Les rencontres d’Influence: Pauline : » Sur ce disque, j’assume les coups et les blessures! ».
Photo de: Arthur Delloye
Après le succès de son single, Allô le monde, Pauline a fait de nombreuses scènes et proposé un second opus moins soutenu. Elle a depuis quitté sa maison de disques pour aller chercher l’inspiration ailleurs et trouver une nouvelle équipe. Le nouvel album, Le Meilleur de nous-mêmes, est enfin dans les bacs pour le plaisir de ses fans. Rencontre avec la jeune femme pour nos interviews sur Influence. Un chouette moment avec une artiste sincère, souriante et sympa.
Un moment comme on les aime sur le site.
Photo de: Arthur Delloye
A l’âge de 5 ans, vous commencez l’apprentissage du piano, c’était un choix d’enfant ou vos parents vous ont poussé à choisir cet instrument ?
Ce sont mes parents qui m’ont inscrit pour apprendre le piano. Ils ne sont pas musiciens mais ils auraient aimé, ils n’ont pas eu cette chance. A l’époque ce n’était pas une priorité pour eux de faire de la musique. Ils ont donc fait un choix de ne pas en faire. J’ai donc pu apprendre à jouer du piano et c’est vite devenu une passion. Je ne regrette pas leur choix pour moi.
Votre single, Allô le Monde, a été un grand succès. Comment l’avez-vous vécu ?
Je l’ai très bien vécu. Il m’a semblé que ce succès m’a rapproché des gens plutôt que de m’en éloigner. Ca m’a permis de me tourner plus vers les autres. J’ai pris les choses comme elles arrivaient, sans me poser des questions. Ce succès fut une belle surprise et je ne pouvais que bien le vivre.
Après un tel succès, la suite est-elle facile ?
On a surtout envie que ça continue, que ça ne s’arrête pas et on a envie de revivre tout ce qu’on a vécu avec le succès. En préparant ce troisième album, je me suis plus regarder travailler. Il y a évidemment plus de maturité. J’ai vraiment ressenti un plaisir immense à préparer cet album, je me suis vue comme lors de la préparation du premier. Il y a eu des moments forts. Une nouvelle équipe puisque j’ai quitté ma maison de disques pour une autre. Ces rencontres, ces échanges, cette nouvelle aventure m’a réellement fait du bien. Je me suis sentie revivre.
Vous semblez éviter de parler du second album, La Vie du bon Côté, savez-vous pourquoi il n’a pas aussi bien fonctionné ?
Tout simplement parce que j’ai quitté ma maison de disques et qu’il n’a donc pas eu de promo. Il fut moins médiatisé.
Vous êtes auteur-compositeur-interprête, quels thèmes avez-vous abordé sur ce disque, Le Meilleur de nous-mêmes, sorti depuis quelques semaines?
Si j’ai tenu à composer toutes les musiques de ce disque, je n’ai pas voulu en écrire tous les textes. Ce n’était pas un manque d’inspiration de ma part mais je voulais aller à l’essentiel. Moins parler de mes émotions. J’ai perdu mon grand-père il y a deux ans et je n’avais pas envie de me laisser aller. J’avais envie de laisser d’autres personnes entrer dans mon univers. J’aborde sur cet album la perte, celle de l’amour, celle d’un proche…mais ce n’est pas triste pour autant, je tiens sincèrement à donner un message d’espoir aux gens car je crois que c’est important. Malgré des thèmes difficiles comme la perte de sou-i quand on se retrouve face à la dépression, j’ai connu des gens à qui s’est arrivé mais j’ai toujours ce côté positif. Je citerais Eric JeanJean qui m’a dit que dans mon histoire que je raconte sur ce disque, les coups et les blessures sont assumés. C’est tout à fait ça !
Le premier extrait, Je parle Je parle, c’est un choix qui s’est d’office imposé ?
C’est une chanson comme je les aime, fraîche avec un texte un peu différent puisqu’il parle de pudeur. Le single représente bien mon état d’esprit actuel et l’esprit même de l’album. C’est un disque très Up-tempo. Les chansons ne se ressemblent pas car je déteste faire du copier-coller. C’est la bonne chanson pour faire découvrir ce disque .
Ce nouveau projet musical, que contient-il?
Il y a 13 chansons, j’ai composé toutes les musiques et j’ai écris 5 textes. Je me suis vraiment investie dans ce disque, je voulais être la plus proche de ce que j’avais envie de donner aux gens. J’avais envie de partager avec eux mes émotions, mes joies et quelque part aussi mes peines mais toujours avec un message d’espoir car il ne faut pas baisser les bras.
Vous écrivez vos textes, même si sur ce nouvel opus vous laissez d’autres écrire pour vous, est-ce qu’on peut imaginer, Pauline écrire pour les autres ?
Oui tout à fait et je travaille sur un projet. C’est différent d’écrire pour les autres mais c’est aussi une autre aventure.
Est-ce plus difficile d’écrire pour un autre artiste ?
Oui bien sur, moi je me connais je sais ce que j’ai envie de dire et comment le l’écrire. Pour les autres, il faut tenter de trouver les mots qui correspondent à leur personnalité. Ca doit leur ressembler, leur plaire. C’est donc un exercice plus difficile.
Qu’attendez-vous de ce troisième album ?
J’ai envie que les gens me retrouvent. J’ai envie que les chansons de ce disque apportent des émotions, un partage car la musique selon moi est un partage. J’ai envie qu’ils viennent me voir sur scène car je pense que je suis faite pour la scène. J’adore ça ! L’album n’est pas une fin en soi, la scène est un aboutissement, c’est le plus important moment lorsqu’on fait partager aux gens tout ce qu’on a mis de soi dans l’enregistrement de ses chansons.
Sur Influence le mot de la fin est laissé à notre artiste ?
Vivez au jour le jour et profitez de chaque instant.
Merci à Pauline pour cet entretien, la chanteuse sera demain, le 11 juin à La Boule Noire