A la rencontre d’Alex Balduzzi un artiste résolument Rock

crédit photo: Claire Seppecher

 

Il y a des artistes qui vous ont marqué lors de leur passage dans des émissions de télévision populaires grâce à leur voix, grâce à leur personnalité, des artistes auxquels on s’est attaché et que l’on suit toujours, l’ère Star Académicienne d’Alex Balduzzi est bien loin et l’artiste poursuit son bonhomme de chemin en musique et en Rock avec passion.

 

Credit photo: Julie Biancardini, création pochette: Alex Balduzzi

 

Peux-tu nous parler de l’aventure Lonesome Cobaye ?

 

C’est une superbe aventure qui a pris son temps et le titre a une vraie raison d’être, il n’est pas tombé par hasard, c’est le titre d’une des chansons qui résume bien le propos de l’EP qui est différent du premier que j’avais sorti en 2010 et qui était plus une expérience de groupe.

J’avais besoin d’un bon bol d’air, je voulais montrer encore une autre facette du groupe mais en solo, une facette plus Rock.

Pour le second EP, j’ai travaillé seul en récupérant pas mal de chansons que j’avais composé, c’est un travail sur 10 ans sur bon nombre de titres que j’ai beaucoup joué en acoustique.

J’ai rencontré par la suite Didier Thery qui est notamment été l’ingénieur son du groupe Shaka Ponk, une collaboration scénique est née puis elle a débouchée sur des enregistrements dans le studio de Didier ; je lui ai envoyé mes bandes et il a remixé les titres.

Si je fais en quelque sorte un panorama de ma carrière, je dirais qu’elle est jalonnée par une providence de rencontres, j’avance, j’évolue à l’instinct, au feeling, parfois c’est un défaut mais restant toujours fidèle à moi, je ne me base pas au CV de quelqu’un, pour moi ce n’est pas cela qui fait la qualité d’une rencontre.

 

Que retrouve-t-on dans les paroles de tes chansons ?

 

Le thème récurent est l’amour, c’est universel, c’est le moteur de la vie qu’on le refuse ou pas, ça plane au dessus de nos vies à tous et c’est un sujet qui prête à réflexion.

Il y a aussi mon œil taquin sur les conventions, sur l’ordre établi avec toujours une lichette d’ironie car on a parfois l’impression d’étouffer, pris dans des normes, englués dans des dogmes.

On retrouve au gré de mes titres aussi cette impression que j’ai de chercher un pardon, de m’excuser pour ce que je fais, en quelque sorte d’une rédemption sur un morceau de trottoir.

 

Si je te dis que pour moi Alex Balduzzi est un rockeur, est-ce en adéquation avec ton orientation musicale ?

 

Oui, carrément ! Plus que jamais

A une certaine époque je pensais être plus Pop mais en faisant la synthèse de ce que j’ai pu faire je dirais que je suis résolument Rock.

 

Qu’aurais-tu envie de dire aux personnes qui collent des étiquettes trop rapidement aux jeunes artistes ayant débuté dans des émissions Tv ?

 

C’est légitime, je leur dirais peut-être Soyez curieux, écoutez, ces étiquettes sont souvent données par la télévision elle-même qui dicte une opinion.

 

Peux-tu nous dire quelques mots sur Grimace Label ?

 

Grimace Label est une aventure familiale, c’est la petite boite de production que nous avons monté mon cousin, mon frère et moi pour avoir une structure pour faire quelque chose d’autonome dans la production.

Pourquoi le nom Grimace ?, et bien tout simplement pour faire un pied de nez.

 

Qu’est ce qui a changé en toi depuis le Alex de la Star Academy 2 en 2002 et le Alex Balduzzi en 2015 ?

 

Je dirais que mon côté hippie entre guillemets n’était pas revendiqué ni montré à l’époque et que j’étais fier, naïf et rêveur mais que je ne le savais pas, alors que maintenant en 2015 j’en suis pleinement conscient.

