Lestat: Son premier titre, Outre-Tombe, ressort de l’Ombre…

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Découvert grâce à Internet, Lestat, ne baisse pas les bras afin de se faire un nom dans le paysage musical français. Son premier titre, Outre-Tombe, va d’ailleurs connaître un second souffle. En effet, le single va (enfin) sortir dans les bacs des disquaires au moment où la version maxi sera disponible sur les platefeformes de téléchargement légal.

 

L’artiste, touchant, a su conquérir des fans et intéresse de plus en plus de monde. Son premier titre remporte également un joli succès à l’étranger. par contre, en France, l’artiste semble être un peu boudé par les radios. Jugé, pas assez people, sa carrière est encore timide sur notre territoire mais Lestat croit en sa passion et se bat pour prouver qu’en retroussant ses manches, on peut encore arriver quelquepart.

 

Conscient qu’il faut bien jouer le jeu des médias, Lestat ne se décourage pas et sait que seul le travail paie.

 

L’artiste a tenu à s’expliquer sur la sortie de son premier titre et donne son avis sur le pourquoi, il passe peu sur les radios françaises.

 

I. Pourquoi ressortir ce premier titre en single et proposer la version maxi sur les plateformes de téléchargements?

 

Parce que les personnes qui s’occupent de moi, reçoivent beaucoup de demandes concernant « Outre-tombe » depuis le début et que le public en France comme à l’étranger à bien accueilli ce titre et était demandeur de plus. Mon label à donc prit la décision de sortir tout ça sur un même support. Il y aura un remix électro pour les radios et un remix club édit ainsi que le titre « Le saut de l’ange » pour montrer que je peux faire de l’électro mais pas que ça.Ce titre inédit,a reçu de bonnes critiques et parle d’une histoire d’amour un peu triste.

 

I. Sais-tu comment ça se passe pour ton premier titre, Outre-Tombe, à l’étranger?

 

Ca se passe très bien puisque « Outre-tombe » est diffusé en Russie, au Japon, aux USA ainsi qu’au Canada. Il n’y à que la France qui reste timide quand à sa diffusion, même si le titre est quand même dans pas mal de playlistes en locale.

 

I. Comprends-tu pourquoi les grands médias parlent peu de toi?

 

Je me suis fait connaître grâce à l’Internet et ça me va bien comme ça ! Aujourd’hui mes titres sont joués un peu partout, je n’ai pas forcément envie d’aller m’exposer dans tous les médias car c‘est à double tranchant. Maintenant ça fait partie du jeu aussi. Mais pour le moment il paraît que je ne suis pas assez « People » donc pas assez « vendeur » pour être invité. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne glorifie pas les bonnes valeurs en France, le travail n’intéresse personne, c’est plutôt « sea, sex and sun » et malheureusement ce n’est pas un bon exemple à montrer à la nouvelle génération. En tout cas, c’est pas ce que moi j’ai envie de montrer, car dans la réalité il n’y à que le travail qui fait la différence pour réussir mais ça plus personne n’en parle et ça va faire une « génération perdue » à mon avis et c’est vraiment dommage car la France regorge de talent et de gens qui sont ambitieux mais que l’on écrase et qu’on n’aide pas à se faire connaître.

 

Influ Ciné: John Doe A vu…Buried

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Voila une expérience surprenante et intéressante .Certes, ce film pourra laisser  certains spectateurs sur le côté, mais ceux qui seront pris par le film seront tétanisés. On peut se poser la question (que je me suis posé moi-même  ) : ca va être « chiant » un mec enfermé das un cercueil de bois avec juste un seul personnage?.

Dès le départ , on est avec Paul .Le film démarre avec ce que Paul vit , c’est à dire du noir rien que du noir ! Un long moment se passe avec cet écran ou on entend juste un souffle ..puis enfin Paul arrive à trouver un zippo qui nous fait découvrir ce qu’il vit .Un homme attaché ,bâillonné,enfermé dans une boite de bois .Amis claustrophobes, ce film n’ est pas pour vous . Petit à petit , on s’attache à ce personnage .Différentes émotions traversent notre esprit pendant tout le film : la peur, le suspense , l ‘émotion, la colère , l’ illusion .Bref, au cours de l’histoire , on comprendra un peu mieux le pourquoi de sa situation.

