L’invité d’Influence: Le groupe Oslo Swan
Découvert sur Internet et déjà salué par des magazines comme les Inrocks et Volume, Oslo Swan enchante avec sa pop douce et légère. Le duo qui profite d’un bon bouches à oreilles (65 000 amis Myspace de partout dans le monde et 150 000 écoutes) a enfin terminé son très attendu premier album qui sortira ce lundi 12 octobre dans les bacs.
A quelques jours de la sortie je me suis entretenu avec Stefan le chanteur du groupe pour parler de la création, de l’album et de la scène. Laissez-vous entrainer dans une pop qui vient du froid.
Pour commencer, peux-tu faire une petite présentation du groupe pour nos lecteurs ?
Alors Oslo Swan est constitué de moi-même, Stefan à la chanson, guitariste et aussi batteur et il y a aussi GuyrOOts, qui est aussi guitariste et aux claviers.
Comment vous êtes vous rencontré tous les 2 ?
On s’est rencontré sur différents projets musicaux auparavant, on avait quelques affinités et cela s’est fait assez naturellement de travailler ensemble.
Votre 1er album sort ce 12 octobre 2009 dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Serein, car nous on s’occupe vraiment de l’artistique, tout ce qui est autour nous dépasse un peu. Nous on est un peu en recul par rapport à tout ça et on est serein.
De quelle manière avez-vous travaillé sur cet album ?
A partir de notre travail commun on a décidé de se voir, une journée par semaine. On travaille une journée, on pose la musique, des paroles, au départ ça n’avait rien à voir avec ce qu’on fait maintenant. Ensuite on a vraiment trouvé la direction dans laquelle on voulait aller avec le morceau « Dreamin’ » (qui est le nom de l’album NDLR) et depuis en général moi j’arrive avec une musique et GuyrOOts enrobe avec les arrangements. Pendant ce temps là ça m’inspire pour écrire les textes.
Toutes les chansons sont en anglais, vous ne pouviez pas envisager de faire de la pop en Français ?
Pour ma part je l’avais déjà fait avant mais j’ai beaucoup de mal à écrire en français. Pour moi l’Angleterre c’est une grosse production musicale déjà, j’y ai vécu pas mal de temps, ma famille est à moitié anglaise donc c’était beaucoup plus naturel de le faire en anglais.
Il y a également la surprenante reprise de « Boys don’t cry » des Cure, pourquoi justement plus celle-ci qu’une autre ?
Celle-ci car le texte est fabuleux, c’est une grosse leçon anti machisme et ca me rappelle beaucoup de choses durant mon adolescence, tout simplement.
On a déjà eu l’occasion de découvrir plusieurs clips avec pour tous un univers très travaillé et particulier, vous impliquez-vous beaucoup dans ces choix ?
On est tout à fait impliqué la dedans puisque c’est nous qui réalisons les clips et les idées partent de nous. Après pour le côté technique c’est GuyrOOts qui s’en occupe mais au départ ça part d’un brainstorming à 2. On fait tout de A à Z.
Vous avez déjà eu l’occasion de faire quelques concerts pour présenter cet album, comment est l’accueil du public ?
En général très bien, ce n’est jamais facile de jouer devant un public qui n’est pas acquis car les gens ne connaissent pas encore les chansons. On n’a pas encore eu de mauvais retour, ni reçu encore des tomates (rires)
Et Oslo Swan sur scène ca ressemble à quoi ?
Jusqu’à maintenant on était en duo et dans 15 jours on fait notre 1ère date avec un 3ème musicien additionnel. A quoi ça ressemble, je dirais que c’est un moment de douceur avec un brin d’humour, on essaye d’être le plus apte au possible pour faire chanter les gens.
Avez-vous beaucoup réfléchi à la manière de transposer les morceaux pour le live ?
Non ça s’est fait assez naturellement, ce n’est pas vraiment différent sur la scène par rapport au disque. Après c’est les entre chansons qui font que c’est différent, on essaye de partager avec le public, sinon les chansons sont pareilles à part 1 ou 2 que l’on essaye de reprendre en acoustique.
Ce soir vous serez encore sur scène, (Oslo Swan se produisait au China à Paris NDLR) vous avez déjà le trac ou ca viendra plus tard dans la journée ?
Alors j’ai rarement le trac, voir même jamais. Pour la simple et bonne raison que ca m’est arrivé de l’avoir et ça m’a gâché mes concerts. Depuis je me suis promis de monter sur scène en voulant prendre du plaisir, il se passe ce qu’il se passe pas de raison d’avoir le trac, je m’amuse.
Nous avons une tradition sur le site qui est de laisser le mot de la fin à notre invité si tu veux bien.
Ce qui reflète un peu notre album c’est que quasi tous les textes parlent d’amour et sont très positifs donc j’ai envie de dire aux lecteurs soyez tout doux. Mettez des chapkas et portez de la moumoute et venez nous voir au prochain concert. Soyez doux.
Le groupe se produira le 15 octobre prochain au « Cargo de Nuit » à Arles et le 24 à l’ « akwaba » à Chateauneuf de Gadagne. Notez déjà également le 9 Mars à La Maroquinerie à Paris.
Découvrez ou redécouvrez le clip de « Doesn’t matter what u say »