Mutine en interview
Mutine, c’est la rencontre de deux adolescences…de deux personnalités complémentaires, Manon et Silvio. Ensemble, ils ont voulu créer un univers à eux où la pop serait à l’honneur mais se devait d’être fraîche, énergique. Aujourd’hui, ils font partie des artistes à suivre et comme nous les aimons beaucoup sur Influence, ils sont nos invités.
Depuis quand vous connaissez-vous ?
On s’est connu au lycée, nous avions 16 ans et c’est grâce à une petite annonce qu’on ne s’est plus lâché.
Vous avez toujours su que vous feriez quelque chose d’artistique ensemble où ce projet de duo est né petit à petit ?
Manon s’orientait vers la danse classique et Silvio jouait de la guitare. On voulait faire quelque chose ensemble, on avait des goûts identiques. On a eu envie de faire de la musique. Une pop fraiche, énergique, qui donnerait envie aux gens de bouger.
Qui fait quoi dans Mutine?Vous écrivez les textes tous les deux ou c’est plus Manon et Silvio se charge de la musique ?
On compose et on écrit tout ensemble. Parfois les mots arrivent après une intro mais au final on mixe tout en commun.
Pourquoi ce nom de Mutine pour baptiser votre duo ?
Ca fait référence à mutin, espiègle. On voulait un nom qui soit aussi frais que notre musique. Il y a aussi une forme de rébellion qu’on aime avec ce mot. La mutinerie, il y a un double sens.
Votre reprise d’une chanson de Mylène Farmer, California, a fait le buzz. Pourquoi avoir décidé de reprendre une chanson de son répertoire et surtout pourquoi cette chanson ? C’était un risque vu les fans de l’artiste qui n’aiment pas toujours qu’on chante les chansons de leur idole ?
Nous aimions beaucoup son univers, on s’y retrouvait. California était une chanson qu’on a aimé mettre à notre sauce, qui nous ressemble. Il y a ses ingrédients habituels, la mélancolie, le spleen sur un texte moderne. Nous n’avons pas pensé à la réaction de ses fans et finalement peu importait le risque quand on fait des choses sincères on ne peut que toucher les gens et pas les décevoir.
Avez-vous eu des échos de Mylène Farmer suite à cette reprise ? L’avez-vous rencontré depuis ?
Non nous n’en avons pas eu mais on sait qu’elle a écouté la reprise et que ça lui a plu.
Un duo fille/garçon, ce n’est pas toujours évident, vos centres d’intérêts ne sont pas forcément les mêmes est-ce que travaillez ensemble est parfois compliqué ou pas du tout ?
Effectivement, ce n’est pas toujours facile mais c’est aussi l’intérêt de travailler ensemble. Parfois on a besoin d’un recul mais c’est passionnant d’avancer tous les deux. On s’entend bien et c’est important.
Que pourriez-vous nous dire au sujet du son Mutine ?
Le son est vite devenu notre enjeu, nous le voulions moderne, électro. On voulait aussi que notre démarche soit sincère et ressentie comme telle. On essaye aussi d’apporter une touche d’humour. On pourrait dire que notre son est un produit moderne pop électro
Comment vit-on ce succès grandissant ?
On ne s’est pas réellement rendu compte que le succès grandissait car on travaille beaucoup. On a plein de projets. Évidemment nous avons remarqué que le cercle de nos fans grandissait et c’est quelque chose qui est flatteur. On est fier du chemin parcouru. A vrai dire, on s’est rendu compte qu’il se passait quelque chose avec le nombre de messages sur les réseaux sociaux. Cet amour des gens c’est une force énorme pour nous.
Pouvez-vous nous en dire plus sur ce premier album tant attendu ? Quand sort-il ? Que contiendra-t-il ? La reprise de California sera-t-elle présente sur le disque ?
Il n’est pas encore terminé mais nous espérons pouvoir le sortir en 2013. Des chansons sont encore en cours. Nous n’avons pas encore décidé le sort de toutes les chansons, il faut que le tracklisting nous ressemble vraiment. Pour la reprise, on ne sait pas encore si elle fera partie du disque. Nous avons fait une version acoustique de, Pose tes mains, et elle, elle pourrait bien être sur cet album.
Vous avez travaillez sur le nouvel album de Jenifer comment s’est passé cette collaboration, je suppose que le travail est différent pour écrire et composer pour un autre artiste ?
C’est plus facile car il y a moins de barrières. Il faut se projeter dans un autre univers que le nôtre. L’exercice est plus facile. C’est en tout cas enrichissant. Lorsque nous avons présenté la maquette du titre, Sur le Fil, à son Directeur artistique, il a adoré. Jenifer l’a chanté en studio et a aimé. Finalement on a réalisé l’album et composé 4 titres.
Avec la sortie de votre album, pensez-vous déjà à des concerts ? L’album a-t-il été pensé pour la scène ?
On peut dire qu’il a été pensé pour la scène. C’est très important et puis il nous semble que jouer sur scène c’est s’émanciper davantage, se permettre plus de liberté. C’est aussi rencontrer tous ces gens qui font aujourd’hui partie de nos fans, La Mutinerie et partager avec eux notre passion, avoir une interaction avec eux.
Comment est née la chanson, Pose tes mains, qui est le nouveau single ?
En fait, Manon a retenu cette phrase du film, Titanic. Dans une scène, Jack et Rose sont dans une voiture et Rose dit à Jack, Pose tes mains. Cette phrase a eu tellement d’impact sur Manon qu’elle a voulu en faire une chanson. Quelque chose de très mélancolique.
La tradition sur Influence veut que nous laissions le mot de la fin à nos artistes.
Nous sommes heureux qu’Influence nous apporte son soutien, on sait que vous êtes là depuis le début de notre aventure. On remercie évidemment tous nos fans, la Mutinerie. C’est tellement fort et important pour nous. On a hâte de les rencontrer. On adore pouvoir réagir avec eux via les tweets et commentaires sur les réseaux sociaux. Merci de partager notre musique. ON a vraiment envie que 2013 soit marquée par notre rencontre avec le public.