Agé de 23 ans, Jonah compose depuis 10 ans déjà…Signé chez East 47Th Music (Polydor/UMF), le jeune artiste prépare son premier album attendu cette année.
Son premier single, Réveille-Toi, est un parfait résumé des émotions qu'on ressent quand on e envie de tout plaquer, quand on voudrait partir loin et oublier, quand on aimerait dire à quelqu'un de se taire mais qu'on ose pas…Jonah à une parade bien à lui, il faut siffler.
Alors avec lui, sifflons et laissons notre journaliste rencontrer l'artiste pour une interview bien sympathique.
Bonjour Jonah, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Jonah, j’ai 23 ans, j’ai grandi en Afrique. Je suis venu en France pour y faire mes études et faire de la musique. Je fais de la pop urbaine.
Ton premier single ?
Le premier morceau de l’album que l’on a dévoilé, s’appelle « Pas le droit à l’erreur »(NDLR: Nous l'avions présenté dans un article) et le premier single « Réveille-toi ».
Tu travailles sous le label du célèbre KMaro, est-ce bien juste ?
Oui, cela fait a peu près 8 mois, ma directrice artistique lui a fait écouter quelques morceaux, cela lui a plu et ensuite nous nous sommes rencontrés. Un bon feeling, la même vision des choses donc les choses se sont profilées ainsi. Actuellement on boucle cet album.
Une date pour cet album ?
Début 2015, ce n’est pas encore précis.
Le nom de ce futur opus ?
Je préfère laisser ça en suspens pour l’instant. J’ai beaucoup d’idées mais cela reste une surprise.
Au niveau de tes influences musicales ?
Bruno Mars, One républic, Akon
Te qualifierais-tu comme un artiste engagé ? As-tu envie de défendre une cause ?
Pas vraiment, ce que je fais, c’est juste retranscrire le monde tel que je le vois et parler un peu de ce qui m’entoure. Ce que je vis, ce que j’ai pu vivre.
Tu aurais l’envie de passer pour un « lover » ?
Pas du tout, j’ai envie de paraitre tel que je suis dans la vie. Je tente de rester le plus sincère possible dans mes morceaux. Etre moi-même tout simplement.
Comment aurais tu envie de te décrire dans ta vie de tous les jours ?
Je dirais que je suis quelqu’un un de patient, de sensible, avec tout de même un caractère assez fort. Ce que j’ai pu vivre dans ma vie, que ce soit en Cote d’Ivoire ou en France m'a forgé ce caractère.
« Pas le droit à l’erreur », que veux-tu dire par ce titre ?
Ce morceau là, c’est un peu le résumé de mon histoire en fait. De l’Afrique à ici. Je parle un peu de l’état dans lequel j’étais quand j’ai tout lâché en Afrique pour venir en France. J’avais 18 ans.
Comment te sens-tu en France ?
Je me sens bien. Les premiers mois ont été un peu plus difficiles, il a fallut s’acclimater, s’adapter d’une culture à une autre. Le quotidien n’est pas du tout le même que là-bas. J’aime beaucoup ma vie en France. Ce morceau (« Pas le droit à l’erreur » ndlr) était aussi un flash back, une envie de me présenter.
Jonah ? C’est ton vrai prénom ?
C’est simplement le diminutif de mon prénom qui est Jonathan.
Tu as commencé par le rap, en tant que Moker, c’est ca ?
Voilà, c’est ca, cela fait 8 mois que j’ai changé de pseudo, j’ai ouvert un nouveau chapitre de ma vie. J’ai commencé ma vie artistique par le rap, avec le temps, j’ai commencé à faire mes compos, et je me suis plus intéressé à ce qui était mélodique. De plus à l’époque, quand je faisais écouter ce que je faisais, les gens retenaient les passages ou je chantais plutôt que ceux ou je rappais. J’ai donc pris conscience que mes forces étaient plutôt dans ma voix et dans la mélodie.
Le mot de la fin sur Influence ?
Merci de prendre du temps pour m’écouter ou me lire. J’ai encore beaucoup de choses à partager avec vous.
Interview: Cindy Longrée
Article: David