Cet homme aura donc plusieurs contacts téléphoniques avec son ravisseur, puisque celui-ci a laissé un portable dans son  cercueil. Un film en temps réel  puisque le personnage principal n’a qu’1H30 d’oxygène et que le film dure 1h30. Ce temps peut aussi s’accélérer avec différentes actions permettant les recherches …jusqu’à la dernière minute, on prie avec Paul pour sa survie , un suspense insoutenable. Un joli point de vue aussi de la part du réalisateur car cet homme enterré en Irak n’est pas un soldat juste quelqu’un qui bossait la bas pour les Etats Unis. Le ravisseur, lui se défend, en précisant qu’il n’était pas en Amérique le 11 septembre mais que son pays est malgré tout envahi par les ricains.

Mais, la punition est quand même difficile à gérer. Pour augmenter l’angoisse ,on a droit à différents petits moments de frissons intenses pour arriver crescendo à une fin qu’on avait tous prévus ou pas… Bien sur , il fallait aussi un acteur digne de ce nom pour pouvoir nous emporter avec lui et Ryan Reynolds s’en tire exceptionnellement bien .On est ben loin de l’image du beau gosse car il n’est pas vraiment à son avantage mais les émotions qu’ il traverse, passent très bien ! Alors ,félicitations à Rodrigo Cortes pour un premier film palpitant, haletant ! Direction l’Irak , on s’enferme avec Ryan pour le meilleur et pour le pire …

NOTE : 18/20

Influence en repos pour l’Armistice.

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A l’occasion de l’Armistice, votre site sera fermé ce jeudi 11 novembre. Nous serons au rendez-vous ce vendredi 12 novembre 2010.

 

Passez une bonne journée et à demain…sur Influence.

Invité d’Influence: Gilles Luka en ITV

Photo: Darius Salimi

 

Gilles Luka n’est pas un inconnu, vous devez certainement connaître sa musique à défaut de son nom. En 2001, il est à l’origine du succès de Galleon et du tube, So I Begin. Un succès electro-dance qui remportera un énorme succès mondial et se classera dans les charts de  plus de 27 pays.

 

Compositeur, il signera des musiques pour Murray Head, Nâdiya et poursuivra son parcours avec des génériques de pub.

 

Si il a donné de la voix pour Galleon, il en donne aussi au groupe Ocean Drive. Accumulant les succès, les trois singles: Some People, Whitout You, Because seront des réussites et feront les beaux jours des tops.

 

A 33 ans, Gilles Luka se lance en solo et relève le pari de placer des paroles françaises sur de la dance. Un pari qu’il relève haut la main. Invité à Moscou, il rencontre la chanteuse Nyusha, avec qui il enregistre un titre inédit, Plus près (We Can Make It Right). Un titre efficace qui devrait être un nouveau succès pour l’artiste, dont l’album est attendu courant 2011.

 

Le clip sera disponible dès le 18 novembre 2010.

 

Photo: Darius Salimi

 

Influence est parti à sa rencontre. Entretien avec un artiste sympa qui sort (enfin) de l’ombre pour se faire un nom.

 

I.Qui êtes-vous Gilles Luka pour tous les lecteurs qui ne connaîtraient pas votre nom, votre musique, pouvez-vous nous parler un peu de vous?

Je suis un auteur-compositeur-interprète qui a la particularité de chanter en français et en Anglais. En français dans mon album solo et en Anglais pour mes projets en collaboration comme Ocean Drive ou Galleon, quelques années plus tôt. Je suis éclectique, j’écoute de tout mais ma musique est plutôt pop aux sonorités électros même s’il m’arrive de composer dans d’autres styles comme par exemple pour Nadiya ou Murray Head. Je suis surtout attaché aux mélodies.

I.Quand avez-vous su que la musique, c’était pour vous bien plus qu’une passion?

J’ai grandit dans un milieu de musiciens, ma mère chanteuse de Jazz et mon père bassiste, j’ai donc su tout petit que ce serait mon métier pour moi aussi. Je jouais du piano et de la batterie très tôt et j’ai commencé mes premières compo à l’adolescence. 
 
I.Quel a été votre parcours?

J’ai eu un parcours que j’appelle « classique », arrivé à Paris après le bac, maquettes en poche, de rencontres en rencontres, d’échecs et mésaventures en succès, bref de l’expérience sur le terrain, beaucoup de patience et de travail pour me faire une petite place.
 
