Petite Anglophone)
J’ai rencontré Renan, il y a 2 ans environ, on se croise souvent car nous avons beaucoup d’amis en commun, le feeling est passé directement, ça a été quelque chose de très naturel et de très simple, c’est quelqu’un de très sympa avec qui j’ai beaucoup discuté et j’ai fais aussi quelques unes de ses premières parties.
Petite Anglophone a été ma première chanson composée en Français, je l’avais écrite seule à la base mais je sentais qu’il manquait quelque chose dans l’histoire : le point de vue du petit Francophone.
Renan a été un choix évident.
Il a accepté directement et nous avons coécrit la chanson, c’est comme si c’était une vraie histoire.
La curiosité, c’est une qualité ou un défaut pour toi ?
C’est une qualité ! Je pense que c’est quelque chose qu’on doit avoir pour avancer, pour évoluer, pour apprendre, pour rencontrer des gens et pour être ouvert aussi.
C’est un mot qui me défini, c’est une peu ma devise et j’aimerais que ça me définisse toute ma vie.
Dans mon titre Curiosity Killed The Cat, je dis que la curiosité a tué le chat mais que cela ne va pas me tuer moi.
Des idées sur le prochain single extrait de l’album ?
Le single actuel est Curiosity Killed The Cat, on est ouvert à la possibilité de sortir un autre single mais rien n’est décidé, on va dire que l’on garde une part de mystère…
crédit photo: Michaël Crotto
Comment s’est déroulé ton concert récemment à la Maroquinerie ? Quel a été ton sentiment sur cette scène Parisienne ?
J’ai adoré, j’aime beaucoup jouer en live, c’est une des raisons pour laquelle je fais ce métier, je me sens portée par le public.
Pour moi la musique ne devient réellement musique que lorsqu’elle est partagée, la scène est vraiment importante, on peut tester des choses, voir la réaction des gens, on apprend énormément sur soi-même, sur sa musique, on évolue en fonction des envies du public, c’est vraiment un partage.
La Maroquinerie est une très bonne salle, c’est un lieu très rock, j’avais envie de me lâcher un peu, que ça tape fort sur la batterie, et puis j’étais entourée de 5 musiciens sur scène, je voulais que les gens s’éclatent, qu’ils soient collés entre eux, j’aime ce côté-là dans les concerts.
C’était génial, j’ai très envie de le refaire et très rapidement !
Partiras-tu en tournée en régions et en Europe avec cet album ? Vas-tu participer à des festivals ?
En ce moment, nous sommes en mode réflexion avec mes tourneurs, normalement il y a une petite tournée qui se prépare notamment avec des premières parties, le 29 Avril je ferais la première partie d’Imany à L’Européen, tout est entrain de se confirmer mais il devrait y avoir un ou deux festivals aussi.
J’ai plein de choses à dire et de chansons à écrire alors j’aimerais beaucoup partir rapidement sur un deuxième album, partir en tournée me ferait bien sur plaisir mais ce serait aussi un ralentissement dans le processus de la création car j’aurais moins de temps à y consacrer.
Comment vois-tu la suite de ta carrière ?
Je vois beaucoup de tournées, un deuxième album, j’aimerais me concentrer sur l’écriture, sur les arrangements, trouver exactement ce que j’ai envie de faire comme pour le premier album, prendre le temps pour trouver l’univers du deuxième album.
J’aimerais beaucoup partir au soleil, faire une tournée en Australie, j’en rêve, c’est compréhensible car c’est mon pays, j’aimerais retourner la bas pour y jouer ma musique.
La tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à notre invité…
Profitez du printemps et des beaux jours qui arrivent, je vais faire pareil et vous écrire plein de nouvelles chansons.
See You Soon !
crédit photo: Michaël Crotto