Mickaël Miro en interview sur Influence
Apparu discrètement puis s’imposant avec son single, L’Horloge Tourne, Mickaël Miro fait un joli parcours dans le paysage musical français. Son premier album, Juste comme ça, est un succès et l’artiste se produira à l’Olympia le 14 mai 2012.
En attendant ce rendez-vous, Mickaël est attendu aux NRJ Music Awards où il est nominé. Va-t-il gagner? nous le saurons samedi soir sur TF1.
Bonjour Michael et merci de nous accorder un peu de temps pour cette interview. Dans les médias, on a l’impression que votre carrière a démarré tout de suite avec la chanson, L’Horloge tourne, mais comment a réellement démarré votre carrière musicale?
– Quand on fait de la musique, le temps semble s’écouler a une vitesse folle. Ces 10 dernières années je les ai consacré à ma musique, à mes chansons, mes premiers concerts… Les choses s’accélèrent en ce moment c’est vrai. Mes chansons ont la chance de rencontrer un public et ‘L’horloge tourne’ ma première chanson diffusée en médias c’est vrai.
L’Horloge tourne a pris du temps à s’imposer sur les ondes mais a connu un énorme succès, couronné même Chanson de l’année sur TF1, ce succès vous a surpris? décontenancé? ou vous vous attendiez à un tel engouement?
– C’est vraiment incroyable. Je ne vais pas vous mentir. J’ai toujours eu l’ambition le soir en m’endormant de partager mes mots et mes mélodies avec le plus de monde possible. Mais la, que cette chanson écrite entre Lyon et Paris il y a 3 ans, soit élue la chanson préférée des français en 2011, c’est fou. C’est fou et c’est trop bon !
Lorsqu’on écrit une chanson est-il possible de se dire, « Je tiens quelque chose de fort, qui va fonctionner »?
– On peut avoir une sorte d’intuition. Une sorte de mélange entre adrénaline jubilatoire au moment où une mélodie efficace sort de notre tête. Cette impression presque que ce nouvel air vous est déjà familier…
J’ai lu ci et là qu’on vous comparaît beaucoup à Jean Jacques Goldman, cette comparaison vous flatte ou vous fait peur car être comparé à Goldman ce n’est pas rien?
– Effectivement ça me fait peur. Je me sens vraiment tout petit a côté de Jean Jacques Goldman. Rien que du point de vue de la virtuosité musicale…L’homme fait partie des artistes dont je connais le répertoire par cœur et qui m’ont donné envie de faire ce métier. Alors la comparaison me met face à la seule vraie difficulté dans ce métier : durer ! Personne ne peut remplacer Jean Jacques Goldman. L’artiste est unique et L’œuvre est trop immense. Je dirai que je fais mon chemin et vais essayer de continuer d’écrire des chansons par plaisir et par envie… juste comme ça (rires).
Vu votre succès, avez-vous été contacté pour rejoindre les Enfoirés? Si ce n’est pas le cas, c’est une aventure qui vous tenterait?
– Je suis qu’un soldat bien au chaud dans sa réserve qui n’attend qu’un signe du capitaine pour dégainer sa voix et venir en aide au reste de la troupe.
Faire l’Olympia c’est un rêve?
– Pire…une réalité !
Vous avez un seul album et vous allez monter sur scène, ce n’est pas un peu « juste » pour tenir plus d’une heure? Qu’allez-vous proposer lors de ce concert?
– Je travaille sur mon spectacle comme on se prépare a un rendez-vous galant. Je vais mettre toutes les chances de mon coté pour conclure LOL Mon Concert est interactif. Je vais même jusqu’à donner mon numéro de portable aux gens. S’en suit une bulle d’improvisation que j’adore Musicalement il y a les chansons de l’album, quelques reprises et compos inédites. Venez et vous verrez !
L’album, Juste comme ça, est aussi un succès, couronné disque de platine, pour un premier album c’est pas mal mais est-ce que vous pensez déjà au suivant et pour ce disque n’y aura-t-il pas une pression supplémentaire?
– Finalement J’ai mis 10 ans pour faire ce premier album Pour Le Deuxième, sûr que ma maison de disque ne me laissera pas autant de temps (rires). J’ai des nouvelles chansons en chantier. J’avance. Je travaille avec d’autres musiciens, arrangeurs…je pense par exemple a Christophe Battaglia avec qui nous avons totalement ré-enregistré mon 3ème single « laisse moi m’en aller ». Nous continuons a travailler ensemble et j’adore ça…
Auriez-vous envie d’écrire pour d’autres artistes?
– L’exercice m’attire…et oui l’idée me plait !
Comment est né l’album, Juste comme ça?
10 ans de rencontre amoureuses, de coup de cœur, quelques coups durs, l’envie de crier haut et fort je t’aime a certaines personnes et voilà, l’album est la..
Vous êtes nominé aux NRJ Music Awards, ce genre de récompenses c’est important pour un Artiste?
– Bien sûr ! C’est un coup de projecteur sans précédent pour un petit nouveau comme moi.
Vous êtes papa depuis peu, est-ce que ça change votre perception des choses? Est-ce qu’en devenant papa ça vous donne envie d’écrire sur de nouveaux thèmes? d’évoluer différemment?
– Tous les mots que l’on peut tenter de mettre sur le sentiment de paternité, sur l’amour qui vous dévore chaque minute, a chaque battement de cœur de votre enfant, tous ces mots, ces qualificatifs seront forcément fades et a mille lieux de la réalité et de l’émotion quotidienne dans la vie d’un Papa. Faites des enfants vite ! Et aimez les a vie et à la folie sous peine de prison !
On sent dans vos textes cette envie d’être aimé et d’aimer. Le fait d’être reconnu, d’avoir des fans, c’est probablement puissant comme émotion à ressentir pour un artiste?
– C’est merveilleux…le temps d’un concert…de se sentir connecter avec tous ces visages bienveillants, tout ce public qui reprend avec nous nos refrains…j’ai une chance immense : j’ai rencontré mon public et il se trouve que mon public est le plus beau du monde !
Savez-vous déjà quelle(s) couleur(s)musicale(s) aura le prochain album?
– Trot tôt…la scène me nourrit. Me donne de nouvelles envies…alors pour connaitre la couleur du prochain album, rdv en concert 😉
Un scoop pour nos lecteurs?
Ce n’est plus un scoop : j’ai tout raconté déjà !