I.Comment sont nés vos différents projets: Galleon? Ocean Drive?

Hasard des rencontres… Pour Galleon j’ai recroisé un ami d’enfance compositeur, on décide d’associer mes mélodies pop au son de la french touch en pleine explosion à cette époque (Daft Punk, Modjo…), tout s’enchaine très vite, N°1 des clubs et des radios en France, puis N° 5 dans 27 pays, première grosse aventure pour moi, beaucoup de voyages et de beaux souvenirs. Pour Ocean Drive, idem, rencontre de 2 producteurs électro au VIP de Paris, ils associent mes mélodies a leurs sons électro en vogue, Oriska nous rejoint et nous donne la touche féminine qui font d’Ocean Drive un style à part entière et le succès qu’on connait.
 
I.Vous sortez un album sous votre nom, pourquoi? Envie qu’on vous reconnaisse?

J’ai toujours voulu garder mon nom « Gilles Luka » pour cet album solo en français que j’ai en tête depuis longtemps. Je n’ai pratiquement jamais associé mon nom aux projets sur lesquels je chantais en anglais ni fais d’ apparition dans les clips car je ne voulais pas me faire passer pour un américain (lol). Aujourd’hui je m’expose car je chante en français et je ne joue aucun rôle, c’est moi à 100%. Je suis très heureux d’avoir fait Galleon et Ocean drive car ca a influencé ma musique, ma facon de composer cet album solo. 


I.Que pouvez-vous nous dire sur cet album, Ici Ensemble , qui sort en 2011  ?

Il a été murement réfléchi, j’ai l’impression de le travailler depuis 10 ans ! Le plus dur pour moi et le plus long aura été le choix des textes pour que la langue française sonne « enfin » sur des productions plutot dance. Avoir du sens tout en ayant du son ! 

On y retrouve mon univers mélodique que j’ai puisé dans mes influences pop eighties. Des up-tempo, quelques ballades et de beaux duos.
 
I.Pourquoi ce titre, Ici Ensemble?

 Il s’agit de la première chanson que j’ai composé pour cet album, un texte très positif sur notre époque, une chanson qui bannit le « c’était mieux avant » pour ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure et vivre bien avec son temps. « Ici ensemble, bâtissons nos rêves, trouvons nos idoles… »


I.Comment avez-vous travaillez sur cet album? Aviez-vous un thème bien précis en tête? Vous écrivez le texte avant la musique?

Je compose la musique avant les textes, j’adapte toujours les mots au service de la mélodie qui pour moi est le cœur d’une chanson. Les thèmes qui m’inspirent particulièrement tournent beaucoup autour des relations humaines ou de couples.


I.Que conseilleriez-vous à un jeune qui veut se lancer dans ce métier?

Dans une ère où tout parait si facile, je dirais qu’il ne suffit pas de mettre une vidéo sur Youtube ou de faire un casting pour en faire de la musique son métier. Aujourd’hui tout le monde peut avec un minimum de matériel produire sa musique donc il y a beaucoup plus de monde sur le marché et toujours aussi peu de place. Plus que jamais je conseille beaucoup de travail et de culot pour provoquer sa chance. Pour ma part c’est 14 heures de musiques chaque jour. Il faut bien dissocier « Hobbie » et « métier ».

 

I.Quel est votre avis sur le piratage?

Je fais partie de la génération qui a connu le « avant » et « après » piratage. Il est évident que l’industrie du disque souffre énormément, ce qui a un impact notamment sur les investissements pour les jeunes talents. Nous devons faire avec, je ne pense pas que l’on puisse enrayer le processus, le live et le merchandising me semble être l’issu de secours.

Perso, je prend toujours autant de plaisir à acheter des albums en magasin, la découverte du livret et le son parfait d’un CD ne seront jamais remplacé par un mauvais MP3 prit à la va vite sur le net.
 
I.L’image est importante, travaillez-vous sur les visuels ou c’est quelque chose qui ne vous intéresse pas?

Je fais attention à ce que mon image soit cohérente avec ma musique mais il n’y a pas de plan marketing ou stratégique particulier, j’essaye plutôt d’être vrai et ne pas trop me prendre au sérieux. Vous pouvez d’ailleurs jeter un coup d’oeil à ma websérie dans laquelle je joue l’autodérision.