 

Ton titre Daddy est magnifique, on sent l’artiste impliqué totalement émotionnellement, est ce un message direct à ton père ?

 

C’est Philippe Miró qui en a écrit le texte, Philippe faisait partie de la même promo que moi à la Star Ac’, nous collaborons beaucoup ensemble.

Daddy est une chanson écrite il y a dix ans, c’est quelque chose que je voulais garder en moi, ce sentiment je ne voulais pas le commercialiser à l’époque, le sujet était par ailleurs déjà galvaudé par Corneille ou Calogero.

Philippe a su trouver les mots justes qui auraient pu être les miens dans l’écriture, j’ai été très touché par son texte en revanche j’ai mis un certain temps pour la chanter et pour l’enregistrer.

 

Le clip est maintenant disponible, une vidéo très classe avec une pointe de dandysme à l’Anglaise, où a-t-elle été tournée ?

Le clip a été tourné en forêt de Fontainebleau en Seine-et-Marne, c’est Jéremy Chatelain qui trouvait que le titre méritait un clip.

Le clip est quelque chose d’ouvert qui peut être vu et apprécié par le plus grand nombre, il est assez lumineux.

Le côté Anglais se retrouve c’est vrai dans la présence de la Bentley, le côté vestimentaire sobre, et le décor très classe.

J’avais, on va dire des origines plus roots, et le temps passant j’acquière plus de flegme à l’Anglaise.

Daddy va ressortir en single bénéficiant d’un nouveau mix celui de la vidéo, car la version est différente sur l’EP, il sera disponible d’ici la fin du mois en digital avec un titre inédit.

 

Sur scène et en studio, tu n’es pas seul, peux-tu nous présenter ton band ?

 

C’est tout nouveau, le band qui m’accompagne a pris du service à la sortie du second EP, ce ne sont pas les mêmes musiciens qui ont participé aux enregistrements.

On retrouve à mes côtés Thomas Calegari à la batterie, Lionel Naudon à la basse et à la guitare et Jho Dwild au violon.

 

Quels sont tes projets en 2015 ? Un album est-il en préparation ?

 

Oui, c’est totalement prévu, c’est une suite logique, il y aura un concept nouveau pour l’album, on réfléchit sur quelle couleur musicale et quel son lui donner en résonance avec la nouvelle équipe, ça sera la rencontre en studio avec les musiciens qui m’accompagnent sur scène.

L’album sera probablement produit via un site participatif et ce sera un disque prêt pour l’emploi scénique !

 

Nous serons prochainement en concert à St Brieuc pour le Festival Art Rock les 22/23/24 Mai,  puis le 28 mai 2015 sur le bateau El Alamein à Paris et d’autres dates estivales sont à venir

 

La tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à notre invité…

 

Quelque chose que je dis souvent Il Faut Faire

 

crédit photo: Vesna Duri

 

https://www.facebook.com/alexbalduzzimusic?fref=ts

 

Saltimbanque, le nouveau clip de Keen’V.

Keen'V - Saltimbanque

 

Alors qu’il a fêté ses 32 ans, Keen’V poursuit la promotion de son album, Saltimbanque, avec le titre qui donne le nom à cet opus.

 

Le succès de l’artiste n’est plus à démontrer, tous ses albums se vendent bien et celui-ci n’a pas échappé à cette règle puisqu’il a dépassé les 100.000 ventes.

 

Le nouveau single est un titre efficace qui devrait trouver une bonne place sur nos ondes. Le clip lui donnera davantage de visibilité.

Man Is Not A Bird, Une Découverte Résolument Rock Et Energique !

 

Derrière ce nom de groupe à l’Anglaise se cache quatre jeunes artistes Parisiens, le groupe s’apprête à sortir son premier album intitulé Survived The Great Flood ; une excellente carte de visite composée de 11 morceaux rock dont la quasi totalité sont instrumentaux, aériens, fabuleux et une belle aventure rendue possible grâce à une mobilisation de personnes amoureuses de leur musique sur le site Ulule.

