Auteure belge, Claudine Clabots, a écrit un livre historique passionnant, De Louise Keroual à Lady Di. Une histoire ennivrante où on fait la connaissance d’une jeune femme moderne dans un monde qui ne l’était pas encore, où les femmes n’avaient pas la même liberté qu’à nos jours.
Un livre qu’Influence vous recommande.
Nous avons rencontré pour vous son auteure, Claudine Clabots avec qui nous avons pris plaisir d’échanger quelques mots.
Dites-nous Claudine, depuis quand écrivez-vous et quand avez-vous décidé que vos écrits pourraient être lus par le public?
J’écris depuis ma plus tendre jeunesse, et surtout depuis que, à l’âge de 20 ans, j’ai rencontré un grand écrivain, Bernard Clavel, qui fut mon ami et avait reçu le prix Goncourt. J’écris surtout pour le tourisme car je suis journaliste et rends compte de mes voyages dans un magazine sur Internet : TRAVELLING NEWS, que l’on peut trouver sur le site www.ubjet.org. J’ai rédigé une première biographie en 2008 « Solitude, amours et espoirs », tout un programme, et je l’ai édité à compte d’auteur.
Quel est le parcours pour quelqu’un qui aimerait se faire publier? Est-ce facile? compliqué?
Se faire publier ou éditer est extrêmement difficile si on n’est pas une star ou un personnage connu. Il faut d’abord trouver l’éditeur qui correspond à votre histoire. Cela coûte environ 20€ chaque fois qu’on envoie son texte par recommandé en France, où sont les plus grands éditeurs. Ils mettent environ un an à vous répondre s’ils le veulent bien car ils sont débordés. C’est un véritable travail de fourmi, souvent en vain.
Les gens pensent qu’un écrivain ça gagne bien sa vie, c’est une légende?
Il est exclu de gagner sa vie si on ne s’appelle pas Musso ou Levy car l’énergie et les frais pour se faire connaître sont énormes. Il faut chaque fois envoyer un exemplaire gratuit à la presse, souvent on édite à compte d’auteur et cela coûte cher. Il faut aussi déduire les frais d’envoi ou les commissions des libraires qui sont d’environ 35%. Il faut aller dans les salons où l’on paie sa présence, et il faut payer les déplacements. Il est conseillé d’écrire par passion mais jamais pour s’enrichir.
Comment est né ce livre, De Louise de Keroual à Lady Di?
J’étais en déplacement dans le Cher/Berry pour un reportage touristique et j’ai vu dans deux châteaux des portraits de la superbe Louise. J’ai demandé qui était cette femme qui me poursuivait et me transperçait de son regard : un vrai coup de foudre. Quand j’ai appris qui elle était , l’ancêtre de Lady Di que j’ai beaucoup admirée, je n’ai plus pu résister à la découvrir et conter sa vie aux autres.
Pourquoi un roman historique?
Parce que j’adore l’histoire, et qu’il est impossible de raconter la vie d’une héroïne aussi importante pour l’histoire de la France et de l’Angleterre au XVIIIe siècle sans se plonger dans l’époque et s’assurer que tout ce que l’on dit est la vérité.
Comment vous êtes-vous documentée pour écrire?
J’ai fait un énorme travail : parcourir des livres sur ce sujet et cette époque, sur la vie à la Cour de Versailles et à la Cour d’Angleterre, surfer sur des sites Internet, un moyen inévitable, contacter la famille des héritiers en Angleterre et les habitants d’Aubigny où elle vécut. C’est passionnant mais cela demande énormément de temps et de patience. Il faut aussi veiller à être originale et ne pas plagier.
Certains écrivains ne peuvent écrire que le matin, vous, vous avez consacré combien de temps à ce l’écriture de ce livre?
J’ai écrit sans arrêt pendant 4 mois mais il faut dire que Louise ne me quittait plus. Quand je me promenais le soir en vélo, je pensais à ce qu’elle faisait et à ce que je pourrais raconter le lendemain matin. Je tombais par hasard sur des lectures, des reportages TV parlant de cette époque. J’ai même pleuré quand j’ai fait mourir son second compagnon, pour vous dire à quel point Louise et moi ne faisions plus qu’un !
Lorsqu’on termine l’écriture de son projet, on se sent comment?
lorsque le livre paraît on a l’impression de donner la vie à un enfant, L’accouchement est pénible car on arrête le récit, mais on a le plaisir de le faire découvrir ensuite aux autres et de recevoir des échos favorables de lecteurs satisfaits. C’est une énorme récompense. Je me sens un peu orpheline et seule lors de mes balades en vélo !
Où nos internautes peuvent-ils se procurer votre livre?
S’ils vivent en Belgique le mieux serait qu’ils m’envoient un e-mail :clabots.c@belgacom.net. Dès le payement de leur participation je me ferai un plaisir de leur envoyer le livre dédicacé. S’ils habitent en France ils peuvent le trouver sur Amazon.fr ou sur le site de mon éditeur Acrodacrolivres.
Avez-vous déjà l’envie d’écrire un autre livre et dans ce cas savez-vous de quoi il parlera?
J’hésite car c’est un énorme travail mais c’est vrai que des personnages m’inspirent. Habitant Waterloo je pensais écrire éventuellement au sujet de Napoléon, pour participer au grand événement de 2015. J’hésite, on verra si je trouve encore l’énergie et l’inspiration.
Nous vous laissons le mot de la fin sur Influence.
Ecrire est passionnant. L’écriture crée des liens, mais les écrivains devraient être plus encouragés et l’avenir du livre papier est peut-être menacé par le numérique. C’est ma grande crainte.Je remercie les lecteurs qui m’ont communiqué leurs impressions. Cela permet de constater qu’on n’a pas fait tout ce travail uniquement pour soi-même.
Merci Claudine pour ce moment et pour la gentille surprise que vous faites au site. En effet, un de nos lecteurs pourra remporter un exemplaire de votre livre, prendre contact avec vous pour une dédicace personnalisée. Encore merci à vous.
Pour ce faire écrivez-nous simplement à redac@influencelesite.com et un tirage au sort désignera le ou la gagnant(e), vous serez ensuite dirigé(e) vers Claudine pour une dédicace personnalisée de son livre. Vous avez jusqu’au dimanche 13 juillet – 20h00 pour nous écrire.