I.Vous vous êtes produit à Moscou dans le cadre du concert annuel de la radio russe, Europa Plus, comment vous-êtes vous retrouvé là-bas?

J’ai un affecte particulier avec l’Europe de l’est, j’ai beaucoup joué en Russie, Ukraine, Moldavie… avec Galleon. Cette année nous étions invité avec Ocean drive, qui marche fort la-bas, à participer à l’Europa plus Live, c’est toujours un immense plaisir de chanter devant le public russe qui est  très receptif.

 

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I.Parlez-nous de votre rencontre avec Nyusha, avec qui vous chantez en duo, le titre inédit, Plus près?

Je l’ai justement rencontré sur ce concert, où elle chantait également. Nyusha est la « Britney Spears » Russe, son dernier single est N°1 depuis 7 semaines, j’ai été très impressionné par sa performance et apparemment elle a bien aimé la mienne (lol). Nous avons beaucoup discuté dans les loges et j’ai eu un gros feeling pour cette artiste, sitôt rentré à Paris, j’ai composé « Plus près (We can make it right) ».
 
I.Comment s’est déroulé l’enregistrement de ce duo? Chacun a posé sa voix ou il y a un travail commun?

Toute la production a été faite à Paris, seules les voix de Nyusha ont été enregistrées à Moscou. Il existe également une version Russe.
 
I.Comment expliquez-vous l’intérêt du public russe pour les artistes français?

Les Russes adorent la France et ont beaucoup de respect pour la culture française. Ils apprécient la langue française dans la musique. Ils connaissent plus nos artistes que nous les leurs, 2010 est d’ailleurs l’année « France – Russie ». De mon côté Je suis très heureux d’avoir fait découvrir Paris à Nyusha lorsqu’elle est venue pour le tournage du clip.
 
I.Allez-vous proposer des concerts?

Je fais des showclub dans toute la France, les dates sont disponibles sur mon site www.gillesluka.com


I.Ce single inédit avec Nyusha sortira-t-il dans les bacs des disquaires ou est-il réservé uniquement à une sortie digitale?

Mes singles sont disponibles en digital avec à chaque fois des remixes et des versions spéciales. Seul l’album sortira en physique.


I.Auriez-vous envie d’écrire et composer pour d’autres artistes?

J’ai réalisé le dernier album de Nadiya « Electron libre », c’est une artiste avec qui j’avais envie de travailler, j’ai adoré cette collaboration. J’ai d’autres projets en cours pour 2011, de belles surprises…
 
I.Vous faites un duo et il semble que ce soit la mode en ce moment, avec qui aimeriez-vous chanter en duo?

Katyyyyy Perryyyyyyyyy et Seaaaaaaaaaaaal
 
I.Un scoop pour nos lecteurs sur Influence?

Je travaille avec le DJ Mathieu Bouthier sur un titre qui sortira début 2011.

I. Je vous laisse le mot de la fin?

« МУЗЫКА » C’est Nyusha qui me l’a apprit et ca veut dire « Musique »

 

Regardez la vidéo sur les backstages du tournage du clip  » Plus Près (We can make it right):

 

 
 
Encore merci à Gilles Luka et à Sony Music.

 

 

Vanessa Paradis joue les prolongations!

 

Vanessa Paradis a décidé de réchauffer notre hiver 2011 et de prolonger son plaisir d’être aux Folies Bergère à Paris. En effet, alors que la star française devait se produire pour 5 dates exceptionnelles les: 24,25,26,28 et 29 janvier 2011, elle vient d’ajouter deux nouvelles dates. Elle squattera donc deux jours de plus la scène des Folies Bergère.

 

Ces deux nouvelles dates seront les 30 et 31 janvier 2011. La billetterie pour ces deux concerts supplémentaires est ouverte à partir de ce mercredi 10 novembre 2010. Foncez car il n’y aura pas place pour tout le monde.

 

Ces deux dates supplémentaires ne sont pas le seul cadeau de Vanessa à son public. Effectivement, l’artiste a décidé d’offrir une date en Province, ce sera le 17 janvier 2011 à la Gare du Midi à Biarritz. Ce serait l’unique date proposée par la star en région.

 

Cette série de concerts privilègiera les instruments à vents et à cordes. Un moment magique pour un voyage classieux qui nous permettra de (re)découvrir le répertoire de la chanteuse.