 

Les membres de Man Is Not A Bird sont de vrais musiciens et cela s’entend, ils prennent le pari osé de sortir un album minimaliste sur le plan vocal mais total sur le plan musical, on retrouve néanmoins un titre chanté et une présence féminine avec la participation d’Alexandra Morte du groupe Whirr sur le titre Running Endlessly.

 

A l’écoute de cet album plusieurs grands noms me sont venus instinctivement Joe Satriani, Slash, Iron Maiden…ce sont des pistes à donner pour attirer peut-être plus facilement l’auditeur qui ne connaît pas le groupe, car en aucun cas Man Is Not A Bird copie un autre groupe, tout nouveau qu’il est, le groupe a déjà sa propre empreinte musicale, mélangeant leurs influences shoegaze, post rock et stoner-drone.

 

Le groupe présente mieux que quiconque cet opus :

«Nous avons assemblé sur ce premier album les compositions que nous aimions le plus jouer en live. C’est notre setlist, ce que nous sommes prêt a défendre sur scène. Il était donc temps d’aller en studio pour l’enregistrer.»

 

L’album a déjà été défendu successivement par les singles D.I.P, Survived The Great Flood et Running Endlessly et il est bon d’apprendre qu’une tournée avec scénographie faite sur mesure viendra appuyer la sortie de l’album dans le courant de l’année.

 

http://manisnotabird.com/

 

https://fr-fr.facebook.com/manisnotabird

 

Giorgio Moroder invite Sia sur son nouveau single Déjà vu.

 

Giorgio Moroder le ponte du Disco est de retour depuis quelques mois déjà et après avoir fait appel à Kylie Minogue sur le titre Right Here Right Now, l’artiste s’octroie les services de la chanteuse à la mode Sia sur un titre très Disco intitulé Déjà Vu.

 

Le titre porte bien son nom car en effet on a vraiment une sensation de déjà vu, pas désagréable bien au contraire mais cela ressemble beaucoup aux collaborations de Sia avec David Guetta à la sauce Seventies.

 

Succomberez-vous au charme kitsch à souhait du troisième titre annonçant l’album du même nom dont la sortie est prévue le 15 Juin.

 

Giorgio Moroder vous fera danser tout l’été avec une pléiade de guests tous aussi talentueux les uns que les autres, outre Kylie Minogue et Sia, on attend Britney Spears, Charli XCX, Kelis, Mikky Ekko ou Foxes, des rencontres qui seront fortes intéressantes et qui ne devraient pas manquer de piquant !

Annika And The Forest dévoilent l’album Chromatic.

 

Annika Grill est une artiste Suédoise, auteure, compositeur, interprète et co-fondatrice du studio d’enregistrement Afternoon Session avec Edith Fambuena ( ex membre du groupe Les Valentins).

 

L’artiste a travaillé notamment avec Jane Birkin, Polar, Kaolin

 

Chromatic est son premier album, après la parution de 2 EPS en 2014 ( Beginnings et The Way).

 

Le titre de l’album est inspiré d’un documentaire diffusé sur Arte en novembre 2014 intitulé Afrique du Sud, Portraits Chromatiques dont Annika avait composé la musique.

 

Chromatic est un bel album dans tous les sens du terme, au propre comme au figuré, on y retrouve une Pop Electro teintée de mélancolie et de sensualité, 11 titres qui donnent des frissons et du plaisir !

 

Une première carte de visite réussie qui séduira un public désireux d’écouter quelque chose de nouveau, de classe, d’intelligent dirais-je.

 

Les titres de l’album seront très prochainement défendus sur la scène du Zebre De Belleville le 11 Juin prochain à Paris.

 

Nous vous invitons à découvrir le clip élégant et hypnotique du premier extrait de l’album, le très envoûtant Be The Night !