Et de 11 ! « Je descends du singe » est le 11ème album de l’artiste.
Un titre métaphysique sur l’origine de l’Homme ?, sur l’évolution de l’espèce selon Darwin ?, sur le primate qui sommeille en nous ?, sur les mystères de l’Existence ? Point du tout ! Rien d’ontologique là-dedans.
Autant le dire tout de suite, cet album ne crée pas la surprise. Rien de révolutionnaire dans cette galette qui comprend dix chansons pour une durée de – seulement ! – 36 minutes (un peu court, non!) : du pur Marc Lavoine avec ce grain de voix si particulier. Un album qui, malgré tout, emballera à coups sûrs les fans de la première heure et autres desperate housewives.
A 50 ans, Marc Lavoine, malgré quelques rides, a de beaux restes (quelle est sa recette miracle pour rester aussi séduisant ?) et continue sur la lancée qui l’a rendue célèbre : il chante des thèmes éculés « c’est trop beau l’amour« , « je t’aime mon chrysanthème » et « j’suis heureux quand j’suis amoureux« . Bon d’accord, j’ironise un peu.
En tout cas, on prend les mêmes et on recommence, à savoir les mêmes collaborateurs :, Christophe Casanave à la composition ; Jean-François Berger et François Delabrière à la réalisation. Et une sauce qui a déjà fait ses preuves : le duo avec une actrice. Plus qu’une habitude, quasi une marque de fabrique. Ici c’est Julie Gayet qui s’y colle dans « Avec toi ». A cela s’ajoute un côté plus personnel avec une ballade dédiée à son frère (« Auprès de toi mon frère ») et une autre en hommage à sa mère décédée (« Ballade pour Michelle »). A noter la présence de Najoua Belyzel qui assure les chœurs et le dernier titre « Je compte les jours » dans un style plus parlé que chanté.
La chanson « J’en ai rien à foutre » a attiré mon attention. Voilà que soudainement le gendre idéal se met à prononcer un gros mot. Or, déception, seul le titre se veut un poil provoc’, pas la chanson qui parle – je vous le donne en mille – d’amour ! Quoique l’entendre prononcer ce mot a un petit côté jubilatoire. A noter quelques notes d’accordéon en fond musical.
Dans la version limitée, le CD s’accompagne d’un DVD qui propose un court métrage tourné dans le Grand Ouest américain, plus une session acoustique, plus un magnifique livret de 32 pages.
Pour celles et ceux qui veulent s’en remettre un p’tit coup :