Producteur, journaliste, chroniqueur,… cela fait beaucoup de cordes à votre arc ! Pouvez-vous expliquer tout ca ?
J’ai une double casquette, car en fait quand j’étais plus jeune, il y a 20 ans d’ici, je me suis dit que j’allais rentrer dans ce monde par l’autre coté : a savoir par les médias, je pensais que cela pourrait me permettre de rencontrer des gens afin de pouvoir faire découvrir ce que je faisais musicalement.
Et puis pour finir, j’ai démarré en 1993 dans une émission télé de France2 (GIGA). J’ai pu continuer à évoluer dans l’audiovisuel et également exercer mon métier de journaliste.
Ce qui fait qu’aujourd’hui je maitrise à peu près toute la palette de l’audiovisuel (montage,…).
En 1998 j’ai crée « WATTS’IN », programme sur l’actualité musicale.
En 2004, j’ai pu rencontrer une personne (Fred Juarez) qui était l’ancien directeur général de chez EMI. Grâce à cette rencontre, j’ai pu réaliser des interviews de différents artistes et en parallèle j’ai pu lui faire découvrir mes révélations musicales. Et enfin en 2005, il signa MS PROJECT sous un label EMI. Nous avons pu sortir un premier single « I wanna be in love », ainsi notre envol était lancé !
MS PROJECT c’est moi seul depuis 2009 et Antoine Blanc collabore de temps en temps comme pour le single, When the Night….
MS Project a sorti deux gros titres dans le top 10 club
In the sky (remix de Parson project)
Tago Mago (remix du groupe kaoma)
Comment expliquez vous le succès de votre titre « When the night » auprès du public espagnol ?
Peut-être parce que j’ai des origines espagnoles ? (ndlr: rires!)
C’est complètement incroyable !
En 2006, le hasard a fait que je suis devenu le producteur d’un groupe allemand (Bad boys blue) ce qui m’a ouvert énormément de portes sur des groupes mythiques des années 80. Ce qui a engendré la sortie d’albums remixés des grands tubes des années 80 et ce avec la collaboration d’artistes phares de l’époque. (The 80’s remixes collection). (Ndlr: le 4ièmevolume sortira début 2015 )
Sur le 2ièmevolume de « The 80’s remixes collection », se trouvait déjà le titre « When the night » en chanson originale.
En février 2014, j’ai été contacté par le directeur d’une radio espagnole qui me demandait d’introduire ce titre dans le classement de la radio TX de Bilbao. Le classement se fait à l’aide des votes des auditeurs. Il n’est en rien basé sur des ventes comme beaucoup de nos tops ici en France. C’est donc bel et bien grâce aux auditeurs que « When the night » a grimpé les échelons de ce fameux top radio. Sans aucune promotion, notre titre devint numéro 1 sur radio TX ! On a rien fait de plus, c’est la chanson qui a plu, l’air, la mélodie, la voix d’Antoine Blanc,… Il se trouve que sur une autre radio à plus d’une centaine de kilomètres, « When the night » est également devenue numéro 1 ! Depuis, la chanson est diffusée dans plus de 80 radios à travers le monde !
Quand tout cela se passe en Espagne, comment le vit-on depuis Paris ?
Ce qui est assez triste à constater, c’est qu’en France les gens ne bougent pas tellement. Je parle bien évidemment dans les maisons de disques, dans les radios. Afin de pouvoir être joué en radio il faut déjà être dans un super top, la nouveauté fait peur !
Il faut faire le « buzz » avant même d’être diffusé. Personne ne te diffuse si tu n’as pas fait tout le boulot toi-même avant. Donc il faut faire sa promo (télé, radio, clip,…) et cela coute beaucoup d’argent !
Que voyez-vous comme apogée au niveau de votre carrière artistique ?
J’ai beaucoup travaillé pour les autres. J’ai remixés pas mal de tubes d’artistes. Mais avec le sacrement de « When the night », j’ai la chance d’avoir beaucoup de contacts avec des artistes espagnols qui eux aussi veulent que je m’attaque au remix de leurs chansons. J’ai donc déjà du pain sur la planche pour l’avenir proche. Ainsi qu’une collaboration avec Ryan Paris (NDLR: Dolce vita 1983 ), « La femme ». Un super projet serait de pouvoir faire un album avec des chansons originales soit avec des featuring (Antoine Blanc). Je suis très connu pour beaucoup de remix mais j’aimerai vraiment faire un album original.
Merci à Johann Perrier pour cet agréable moment, l’équipe d’Influence lui souhaite encore beaucoup de réussite dans l’avenir.