Diving With Andy en Interview sur Influence
Diving with Andy c’est du sucre pour les oreilles, de la pop à l’anglaise faite par des français, après un premier album qui n’a pas eu beaucoup de couverture médiatique les voici à nouveau avec « Sugar Sugar », un nouvel opus qui, lui, bénéficie d’éloges dans les médias.
C’est mon coup de cœur du moment et j’aimerais vous le faire partager. Juliette la chanteuse a accepté de répondre à mes questions et ce soir ils seront sur scène à l’Alhambra. Il reste des places pour ceux qui veulent découvrir leur univers.
Le clip avant l’interview:
Et maintenant l’interview sur Influence:
Bonjour, tout d’abord pour les personnes qui ne vous connaissent pas pouvez vous nous présenter un peu le groupe ?
Le groupe est constitué de Rémy Galichet, de Julien Perraudeau et de Juliette Paquereau. Les garçons sont ingénieurs du son et multi instrumentistes donc ils se relayent à la console, Rémy joue essentiellement des claviers, de la guitare, du trombone et Julien joue les batteries, les basses et quelques guitares aussi et moi j’écris les textes. Tous les 3 ont essaye de mettre la musique, les textes et la voix au service de nos chansons qui ont pour but à chaque fois de raconter une histoire différente.
Il y a du temps entre les 2 albums, avez-vous pris un peu d’assurance pour l’écriture et le choix des thèmes ?
On à un peu plus d’assurance car on est un peu aguerri, le grand changement sur ce 2ème album c’était que nous étions enfin réunis dans un même lieu géographique. Sur le 1er album on était tout le temps séparé, moi je n’habitais pas à Paris et je faisais des allers retours entre Paris et les différents endroits ou je vivais comme Angers ou en Irlande. Ce rapprochement a permis vraiment d’être tous les 3 en studio pendant quelques mois et a favorisé l’échange et le dialogue.
C’est votre passage en Irlande qui vous a incité à chanter en Anglais ?
Oui et non, moi j’ai découvert vraiment l’anglais avec la musique quand j’étais jeune. C’est une langue que j’ai toujours aimé quand je l’étudiais à l’école. Pour moi comme je vivais dans un environnement anglophone inventer des histoires ou parler de ce que l’on ressent c’était plus facile pour moi en anglais et puis on a une musique vraiment référencée et de facture pop et on est tout le temps en train de regarder outre manche ou outre atlantique. Envisagez Diving with Andy avec des textes en français on ne serait plus du tout dans la même chose je crois.
Il y a quelques dates de prévues sur votre myspace, est-ce qu’une vrai tournée est entrain de se décider ?
Et bien notre tourneur est actuellement au travail donc pour l’instant on à des options même si rien n’est confirmé et normalement on devrait tourner cet automne et cet hiver.
Et justement Diving with Andy sur scène ça donne quoi ?
Alors j’ai dit tout à l’heure que l’on était un trio en studio mais sur scène on a fait appel à 2 autres musiciens qui sont Alberto Malo à la batterie et Vincent Brulin à la guitare, Rémy lui est au clavier et Julien à la basse, comme ça on a vraiment ce qu’on appel un combo pop typique et donc on a plus d’énergie, ca soutient un peu plus les chansons et ça fait un peu plus de bruit.
Certaines chansons de l’album me feraient penser à des musiques de films, est-ce que vous aimeriez un jour travailler sur une bande originale par exemple?
Oui beaucoup. Les références de musique de films pour nous sont fortes, on a beaucoup écouté de musique de François de Roubaix (Les chevaliers du ciel, Le vieux fusil… NDLR), John Barry aussi bien sur (Danse avec les loups, Out Of Africa … NDLR) et si on nous proposait de faire une bande originale on sauterait sur l’occasion. Ca nous parle beaucoup et même entre nous on parle beaucoup de films pour faire référence à nos chansons.
Parlons un peu du clip de « Sugar Sugar » le premier single, qui a eu l’idée de ce clip et du scénario ?
Il y a plusieurs personnes en fait. On a beaucoup écrits de petits scénarios comme ça et après on en voulait plus, un jour je me suis dit le visuel de la pomme d’amour est-ce que l’on ne pourrait pas l’utiliser dans le clip et montrer l’histoire d’une pomme d’amour de A à Z. Peu de temps après on a rencontré le réalisateur qui est Simon Eléphant et il a repris cette idée mais il l’a transformée en recette de pomme d’amour de A à Z faite par 2 enfants.
C’est un rêve d’enfant ce diadème de princesse sur la tête ?
Finalement pas trop (rires), c’était très amusant car moi je n’ai jamais était trop conte de fées.
Ce nom de groupe Diving with Andy a-t-il une explication ?
Oui, sur le premier album on avait une chanson qui s’appelait « Andrew » et qui avait été assez importante dans l’histoire de notre groupe dans le sens ou quand on a fait cette chanson c’est la ou l’on s’est dit « continuons d’en faire ». Andrew parle d’un garçon qui fait tourner les têtes des filles et peu de temps après j’ai lu une nouvelle dont le protagoniste était un personnage qui s’appelait Andrew et dont le caractère était un peu similaire, la nouvelle s’appelle « Driving With Andy ». En rapportant ce nom au téléphone je l’ai déformé en Diving with Andy et on a gardé car on trouvait que plonger au sens propre et figuré avec ce charmeur correspondait assez bien au groupe. C’est l’histoire.
Pour conclure on a l’habitude de laisser le mot de la fin à notre invité
J’ai envie dire venez nous voir en concert, sinon d’écouter notre disque.