Interview: Rencontre avec Amaury Vassili
Amaury Vassili est de retour avec un nouvel album, Una Parte Di Me, un disque plus personnel où le jeune homme s’est beaucoup plus investi. Lui, qui a déjà été certifié double platine avec ses deux premiers albums, espère que ce nouvel opus aura le même succès. Sur Influence, il nous parle de ce nouveau projet musical, il revient sur l’Eurovision et sur son envie d’écrire ses textes comme de son envie de jouer pour le cinéma ou la télévision. Une bien belle rencontre avec un artiste dont la voix est en or.
Votre nouvel album s’intitule, Una Parte Di Me, parce qu’il y a une partie plus importante de vous sur cet album que sur vos précédents ?
Exactement. Il y a plus de moi sur cet album car je me suis mis pour la première fois à co-composer avec l’équipe avec laquelle je travaille. J’ai passé une partie de l’été en studio pour créer les chansons de l’album, pour choisir la direction des textes. J’ai souvent parlé d’amour, même si ça reste important, j’avais envie de chanter d’autres thèmes. Il y a donc une chanson sur la guerre, une autre qui parle d’un prisonnier, de ce qu’il a envie pour s’évader mentalement de sa cellule. Je n’écris pas encore mes textes mais j’y pense. Pour l’instant il faut dire que je chante en italien et je ne maîtrise pas assez la langue pour écrire des textes en italien, c’est par contre une langue fluide pour ma voix.
Vous chantez rarement en français, c’est parce que votre univers musical ne s’y prête pas ?
Non je ne pense pas, chanter en français est tout à fait jouable, faisable et je pense que nous y viendrons. C’est vrai que je me partage entre le lyrique et la variété. Il est peut-être plus facile de chanter de la variété en français que du lyrique. Le lyrique permet une fluidité que je n’ai pas dans la variété mais la palette des émotions est assez large donc petit à petit je peux proposer des chansons dites de variétés sans pour autant délaisser le lyrique, la variété n’est pas mon univers premier et ne le sera pas. Ce serait bête alors que ça marche pour moi du côté lyrique d’abandonner et repartir à zéro. Mais un album entier en français n’est pas à l’ordre du jour.
Vous envisagez donc d écrire prochainement vos textes ?
Bien sur que c’est à envisager, j’aime évoluer et c’est nécessaire donc ça devient un besoin pour moi de me lancer d’autres défis. Il est encore un peu tôt pour me lancer dans cette aventure mais un jour, je signerais mes textes.
Sur ce nouvel album, on trouve deux artistes féminines assez loin de votre univers, Sofia Essaidi et Dominique Magloire. Comment avez-vous pensez à elles pour leur proposer de collaborer sur votre disque ?
Sofia, je la connaissais un peu mais c’est surtout Quentin Bachelet avec qui j’ai travaillé mon album qui la connaissait. Ils se sont connus il y a plus ou moins 7 ans, un peu à la même période où je rencontrais Quentin. Lorsque nous avons cherché à trouver une artiste qui pourrait m’accompagner son nom est vite sorti et lorsqu’elle est arrivée en studio, on savait que le choix était bon. Sofia c’est une bosseuse comme moi et elle à tout de suite su se mettre à l’aise dans mon univers. Il fallait une personne qui ose entrer dans mon univers, elle a été de suite dans la bonne interprétation. Je suis très fier de notre collaboration.
Pour Dominique Magloire, je la connaissais aussi un peu. J’ai eu l’idée de la contacter après avoir visionné plusieurs vidéos dont le duo entre Freddy Mercury et ……. Sur Barcelona. J’ai pensé à Dominique et je ne me suis pas trompé. Sur le Lac des Cygnes, le mélange de nos voix marche bien.
Nous sommes en plein DALS, vous auriez pu faire ce genre d’émission ?
Oh oui pourquoi pas, comme je vous le disais, j’adore relever des défis mais je suis un bosseur et même si la danse n’est pas mon art de prédilection, je peux vous dire que j’aurais bossé dur. Je n’ai pas encore pu regarder attentivement l’émission, d’ailleurs je regarde peu la télé mais j’adore découvrir de nouvelles choses. Je ne me serais peut-être pas orienté vers la danse plus vers le mannequinat ou le cinéma. Je me donne à fond pour ne pas me planter.
Vous a-t-on déjà proposé des scénarios ?
Pas encore mais ça me tenterait, je profite d’ailleurs pour lancer un appel aux réalisateurs (rire).
A quelques jours de la sortie de votre album que ressentez-vous ?
J’ai hâte, évidemment il y a toujours un peu de stress mais je suis serein car on a beaucoup travaillé sur ce disque pour toucher le public, les fans. On a fait les bons choix et je suis fier de ce disque. Je crois qu’il plaira aux fans et qu’il touchera encore plus de monde mais je suis confiant.
Une tournée est-elle prévue ou ce n’est pas encore d’actualité ?
On y pense mais on va d’abord se concentrer sur la sortie de l’album et voir comment le public le reçoit. Sa réaction est importante et pour le moment, on va se concentrer sur la promo.
L’Eurovision, ça vous a changé ?
Ce fut une expérience fantastique et si je devais recommencer, je le ferais. J’ai vraiment apprécié cette expérience et peu importe la place que j’ai obtenue au final. Ca m’a permis d’avancer. J’aurais été tenté de vous répondre que je n’ai pas changé mais en réfléchissant, oui ça m’a changé. J’ai pris conscience de certaines choses. J’ai été traité comme une star internationale car on me voyait gagnant, durant deux mois tous les médias étaient derrière moi mais je me suis pris une claque. Je me suis heurté de plein fouet à la vraie vie d’artiste. L’échec fait partie de cette vie. Il faut accepter et avancer. Se servir de chaque expérience. L’Eurovision m’a aussi permis de toucher de nouvelles contrées, d’aller à la rencontre d’autres pays.
J’ai parfois lu dans les médias qu’on vous trouvait trop lisse, moi je trouve que c’est injustifié d’autant qu’il me semble et ça ne tient qu’à moi mais en écoutant l’album, on sent une maturité, une évolution même si c’est un disque de reprises. Pensez-vous à l’avenir ? Commentt le voyez-vous d’un point de vue artistique ?
Je me projette toujours dans l’avenir car j’ai de grands rêves, de grandes ambitions. L’évolution que vous me dites est voulue, l’Eurovision m’a changé en bien. J’étais souvent exposé en télé, dans les médias et j’ai continué d’apprendre avec des hauts et des bas. Je m’accomplis. Qu’on me trouve trop lisse, je peux l’accepter car à mes débuts je n’avais pas trouvé ma place dans ce milieu mais les rencontres, les réussites comme les échecs vous font grandir et c’est une évolution naturelle. Je sais vers où je vais et ce que je ne veux pas pour ma carrière. Cependant, je continue d’apprendre.
Sur Influence, la tradition veut que l’artiste donne son mot de la fin :
Que dire ? J’espère que l’album plaira à mon public et qu’il séduira d’autres personnes. Je suis fier de ce disque et j’aimerais qu’il soit apprécié, aimé. Ensuite je voudrais souhaiter beaucoup de bonheur aux gens car moi j’en ai tellement de faire ce métier et de recevoir autant d’amour. Ma vie est remplie de bonheur et tout le monde mériterait de connaître ce bonheur.
Influence remercie Amaury et nous vous proposons de (re)découvrir son clip, Una Parte Di Me: