Interprétée avec brio par les comédiens Valérie Decobert et Christophe Meynet, et écrite par Jean-Jacques Thibaud et Georges Grard, la comédie Palier De Décompression se joue actuellement au Théâtre Du Gymnase à Paris du mardi au samedi à 20h.
Le terme comédie pourrait paraître réducteur, car la pièce est bien plus que cela, certes on rit, le texte est finement écrit distillant de l’humour avec intelligence, mais il y aussi beaucoup d’émotion.
Le spectateur assiste à ce qui pourrait être le quotidien de tout à chacun, un match de boxe verbal mais sans violence tout en romance entre deux êtres qui s’aiment mais qui se déchirent gentiment sur le palier de leur immeuble à propos du désir d’enfant de Madame.
Tout passera à moulinette ; les beaux parents, les amis, les peurs de Monsieur, les envies de Madame, mais toujours avec une pointe d’humour.
Outre l’écriture réussie de la pièce, les spectateurs sont vraiment sous le charme du duo d’acteurs dont la complicité est évidente, ils donnent réellement l’illusion d’un vrai couple et donc au public d’être témoins d’une scène du quotidien qui pourrait arriver devant chez eux.
Valérie Decobert qui passe par toute une palette d’émotions est une belle découverte sur scène, l’actrice est une habituée des plateaux de tournages , vous l’avez peut-être déjà vue dans des films comme J’ai Faim, Arsène Lupin, Espace Détente, Le Séminaire, l’actrice a également beaucoup travaillé pour la télévision, le théâtre et elle a co-écrit les pièces Rose et Ventre à Louer.
Quant au comédien Christophe Meynet , formé au Cours Florent et à l’école d’art dramatique de Lyon, il a également beaucoup joué au théâtre notamment dans les pièces d’Edouard Baer, au cinéma dans les films Turf, Astérix Au Service De Sa Majesté ou Les Vacances Du Petit Nicolas…, il a tourné dans des téléfilms, mis en scène des pièces de théâtre dont Zoo Story et Les Caprices de Marianne et fait des sketchs pour Radio Nova.
Le co-auteur de la pièce Georges Grard répondra très prochainement à nos questions , ce sera également des retrouvailles car ce véritable touche à tout a été mon instituteur dans les années 80.